L’e-santé, c’est quoi?
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’e-santé se définit comme «les services du numérique au service du bien-être de la personne». Les systèmes d’information et de partage des données, les téléconsultations et la santé mobile (pratiques de santé supportées par des appareils connectés) sont les trois grands domaines de l’e-santé.
Mais le champ de l’e-santé est difficile à cartographier, prévient le philosophe Alain Loute (faculté de médecine de l’UCL), qui évoque la présence dans la littérature de plus de cinquante définitions différentes: «La prolifération de tous ces termes n’est pas anodine. Elle est le reflet de la rapidité et du foisonnement du développement technologique. Mais elle s’explique surtout par le fait que l’e-santé est un objet au cœur de différentes logiques d’acteurs: elle constitue tout à la fois un secteur de pratiques médicales innovantes, de nouvelles formes d’organisation des soins, un nouveau secteur industriel, le vecteur de nouvelles formes de politique publique en matière de santé, ainsi que de nouvelles pratiques d’information et de communication entre acteurs et de nouvelles formes de sociabilité numérique des patients», explique-t-il dans une interview pour Le Magazine du Point Culture1.
3,8 millions. C’est le nombre de consultations du portail www.masante.be par 3 millions de visiteurs uniques entre avril et ...
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Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’e-santé se définit comme «les services du numérique au service du bien-être de la personne». Les systèmes d’information et de partage des données, les téléconsultations et la santé mobile (pratiques de santé supportées par des appareils connectés) sont les trois grands domaines de l’e-santé.
Mais le champ de l’e-santé est difficile à cartographier, prévient le philosophe Alain Loute (faculté de médecine de l’UCL), qui évoque la présence dans la littérature de plus de cinquante définitions différentes: «La prolifération de tous ces termes n’est pas anodine. Elle est le reflet de la rapidité et du foisonnement du développement technologique. Mais elle s’explique surtout par le fait que l’e-santé est un objet au cœur de différentes logiques d’acteurs: elle constitue tout à la fois un secteur de pratiques médicales innovantes, de nouvelles formes d’organisation des soins, un nouveau secteur industriel, le vecteur de nouvelles formes de politique publique en matière de santé, ainsi que de nouvelles pratiques d’information et de communication entre acteurs et de nouvelles formes de sociabilité numérique des patients», explique-t-il dans une interview pour Le Magazine du Point Culture1.
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Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’e-santé se définit comme «les services du numérique au service du bien-être de la personne». Les systèmes d’information et de partage des données, les téléconsultations et la santé mobile (pratiques de santé supportées par des appareils connectés) sont les trois grands domaines de l’e-santé.
Mais le champ de l’e-santé est difficile à cartographier, prévient le philosophe Alain Loute (faculté de médecine de l’UCL), qui évoque la présence dans la littérature de plus de cinquante définitions différentes: «La prolifération de tous ces termes n’est pas anodine. Elle est le reflet de la rapidité et du foisonnement du développement technologique. Mais elle s’explique surtout par le fait que l’e-santé est un objet au cœur de différentes logiques d’acteurs: elle constitue tout à la fois un secteur de pratiques médicales innovantes, de nouvelles formes d’organisation des soins, un nouveau secteur industriel, le vecteur de nouvelles formes de politique publique en matière de santé, ainsi que de nouvelles pratiques d’information et de communication entre acteurs et de nouvelles formes de sociabilité numérique des patients», explique-t-il dans une interview pour Le Magazine du Point Culture1.
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