Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

Santé

Les patients, copilotes ou largués face au boom de l’e-santé ?

Plateformes d’échanges de données, consultations à distance… : la crise sanitaire a donné un coup d’accélérateur à l’e-santé. Au rang des promesses de la santé numérique figure une plus grande autonomie des patients dans la gestion de leur santé. Ses risques? Leur sur-responsabilisation et une augmentation des inégalités de santé.

© Flickrcc Bogdan Tomsa

L’e-santé, c’est quoi?
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’e-santé se définit comme «les services du numérique au service du bien-être de la personne». Les systèmes d’information et de partage des données, les téléconsultations et la santé mobile (pratiques de santé supportées par des appareils connectés) sont les trois grands domaines de l’e-santé.
Mais le champ de l’e-santé est difficile à cartographier, prévient le philosophe Alain Loute (faculté de médecine de l’UCL), qui évoque la présence dans la littérature de plus de cinquante définitions différentes: «La prolifération de tous ces termes n’est pas anodine. Elle est le reflet de la rapidité et du foisonnement du développement technologique. Mais elle s’explique surtout par le fait que l’e-santé est un objet au cœur de différentes logiques d’acteurs: elle constitue tout à la fois un secteur de pratiques médicales innovantes, de nouvelles formes d’organisation des soins, un nouveau secteur industriel, le vecteur de nouvelles formes de politique publique en matière de santé, ainsi que de nouvelles pratiques d’information et de communication entre acteurs et de nouvelles formes de sociabilité numérique des patients», explique-t-il dans une interview pour Le Magazine du Point Culture1.

3,8 millions. C’est le nombre de consultations du portail www.masante.be par 3 millions de visiteurs uniques entre avril et ...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

L’e-santé, c’est quoi?
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’e-santé se définit comme «les services du numérique au service du bien-être de la personne». Les systèmes d’information et de partage des données, les téléconsultations et la santé mobile (pratiques de santé supportées par des appareils connectés) sont les trois grands domaines de l’e-santé.
Mais le champ de l’e-santé est difficile à cartographier, prévient le philosophe Alain Loute (faculté de médecine de l’UCL), qui évoque la présence dans la littérature de plus de cinquante définitions différentes: «La prolifération de tous ces termes n’est pas anodine. Elle est le reflet de la rapidité et du foisonnement du développement technologique. Mais elle s’explique surtout par le fait que l’e-santé est un objet au cœur de différentes logiques d’acteurs: elle constitue tout à la fois un secteur de pratiques médicales innovantes, de nouvelles formes d’organisation des soins, un nouveau secteur industriel, le vecteur de nouvelles formes de politique publique en matière de santé, ainsi que de nouvelles pratiques d’information et de communication entre acteurs et de nouvelles formes de sociabilité numérique des patients», explique-t-il dans une interview pour Le Magazine du Point Culture1.

3,8 millions. C’est le nombre de consultations du portail www.masante.be par 3 millions de visiteurs uniques entre avril et ...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

En savoir plus

L’e-santé, c’est quoi?
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’e-santé se définit comme «les services du numérique au service du bien-être de la personne». Les systèmes d’information et de partage des données, les téléconsultations et la santé mobile (pratiques de santé supportées par des appareils connectés) sont les trois grands domaines de l’e-santé.
Mais le champ de l’e-santé est difficile à cartographier, prévient le philosophe Alain Loute (faculté de médecine de l’UCL), qui évoque la présence dans la littérature de plus de cinquante définitions différentes: «La prolifération de tous ces termes n’est pas anodine. Elle est le reflet de la rapidité et du foisonnement du développement technologique. Mais elle s’explique surtout par le fait que l’e-santé est un objet au cœur de différentes logiques d’acteurs: elle constitue tout à la fois un secteur de pratiques médicales innovantes, de nouvelles formes d’organisation des soins, un nouveau secteur industriel, le vecteur de nouvelles formes de politique publique en matière de santé, ainsi que de nouvelles pratiques d’information et de communication entre acteurs et de nouvelles formes de sociabilité numérique des patients», explique-t-il dans une interview pour Le Magazine du Point Culture1.

3,8 millions. C’est le nombre de consultations du portail www.masante.be par 3 millions de visiteurs uniques entre avril et ...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

Marinette Mormont

Marinette Mormont

Journaliste (social, santé, logement)

Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité, et pour répondre à notre mission d'éducation permanente. Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous ! Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)