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« On doit d’abord apprendre aux gens à trouver leurs compteurs »

Pour certains locataires, une facture d’électricité est aussi incompréhensible qu’un manuscrit chinois. À Bruxelles, les accompagnateurs énergie de la Fédération des services sociaux aident les plus précarisés à déchiffrer leur consommation pour mieux la maîtriser.

Pour certains locataires, une facture d’électricité est aussi incompréhensible qu’un manuscrit chinois. À Bruxelles, les accompagnateurs énergie de la Fédération des services sociaux aident les plus précarisés à déchiffrer leur consommation pour mieux la maîtriser. Mais l’exercice a ses limites, liées à la réalité d’un marché locatif très inégalitaire.

Quand nous entrons chez Christian, la télévision est allumée. Il l’éteint aussitôt. C’est la règle : un appareil électrique que l’on n’utilise pas dans l’immédiat doit être coupé. Plus question non plus de laisser l’ordinateur veiller du matin au soir.
Christian, locataire à Molenbeek, a bien intégré tous les conseils que lui ont donnés les accompagnateurs du service énergie de la Fédération des services sociaux (FdSS). Il est très fier de présenter ses relevés d’index à Mélanie qui suit l’évolution de sa consommation de gaz, d’électricité et d’eau. Elle lui a apporté les graphiques de sa consommation mensuelle en eau et en électricité. Ensemble, ils examinent les écarts par rapport à la norme qui a été établie sur base notamment des caractéristiques de son logement. Depuis août, le nombre de kWh a sérieusement baissé. On sent une certaine fierté chez Christian qui accepte avec plaisir le papier transparent devant recouvrir les fenêtres mal isolées de sa chambre. Mais il a déjà pris l’initiative de suspendre des tentures, de fer...

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Pour certains locataires, une facture d’électricité est aussi incompréhensible qu’un manuscrit chinois. À Bruxelles, les accompagnateurs énergie de la Fédération des services sociaux aident les plus précarisés à déchiffrer leur consommation pour mieux la maîtriser. Mais l’exercice a ses limites, liées à la réalité d’un marché locatif très inégalitaire.

Quand nous entrons chez Christian, la télévision est allumée. Il l’éteint aussitôt. C’est la règle : un appareil électrique que l’on n’utilise pas dans l’immédiat doit être coupé. Plus question non plus de laisser l’ordinateur veiller du matin au soir.
Christian, locataire à Molenbeek, a bien intégré tous les conseils que lui ont donnés les accompagnateurs du service énergie de la Fédération des services sociaux (FdSS). Il est très fier de présenter ses relevés d’index à Mélanie qui suit l’évolution de sa consommation de gaz, d’électricité et d’eau. Elle lui a apporté les graphiques de sa consommation mensuelle en eau et en électricité. Ensemble, ils examinent les écarts par rapport à la norme qui a été établie sur base notamment des caractéristiques de son logement. Depuis août, le nombre de kWh a sérieusement baissé. On sent une certaine fierté chez Christian qui accepte avec plaisir le papier transparent devant recouvrir les fenêtres mal isolées de sa chambre. Mais il a déjà pris l’initiative de suspendre des tentures, de fer...

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Martine Vandemeulebroucke

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