Le Conseil des Ministres du 11 décembre a adopté, sur proposition du Vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur Vandelanotte1, la mouture des contrats desécurité à signer pour 98 entre l’état fédéral et 29 villes et communes.
La mise au travail de chômeurs est l’un des moyens mis au service du «volet prévention» de ce dispositif. C’est ainsi que cette année sera intensifié lerecrutement en ALE (Agence locale pour l’emploi) d’agents de prévention et de sécurité2 : leur nombre passera de 554 en 97 à 753 pour 98.
Un second moyen constitue cette année une innovation puisqu’il s’agit des contrats de transition professionnelle. Les communes y recourront «dans une logique combinéepropreté/sécurité/ emploi non qualifié, avec une attention particulière aux tâches sociales», grâce à l’intervention desdépartements de l’Intérieur et de l’Emploi dans la rémunération des personnes embauchées. Soulignons qu’il s’agit des communes dont le taux de chômage estsupérieur de 20% à la moyenne régionale : pour celles-ci, le Gouvernement avait décidé pour sa rentrée politique 97 – sans annoncer encore pour quellesactivités précises – d’augmenter de 50% son intervention financière (de 12.000 à 18.000 francs par mois) dans les PTP, et de permettre des contrats d’unedurée plus longue (3 ou 4 ans au lieu de 2 ou 3). On annonce 105 embauches à mi-temps cette année.
1 Cabinet : rue Royale 60-62 à 1000 Bruxelles, tél. 02/504 85 11, fax 02/504 85 00.
2 Les APS sont des chômeurs ALE qui se distinguent des autres d’au moins deux manières : ils dépendent non seulement de l’ONEM et du coordinateur ALE, mais aussi du responsablecommunal des contrats de sécurité, et leur régime de prestation déroge aux règles générales.
Archives
"Mesures de politique de l'emploi dans le cadre des contrats de sécurité en 98"
Alter Échos
12-01-1998
Alter Échos
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