Elles quittent leur pays pour réaliser des tâches dont on veut – ou dont on est contraint de – se défaire faute de services publics suffisants: garder des enfants, s’occuper de nos parents vieillissants, faire le ménage… Et (sur)vivent, invisibles, isolées et exploitées, dans nos villes. Les travailleuses domestiques, pour la plupart sans papiers, sont sans droits, mais pas sans voix. La Ligue des travailleuses domestiques, soutenue par la CSC-Bruxelles et le MOC, lutte pour défendre les droits des travailleuses et exiger leur régularisation. Camille Trinquet, photographe militante, documente leur combat depuis plusieurs mois.
© CAMILLE TRINQUET
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