Sortir de la violence est un long processus. La prise de conscience de certains déterminismes ne suffit pas: il faut aussi affronter la peur, reconquérir sa part de liberté, se relever cent fois. Une histoire de métamorphose, entre clinique et politique.

«Petit Samedi» est le premier film documentaire de la toute jeune Paloma Sermon-Daï. Sélectionnée au Festival International Francophone de Namur, la réalisatrice a remporté ce 9 octobre, le Bayard d’Or du Meilleur film ainsi que le Prix Agnès. 

Tous les Liégeois connaissent les coteaux. Et les touristes aussi depuis que des guides renseignent sur les itinéraires de balades qui les traversent… Une centaine d’hectares de verdure qui dévalent de la citadelle jusqu’à Saint-Léonard, des sous-bois, des futaies, des pentes et des creux éloignés des regards. Depuis des années, une poignée de sans-abri s’y installent régulièrement. C’est là le terrain d’action de Sortir du bois, un mouvement de solidarité né il y a un peu plus d’un an.

Vivre sans utiliser de toilettes, de douche, d’évier, c’est le sort des trois, quatre mille ménages belges dont le compteur d’eau a été fermé. La suppression des coupures d’eau est à l’agenda des gouvernements bruxellois et wallon. Mais lutter contre la précarité hydrique est bien plus complexe et ne passera pas seulement par une aide sociale accrue.

Se laver, une routine, un plaisir… qui relève pour certains du défi et de l’exception. À défaut de salle de bain chez soi, ou d’eau, c’est la débrouille pour pouvoir trouver un endroit pour se laver, pour nettoyer son linge. Les bains publics – infrastructures qui se sont multipliées au siècle dernier – permettent au public privé d’eau d’accéder à des douches. Mais ils se comptent aujourd’hui sur les doigts de la main.

En 2005, l’ouragan Katrina, dont les principales victimes furent les plus pauvres et les minorités ethniques, mettait en lumière de façon criante les inégalités face aux catastrophes naturelles. À l’Université de Liège, on se penche sur la question de l’exposition des populations moins favorisées au risque d’inondations. Catastrophes qui devraient augmenter en nombre et en intensité en raison du changement climatique. Interview de Jacques Teller, professeur d’urbanisme et directeur du laboratoire LEMA (Local Environment Management and Analysis).

À la base, le télétravail est volontaire et réversible, mais avec le Covid, et les confinements successifs, il est parti pour durer. S’il concernait près de 15% de salariés avant la crise, plus de la moitié des employés pourraient continuer à travailler en partie à domicile et beaucoup d’entreprises n’y sont plus opposées. Même si après plusieurs mois de télétravail à temps plein, le modèle a montré ses limites, avec des travailleurs toujours plus débordés…

Inégalités de genre et violences entre partenaires intimes sont indissociables. Le patriarcat est la règle du jeu, que confirment les exceptions. Seule constante absolue de la mécanique: sa glaçante destructivité. 

À l’heure d’écrire ce dossier et de préparer le débat qui s’organise dans la foulée, s’est posée la question de l’utilisation du terme «émeutes». Est-ce le bon mot pour qualifier les événements de mai 1991 à Forest? Et qu’en est-il de son usage actuel? Comme les mots investissent les choses, des débats existent autour de cette dénomination.