Le 12 février, l’INS (Institut national de statistique)1 a présenté à la presse les premiers résultats de l’Enquête socio-économique2001. Cette dernière s’adressait aux 10 300 habitants du pays répartis dans 4 248 502 logements (1er octobre 2001). Le taux de réponse s’élève à 96,9 %.Diverses évolutions s’observent par rapport à l’enquête de 1991 : le parc de logements privés a crû de 7,5 %, la proportion de logements unifamiliaux aaugmenté de 72,9 % à 75,4 %, les logements occupés par des propriétaires sont passés de 65,4 % à 68 %. Proportionnellement, Bruxelles est la grande ville quicompte le moins de logements unifamiliaux : 28,3 % contre 39,2 % à Anvers, 63,6 % à Gand, 72,2 % à Charleroi et 51,9 % à Liège. Néanmoins, Bruxelles est lagrande ville et la Région où la croissance du nombre de logements de ce type est la plus élevée au cours des dix dernières années : 31,2 % (la moyenne des 5grandes villes est de 11,7 %).
La taille des logements se répartit comme suit : en 2001, on compte 55,5 % de logements de moins de 85 m2, 21,9 % ayant une superficie comprise entre 85 et 104 m2 et 22,6 % de 105 m2 ouplus. En 1991, ces taux atteignaient respectivement 53,2 %, 20,3 % et 26,5 %. Cette tendance résulterait de la diminution constante de la taille des ménages. Notons que les grandesvilles comptent le plus de logements de moins de 85 m2 : 64,4 % en 2001 (contre 65,6 %).
En termes de confort, 96,4 % des logements possèdent une toilette intérieure contre 91,9 % dix ans plus tôt. Pour les grandes villes, ces taux s’élèvent à94,9 % pour Bruxelles, 97,8 % pour Anvers, 97,5 % pour Gand, 93,7 % pour Charleroi et 94,3 % pour Liège. La proportion de logements comptant une salle de bains, elle, est passée, aucours de la même période de 88,4 % à 95,8 % : 94,4 % à Bruxelles, 97,4 % à Anvers, 65,8 % à Gand, 94 % à Charleroi et 94,1 % à Liège. Demanière générale, 80 % des ménages sont satisfaits de l’état de leurs logements. Cependant, 20 % des ménages estiment que leur logement nécessite desréparations. Ce taux s’avère un peu plus élevé dans les grandes villes, en particulier à Bruxelles et dans les villes wallonnes.
Concernant le montant des loyers, « une grande part, soit 87 %, des logements de location en Belgique sont loués pour moins de 496 euros mensuels (20.000 francs belges), constatel’INS. Proportionnellement, il y a à Anvers et à Gand plus de logements locatifs bon marché (loyer inférieur à 248 euros ou 10 000 francs) que dans la Régionflamande dans son ensemble. De même, on trouve à Charleroi et à Liège plus de logements locatifs bon marché que dans la Région wallonne globalement. Enrevanche, à Bruxelles seul un logement sur cinq est loué pour moins de 248 euros. Le nombre de logements chers (c.-à-d. au loyer égal ou supérieur à 992euros ou 40 000 francs belges) y est sensiblement plus élevé que dans le reste du pays. » Cette évolution est dénoncée tant par le secrétaired’État bruxellois, Alain Hutchinson2, que par Écolo3.
1. INS, rue de Louvain 44 à 1000 Bruxelles, tél. : 02 548 63 65, fax : 02 548 63 67,
site : http://statbel.fgov.be/press/pr071_fr.asp
2. Cabinet d’Alain Hutchinson, boulevard du Régent 21-23 à 1000 Bruxelles, tél. : 02 506 34 11, fax : 02 511 88 59,
site : http://www.hutchinson.irisnet.be
3. Groupe Écolo – Conseil régional bruxellois, rue du Lombard 57 à 1000 Bruxelles, tél. : 02 549 65 24, fax : 02 549 65 27.