L’avortement en Belgique est-il en danger? Un projet de loi du CD&V concernant les «enfants nés sans vie», potentiellement dangereux, vient d’être recalé par le MR. Mais un autre texte concernant la reconnaissance prénatale d’un enfant, voté récemment, pourrait aussi constituer un problème. Deux dossiers qui inquiètent en tout cas grandement les «pro-choix». Et sèment la zizanie entre le CD&V et le MR.
Quand ’y en a plus, ’y en a encore. Voilà quelques mois, tout ce que la Belgique compte comme militants «pro-choix» s’inquiétait. Une proposition de loi concernant les «enfants nés sans vie», portée par le CD&V, risquait selon eux de remettre en cause le droit à l’avortement. Si ce texte paraît aujourd’hui bel et bien enterré, une autre loi adoptée le 9 février dernier par le Parlement – et qui concerne la reconnaissance prénatale d’un enfant par un parent non marié – pourrait elle aussi mettre en danger le recours à l’IVG. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard. Les deux textes sont liés. Et au-dessus d’eux plane l’ombre d’une parlementaire CD&V, Sonja Becq.
«Le CD&V persiste à vouloir fragiliser le recours à l’avortement.» Denis Ducarme, chef de file MR à la Chambre
L’élue néerlandophone a tout d’abord lancé une première salve en portant à bout de bras un texte concernant les «enfants nés sans vie». Aujourd’hui, un enfant mort-né à partir de 180 jours de grossess...
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L’avortement en Belgique est-il en danger? Un projet de loi du CD&V concernant les «enfants nés sans vie», potentiellement dangereux, vient d’être recalé par le MR. Mais un autre texte concernant la reconnaissance prénatale d’un enfant, voté récemment, pourrait aussi constituer un problème. Deux dossiers qui inquiètent en tout cas grandement les «pro-choix». Et sèment la zizanie entre le CD&V et le MR.
Quand ’y en a plus, ’y en a encore. Voilà quelques mois, tout ce que la Belgique compte comme militants «pro-choix» s’inquiétait. Une proposition de loi concernant les «enfants nés sans vie», portée par le CD&V, risquait selon eux de remettre en cause le droit à l’avortement. Si ce texte paraît aujourd’hui bel et bien enterré, une autre loi adoptée le 9 février dernier par le Parlement – et qui concerne la reconnaissance prénatale d’un enfant par un parent non marié – pourrait elle aussi mettre en danger le recours à l’IVG. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard. Les deux textes sont liés. Et au-dessus d’eux plane l’ombre d’une parlementaire CD&V, Sonja Becq.
«Le CD&V persiste à vouloir fragiliser le recours à l’avortement.» Denis Ducarme, chef de file MR à la Chambre
L’élue néerlandophone a tout d’abord lancé une première salve en portant à bout de bras un texte concernant les «enfants nés sans vie». Aujourd’hui, un enfant mort-né à partir de 180 jours de grossess...