Uber, Airbnb ou... les repair cafés. On ne parle plus que de l’économie collaborative. Mais définir ce phénomène reste très compliqué. Un flou qui n’aide pas toujours à répondre à deux questions lancinantes: faut-il accompagner ce changement ou l’empêcher? Et le secteur social peut-il s’emparer de cette nouvelle donne?
Tout le monde parle de l’économie collaborative. Mais sait-on vraiment ce que c’est? À l’heure où on nous présente cette «nouvelle révolution industrielle» comme un facteur de développement économique ou de disruption du marché du travail, il se trouve peu de monde pour pouvoir objectiver le phénomène. Il faut dire que le foisonnement actuel de projets n’aide pas. Difficile effectivement de trouver un point commun entre Uber et une plateforme internet permettant d’échanger un fer à friser contre un moule à gaufres... Comme le souligne Eric Luyckx, chargé d’éducation permanente au centre Etopia et auteur de nombreuses études sur l’économie collaborative, «on se trouve face à quelque chose de très hybride qui relève aussi bien du pur virtuel, comme les plateformes en ligne et qui n’ont rien d’autre comme proposition que celle de mettre en lien des consommateurs/utilisateurs, à d’autres projets comme les repair cafés où l’on est vraiment dans le concret, le travail physique de réparation et de reconstruction. […] On observe aussi une grande diversité dans les modèle...
La suite de cet article est réservé à nos abonnés
Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne
Déjà abonné ?
Uber, Airbnb ou... les repair cafés. On ne parle plus que de l’économie collaborative. Mais définir ce phénomène reste très compliqué. Un flou qui n’aide pas toujours à répondre à deux questions lancinantes: faut-il accompagner ce changement ou l’empêcher? Et le secteur social peut-il s’emparer de cette nouvelle donne?
Tout le monde parle de l’économie collaborative. Mais sait-on vraiment ce que c’est? À l’heure où on nous présente cette «nouvelle révolution industrielle» comme un facteur de développement économique ou de disruption du marché du travail, il se trouve peu de monde pour pouvoir objectiver le phénomène. Il faut dire que le foisonnement actuel de projets n’aide pas. Difficile effectivement de trouver un point commun entre Uber et une plateforme internet permettant d’échanger un fer à friser contre un moule à gaufres... Comme le souligne Eric Luyckx, chargé d’éducation permanente au centre Etopia et auteur de nombreuses études sur l’économie collaborative, «on se trouve face à quelque chose de très hybride qui relève aussi bien du pur virtuel, comme les plateformes en ligne et qui n’ont rien d’autre comme proposition que celle de mettre en lien des consommateurs/utilisateurs, à d’autres projets comme les repair cafés où l’on est vraiment dans le concret, le travail physique de réparation et de reconstruction. […] On observe aussi une grande diversité dans les modèle...