En Flandre, plus de 6% des logements sociaux sont inoccupés, selon une étude de l’Université d’Anvers. Des pistes sont pourtant possibles pour réduire ce taux.
L’étude s’intitule sobrement «Inoccupation et réhabilitation» et a été réalisée à la demande du Kenniscentrum Vlaamse Steden (Centre d’expertise des villes flamandes). Dans les villes, le taux d’habitations sociales inoccupées dépasse souvent allégrement les 6%. À Gand et à Anvers, on tourne autour de 10% pour culminer à 14% à Malines. Des chiffres interpellants quand on connaît le nombre de familles en attente d’un logement social en Région flamande.
Pour Tom Coppens, l’un des auteurs de l’étude, «il ressort de nos entretiens que plusieurs sociétés de logement social sont chroniquement en sous-effectifs. Mais la principale cause d’inoccupation, ce sont les projets de rénovation et de réhabilitation. Le patrimoine de logements sociaux est en grande partie vétuste et ne répond plus aux normes du code de logement». Alexander Vandersmissen, de la société Woonpunt de Malines, confirme : «Nos habitations sociales datent en grande partie des années 50 et 60. Les travaux de rénovation, qui auraient dû commencer dans les années 80 et 90, ont été sans cesse reportés. Et maintenant, nous nous retrouvons avec 1 700 logements sur 2 700 qui doivent être rénovés. Nous nous y attelons depuis 2010 mais il faudra attendre 2020 pour que t...
Vu de Flandre
Les maisons vides du logement social
En Flandre, plus de 6 % des logements sociaux sont inoccupés, selon une étude de l’Université d’Anvers. Des pistes sont pourtant possibles pour réduire ce taux.


Pierre Gilissen
Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !
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