Relatant les résultats de l’enquête menée par la Cocof sur l’offre sociale à Bruxelles,1 notre dernière édition reprenait des élémentsquantitatifs, sous forme de « photographie budgétaire », pour décrire l’offre sociale bruxelloise. Mais l’étude citée va plus loin : elle met en évidence laréalité des organismes « multi-subventionnés » (sources de financements publics de différents secteurs) et des associations « multi-agréées » (reconnues pardécret dans plusieurs missions).
Nombre de subventions
Organismes
width= »50.00% » rowspan= »1″ colspan= »1″>
de 10 à 22
23
9
5
8
6
7
13
6
17
5
26
4
56
3
106
2
248
1
905
Total
1.405
Sur les 23 organismes les plus « multisubventionnés », 19 sont les CPAS des communes bruxelloises, un est une administration communale, et trois sont des associations »multi-agréées ». Au total donc, 87% d’organismes publics. Les CPAS, 1,3% des organismes subventionnés, gèrent plus d’un tiers des finances publiques dans l’offre sociale.Parmi les organismes bénéficiant de 5 à 9 subventions, les services publics ne sont plus que 13,4% (9 administrations communales).
Enfin, restent 1.338 organismes (93,5%) avec une à quatre sources de financement public.
Le constat majeur est donc qu’un gros tiers des organismes acteurs de l’offre sociale bruxelloise « combinent des ressources émanant de plusieurs secteurs administratifs ». Reste à savoirla part du total des financements publics que se partagent les autres pour se fam 0.00mm; padding: 0.00mm 0.00mm 0.00mm 0.00mm; « >
1 « Optimalisation des services et équipements sociaux bruxellois », rapport final et annexes, dir. André Stengele et Bernard Francq, octobre 96. Une synthèse est disponibleà l’administration de la Cocof, bd de Waterloo 100-103 à 1000 Bruxelles, 02/542 82 11.
2 L’étude, travaillant sur l’année 1994, se réfère au décret du 10 juillet 87, remplacé depuis, et en partie, par le décret du 27 avril 95.