On dénombrerait une cinquantaine d’hébergements non agréés en Belgique francophone. Si certains offrent une solution correcte pour un public qui n’a pas trouvé de place dans le circuit «officiel», les dérives constatées dans d’autres sont légion. À Bruxelles comme en Wallonie, le vide juridique qui entoure ces hébergements est en voie d’être comblé. Bruxelles se dirige vers une interdiction. La Wallonie s’oriente vers une forme d’encadrement souple.
Alter Échos n°458
Maisons pirates : bientôt (il)légales ?
Maisons «pirates»: interdire ou encadrer?
On dénombrerait une cinquantaine d’hébergements non agréés en Belgique francophone. Si certains offrent une solution correcte pour un public qui n’a pas trouvé de place dans le circuit «officiel», les dérives constatées dans d’autres sont légion. À Bruxelles comme en Wallonie, le vide juridique qui entoure ces hébergements est en voie d’être comblé. Bruxelles se dirige vers une interdiction. La Wallonie s’oriente vers une forme d’encadrement souple.
Chercheurs, chercheuses:
des angoissés comme les autres
La Fondation Roi Baudouin a mené une enquête auprès de plus de 1.000 chercheurs académiques en Belgique. But de l’opération : voir ce qui les motive. Et identifier les obstacles qu’ils peuvent rencontrer. Rencontre avec Bénédicte Gombault, qui a coordonné cette initiative.
Crédits: des assurances vraiment indispensables?
Lorsqu’un particulier emprunte, que ce soit en crédit hypothécaire ou en crédit à la consommation, l’organisme financier qui lui accorde le prêt cherche bien souvent à y adjoindre une ou plusieurs assurances afin de couvrir certains risques. Une précaution qui rassure tout le monde, mais qui assure aussi des gains supplémentaires à ceux engrangés par les prêteurs pour les taux d’intérêt et qui ne sont pas toujours obtenus grâce à des pratiques très clean.
La biomasse wallonne ne sait toujours pas à quel bois se chauffer…
Si la biomasse est la première énergie renouvelable utilisée en Wallonie (plus de 75%), le secteur, quant à lui, cherche encore à se développer, en valorisant les filières les plus locales possible, en utilisant les ressources sur place ou en favorisant les cultures dévolues à la production d’énergie.
Le business des centres d’hébergement pour demandeurs d’asile
Profitant de la libéralisation des centres d’hébergement d’urgence pour les demandeurs d’asile, six entreprises privées se sont lancées dans ce secteur en pleine expansion. «On n’a pas de problème avec le mot ‘privatisation’», assume-t-on du côté de Fedasil. Plus de 35 millions d’euros auraient été distribués, entre urgence et opacité. Après une année de fonctionnement, ces centres ont fermé en février dernier. Satisfaite de cette ouverture au secteur marchand, Fedasil pourrait renouveler l’expérience.
Le code Madrane est là!
Le nouveau décret relatif à l’Aide à la jeunesse a été voté par les députés du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Son parcours fut long et tortueux. Le texte final est sensiblement différent de ce qui avait été proposé au départ. Moins polémique, peut-être un peu tiède, il contient tout de même des changements dans de multiples domaines. Revue de détail.
Le «secteur» souhaite-t-il cadenasser l’information?
La pratique se répand comme une tache d’huile depuis deux ou trois ans. Interviewées pour les besoins d’un article, de plus en plus de « structures » du non-marchand ou du secteur associatif demandent à pouvoir relire leurs propos avant parution. Ce qui n’est pas sans poser question.
Les travailleurs sociaux
face à la radicalisation:
quelles formations proposées?
Comment réagir face à un jeune qui manifeste son envie de partir en Syrie? Ou devant un homme qui refuse de serrer la main aux femmes? Tel est le genre de questions auxquelles sont aujourd’hui confrontés les travailleurs sociaux. Pour les aider à y répondre, Corinne Torrekens, directrice de la spin-off de l’ULB DiverCity, et Myriem Amrani, coordinatrice de l’asbl Dakira, organisent chacune des formations. Nous les avons rencontrées.
6.000 euros défiscalisés qui fâchent tout le monde
Le gouvernement fédéral souhaite permettre aux travailleurs et aux pensionnés de gagner jusqu’à 6.000 euros de montants défiscalisés par an. Le tout en prestant dans le secteur non marchand ou dans le cadre de services de « citoyen à citoyen ». Un projet qui réussit l’exploit de susciter l’opposition de l’ensemble des partenaires sociaux.