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"Nouveaux contrats de quartiers et quartiers d'initiative pour l'automne"

24-01-2000 Alter Échos n° 67

Les communes bruxelloises devront rentrer pour le 30 juin 2000 au plus tard leurs programmes concernant les nouveaux Contrats de quartiers (2000-2004) et les nouveaux Quartiers d’initiative(2000-2002). Le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale aura trois mois pour se prononcer. Concrètement, les nouveaux programmes de revitalisation de quartiers devraientdébuter vers la fin septembre. Les pôles d’intervention ont été fixés le 23 décembre dernier par le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale.Ils sont au nombre de 11 et leur financement est à charge du budget 2000 :
n 5 Contrats de quartier : Péqueur-Aviation (Anderlecht), Crystal-Etangs noirs (Molenbeek), Rue Verte (Saint-Josse), Tanneurs (Bruxelles) et Brabant (Schaerbeek) ;
n 6 Quartiers d’initiative : Goujons-Albert (Anderlecht), Birmingham (Molenbeek), Cage aux ours (Schaerbeek), Primeurs (Forest), Jacquet (Koekelberg) et Marais (Bruxelles).
Les périmètres exacts doivent encore être délimités. Les communes ont été invitées par le gouvernement à se concerter pour les programmesde revitalisation contigus. Côté budget, l’investissement régional devrait atteindre 200 millions de francs par contrat de quartier. Quant aux quartiers d’initiative, le budgetfait toujours l’objet de négociation au niveau fédéral : l’apport de l’Etat fédéral devrait se situer entre 250 et 450 millions de francs pour l’ensemble. LaRégion y consacrerait pour sa part un montant de 150 millions de francs. En gros, l’apport Fédéral-Région-Communes devrait se monter à 100 millions de francs parquartier d’initiative. En effet, les programmes de revitalisation de quartiers bénéficient également de l’intervention financière des communes. Celle-ci constitue auminimum 30% du budget total, mais les communes n’hésitent pas en prendre en charge 50% dans la plupart des cas.
Deux changements majeurs devraient survenir par rapport aux générations précédents des programmes de revitalisation. «Les habitants devraient être de plus enplus consultés par les communes. Les recommandations faites à ce sujet aux pouvoirs locaux pourraient devenir à terme une obligation légale, nous confie Patrick Crahay, del’Administration de l’aménagement du territoire et du logement (AATL) 1. Les habitants ont en effet beaucoup plus à dire, s’ils sont impliqués dès le début duprojet.» Leur implication ne se limiterait donc plus à un simple suivi. Le second changement porterait sur l’évaluation. Celle-ci pourrait être confiée à uneadministration extérieure (p.ex. : une université) par Eric Tomas, ministre bruxellois en charge de la Revitalisation des quartiers fragilisés.
1 AATL – Service rénovation urbaine, CCN, rue du Progrès 80 bte 1 à 1030 Bruxelles, tél. : 02 204 23 31, fax : 02 204 15 24.

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