L’action sociale des CPAS est-elle menacée? Confrontés à une augmentation des besoins, parallèlement à une injonction de faire des économies, les CPAS ne semblent pas loin de craquer. Alter Échos et les Échos du crédit y consacrent leur dernier dossier (lire aussi Les Échos du crédit n°49 «Médiateurs de dettes, un long fleuve…?» et les articles sur le quotidien de la médiation de dettes en ville ou en campagne.
Au fil du temps, le nombre de bénéficiaires du revenu d’intégration sociale en Belgique n’a fait que croître, passant de 81.442 en 2003 à 126.645 en 2015. Cette dernière année ayant connu une véritable explosion, avec un taux de croissance moyen de 12,4% par rapport à 2014! Tous craignent aujourd’hui une baisse de la qualité du travail ainsi que la suppression d’aides et de services sociaux, qui ferait faire aux CPAS une volte-face en les confinant à nouveau dans leur mission première d’octroi de l’aide financière. (Lire «Finances des CPAS: action sociale en péril»)
Les CPAS vont mal. Et pas seulement leurs finances. Beaucoup de travailleurs sociaux ont mal à leur CPAS et à l’image qu’ils ont (avaient) de leur métier. (Lire notre article: «Avis de tempête sur le travail social».)
Et pendant ce temps, au nord du pays, se pose la question de leur disparition au sein des communes… (Lire «Les CPAS flamands vont-ils vraiment disparaître?»)