Le 8 décembre, la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée de la Commission Communautaire Française (COCOF) a conclu ses travaux à propos de l’étude sur«l’optimalisation des services et équipements sociaux bruxellois» – étude dont le rapport final n’a toujours pas été rendu public, et dont nous avonsdéjà largement rendu compte dans ces pages au mois de juin (n°8 à 10). Le rapport de la Commission1 rend compte des débats des parlementaires ainsi que desexposés des chercheurs et des interventions de responsables politiques.
Outre un retour sur les grands constats de l’étude – enchevètrement des politiques et des mesures, des territoires et des principes de discrimination positive, poids des CPAS,stratégies sectorielles et contraintes de gestion des opérateurs – les discussions ont mis en avant la recherche de modèles d’organisation des complémentaritésentre les services : basés sur la prestation à l’acte, sur l’encadrement territorial, ou sur la négociation régulée entre les opérateurs ?
Cette manière de poser le problème n’a pas manqué de donner lieu à une série de demandes et recommandations, formulées tant à l’égard del’Assemblée que du membre du Collège chargé de l’aide au personnes, Charles Picqué2, commanditaire de l’étude. Leur fil conducteur : l’organisation d’undébat de fond élargi sur les finalités et les moyens des politiques sociales.
> Publication de l’entièreté du rapport final vu l’importance des informations rassemblées
> Concertations entre niveaux de pouvoir compétents sur des matières sociales, tant au niveau des exécutifs que des assemblées.
> Amélioration des rapports entre les services de terrain et les administrations, et constitution d’outils de gestion de toute l’information qui remonte du terrain.
> Animation de concertations visant à coordonner les opérateurs en «chaînes de services».
> Positionnement du Conseil Consultatif de l’Aide aux personnes sur cette étude.
1 Document n°55 (1996-1997) n°1 disponible auprès de l’imprimeur : IPM, tél. : 02/218 88 00
2 Cabinet : rue Ducale 9 à 1000 Bruxelles, tél. : 02/506 32 11, fax : 02/514 40 22.
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