En préparant ce dossier nous n’avions pas prémédité qu’il partirait chez l’imprimeur le jour de la Saint-Valentin ! Nulle intention de notre part de jouer les troubles fêtes. Mais aujourd’hui, il faut bien admettre que le nombre de ruptures et de divorces est toujours plus important. Et avec lui, le nombre de familles qui risquent de tomber dans la pauvreté. Les familles monoparentales – comme le monde académique et administratif désigne généralement ces parents isolés qui éduquent leurs(s) enfant(s) sous leur responsabilité financière – affolent les compteurs sociaux. De là à concevoir des politiques spécifiques pour soutenir ces familles, comme c’est le cas au Danemark ou en Suède, il y a un pas que la plupart des experts interviewés dans ce dossier ne franchissent pas. Pour eux, c’est une politique plus globale qu’il faut mener en termes d’accès à l’emploi, de mobilité, d’accueil des enfants.
Lire dans ce dossier :
Parents isolés : les allocs en mieux ?
« Monoparentes » et exclues du chômage