Les personnes d'origine turque ou marocaine vivant en Belgique vont de moins en moins chercher un ou une partenaire dans leur pays d'origine. C'est ce qui ressort d'une étude del'Université de Gand.
Traditionnellement, lorsqu'un fils ou une fille était en âge de se marier, les familles turques de Gand profitaient de leurs vacances d'été à Emirdag, en Anatoliecentrale, pour y dénicher l'âme sœur. Mais à en croire l'enquête de Pieter-Paul Verhaeghe, Koen Van der Bracht et Bart Van de Putte, c'est de moins en moins le cas.Ces trois chercheurs de l'Université de Gand ont comparé, pour les communautés turque et marocaine de la ville, les données des registres d'état civil sur lesmariages et les cohabitations sur la période 2001-2008. Et les chiffres sont très parlants. En 2001, 71% des Gantois d'origine turque allaient encore chercher une partenaire dans leurpays d'origine. En 2008, ce chiffre n'était plus que de 49%. Quant aux Gantois d'origine marocaine, ils n'étaient plus que 38% en 2008 à aller chercher une compagne ou uncompagnon au Maroc contre 61% sept ans plus tôt. Et selon Pieter-Paul Verhaeghe, cette évolution serait plutôt moins marquée à Gand qu'ailleurs. « Dans lesanciennes comm...
Vu de Flandre
Les immigrés préfèrent se marier en Belgique
Les personnes d’origine turque ou marocaine vivant en Belgique vont de moins en moins chercher un ou une partenaire dans leur pays d’origine. C’est ce qui ressort d’une étude del’Université de Gand.

Pierre Gilissen
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