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Terreau du mouvement des villes en transitions, Totnes est devenue la vitrine mondiale de la transition énergétique. En quelques années, cette bourgade anglaise est parvenue à relocaliser sa production alimentaire et à atteindre une quasi-autonomie énergétique. Une des raisons de ce succès : le mouvement de « Rues en transition » (Transition Streets), formé par un groupe de voisins soucieux de limiter leur consommation d’énergie. Leur implication leur a permis d’installer plus d’une centaine de panneaux solaires sur les habitations. Y compris sur le toit de la salle municipale. Les panneaux solaires qui y sont installés génèrent des revenus affectés à la communauté et à d’autres projets.
Aujourd’hui, 1 800 villes ou territoires à travers le monde se sont joints au mouvement. Et si la Belgique ne compte que deux villes labellisées, une vingtaine de territoires se sont déclarés « en transition ». Parmi les pionniers belges, Ath en transition vient de lancer une campagne de financement participatif (crowdfunding). Objectif : récolter 1250 euros pour déployer des actions simples, à l’échelle des quartiers. Dans un premier temps, la collecte servira à financer du matériel comme des douchettes économiques, des vélos avec siège enfant, du matériel anti-courants d’air, des silos à compost, etc. Mais à terme, le Réseau souhaite expérimenter la démarche dans d’autres villes wallonnes. « Notre objectif est d’aider les ménages – et en particulier les familles qui ont des moyens financiers limités – à faire des économies d’argent, tout en faisant des gestes positifs pour la nature », explique Josué Dusoulier, coordinateur du Réseau Transition Wallonie-Bruxelles.
En pratique, les « Rues en transition » fonctionnent en grappes de huit à dix personnes, formées par des voisins de rue ou des habitants du même quartier. « Les personnes choisissent des actions faciles à mettre en œuvre et peu coûteuses. Des ‘écogestes’ qui leur permettent de réduire leurs factures et de diminuer leur empreinte écologique », explique Josué Dusoulier. Travailler à l’échelle de la rue a un grand avantage : « Elle est d’un niveau accessible pour amener du changement, soutient Josué Dusoulier. Car il est plus facile de changer ce qui se passe dans son voisinage que de changer sa ville ou son village entier ».
Pour aller plus loin :
http://www.athentransition.be/ruesentransition/
La campagne de crowdfunding : http://www.kisskissbankbank.com/rues-en-transition
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