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Pauvres femmes

Dans un communiqué de presse dédié à l’égalité salariale homme/femme, la FGTB note qu’aujourd’hui encore, les femmes gagnent 21% de moins que les hommes. Cette différence était de 26% il y a dix ans. Et la FGTB de noter qu’ « à ce rythme-là, il faudra encore attendre 40 ans pour accéder à l’égalité salariale. En attendant, pour atteindre l’égalité salariale, les femmes doivent travailler deux mois et dix-huit jours de plus que les hommes ».

19-03-2014

Dans un communiqué de presse dédié à l’égalité salariale homme/femme, la FGTB note qu’aujourd’hui encore, les femmes gagnent 21% de moins que les hommes. Cette différence était de 26% il y a dix ans. Et la FGTB de noter qu’ « à ce rythme-là, il faudra encore attendre 40 ans pour accéder à l’égalité salariale. En attendant, pour atteindre l’égalité salariale, les femmes doivent travailler deux mois et dix-huit jours de plus que les hommes ».

Pour le syndicat, une des raisons principales de cette différence réside dans le temps-partiel. 45,8% des femmes seraient à temps-partiel, contre seulement 10% des hommes. Un temps-partiel qui n’est bien souvent pas choisi…

La FGTB note dès lors qu’il est primordial que la proportion de temps partiels subis recule, en :

– incitant les employeurs à augmenter prioritairement la durée hebdomadaire des contrats de travail à temps partiel, pour qu’ils évoluent vers des contrats à temps plein;

– obtenant des employeurs que des heures de travail fixes deviennent la norme pour les temps partiels, de façon à pouvoir combiner deux emplois à temps partiel;

– faisant en sorte qu’un « emploi convenable » le soit effectivement, et ne soit donc pas un emploi de trois heures par jour, mal rémunéré, à 60 km du domicile et dans un endroit mal desservi par les transports en commun;

– disposant de structures d’accueil de la petite enfance, pour les personnes âgées ou malades, à un coût abordable, de façon à ce que les femmes puissent avoir une carrière complète.

Le syndicat appelle également à l’application intégrale de la loi du 22 avril 2012 visant à supprimer l’écart salarial.

Julien Winkel

Julien Winkel

Journaliste

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