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Regard critique · Justice sociale

Petite enfance / Jeunesse

Plus de jeunes, autant de chômeurs

Le nombre de jeunes bruxellois et de jeunes wallons augmente. Pourtant, le taux de demandeurs d’emploi parmi eux semble presque stable. Et ce n’est pas parce qu’il y a plus de travail…L’Institut pour un développement durable tente une explication.

02-07-2014

Dans un communiqué de presse, l'Institut pour un développement durable note que le nombre de jeunes à Bruxelles et en Wallonie augmente régulièrement et devrait continuer à le faire jusqu'en 2020. Pourtant, l'IDD fait remarquer que depuis 2000, «  le nombre de jeunes demandeurs d'emploi (DEI) a fluctué relativement peu. En Wallonie, le nombre de DEI de 18-29 ans est même inférieur en 2013 à celui de 2000. »
Comment expliquer ce constat ? Pour Philippe Defeyt, administrateur à l'Institut, on peut expliquer ce constat par trois phénomènes :

la baisse de la proportion de jeunes à l'emploi : le nombre d'emplois de jeunes de 20 à 24 ans sur le territoire Wallonie-Bruxelles est passé de 2000 à 2013 de 105.000 à 97.000 unités ;
l'augmentation tendancielle de la proportion de jeunes poursuivant des études : cette augmentation touche aussi les 25-29 ans, reflet de l'allongement de la période des études et d'un plus grand nombre de parcours plus "chaotiques" dans l'enseignement supérieur ;
l'augmentation régulière des NEET's - Not in education, employment or training , acronyme qui désigne les jeunes qui ne sont ni à l'emploi, ni aux études, ni en formation.

Ces jeunes sont donc « hors » du marché du travail sous l'effet de l'un de ces trois phénomènes. Ce qui influence aussi le taux de chômage des jeunes de manière globale.

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Dans un communiqué de presse, l'Institut pour un développement durable note que le nombre de jeunes à Bruxelles et en Wallonie augmente régulièrement et devrait continuer à le faire jusqu'en 2020. Pourtant, l'IDD fait remarquer que depuis 2000, «  le nombre de jeunes demandeurs d'emploi (DEI) a fluctué relativement peu. En Wallonie, le nombre de DEI de 18-29 ans est même inférieur en 2013 à celui de 2000. »
Comment expliquer ce constat ? Pour Philippe Defeyt, administrateur à l'Institut, on peut expliquer ce constat par trois phénomènes :

la baisse de la proportion de jeunes à l'emploi : le nombre d'emplois de jeunes de 20 à 24 ans sur le territoire Wallonie-Bruxelles est passé de 2000 à 2013 de 105.000 à 97.000 unités ;
l'augmentation tendancielle de la proportion de jeunes poursuivant des études : cette augmentation touche aussi les 25-29 ans, reflet de l'allongement de la période des études et d'un plus grand nombre de parcours plus "chaotiques" dans l'enseignement supérieur ;
l'augmentation régulière des NEET's - Not in education, employment or training , acronyme qui désigne les jeunes qui ne sont ni à l'emploi, ni aux études, ni en formation.

Ces jeunes sont donc « hors » du marché du travail sous l'effet de l'un de ces trois phénomènes. Ce qui influence aussi le taux de chômage des jeunes de manière globale.

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Julien Winkel

Julien Winkel

Journaliste (emploi et formation)

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