Le transport à vélo doit faire du volume pour être rentable et pouvoir concurrencer les grandes plateformes de distribution. Les Coursiers mosan et montois joignent leurs efforts en créant Le Coursier wallon. Une coopérative qui transporte du lourd et entend peser sur le marché.
Lundi matin, 10 heures, 6 °C. Six litres de soupe sortent des cuisines d’une entreprise de formation par le travail du centre de Namur. Ils doivent être livrés 750 mètres plus loin dans une petite école maternelle. La distance est trop longue pour qu’on envoie la soupe à pied. Mais elle est bien trop courte pour justifier le recours à une camionnette, qui pourrait être tentée de se garer sur un trottoir et de polluer l’air mosan. La solution porte un gilet jaune, un casque et des gants de ski. David embarque les thermos à l’avant de son biporteur et, quelques minutes plus tard, cette affaire de soupe est réglée. Sans retard, sans particules fines et sans un coup de klaxon.
Dans une ville de taille moyenne, on compte un million de trajets par jour, dont 490.000 destinés au transport de marchandises.
Le Coursier wallon, service de transport à vélo, est une toute jeune coopérative, lancée en juin dernier. Elle résulte de la fusion entre le Coursier mosan, fondé à Namur par Jérôme Robert, et le Coursier montois, créé à Mons par Olivier Bringard. Les deux transporteurs ont décidé de joindre leurs efforts et ...
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Le transport à vélo doit faire du volume pour être rentable et pouvoir concurrencer les grandes plateformes de distribution. Les Coursiers mosan et montois joignent leurs efforts en créant Le Coursier wallon. Une coopérative qui transporte du lourd et entend peser sur le marché.
Lundi matin, 10 heures, 6 °C. Six litres de soupe sortent des cuisines d’une entreprise de formation par le travail du centre de Namur. Ils doivent être livrés 750 mètres plus loin dans une petite école maternelle. La distance est trop longue pour qu’on envoie la soupe à pied. Mais elle est bien trop courte pour justifier le recours à une camionnette, qui pourrait être tentée de se garer sur un trottoir et de polluer l’air mosan. La solution porte un gilet jaune, un casque et des gants de ski. David embarque les thermos à l’avant de son biporteur et, quelques minutes plus tard, cette affaire de soupe est réglée. Sans retard, sans particules fines et sans un coup de klaxon.
Dans une ville de taille moyenne, on compte un million de trajets par jour, dont 490.000 destinés au transport de marchandises.
Le Coursier wallon, service de transport à vélo, est une toute jeune coopérative, lancée en juin dernier. Elle résulte de la fusion entre le Coursier mosan, fondé à Namur par Jérôme Robert, et le Coursier montois, créé à Mons par Olivier Bringard. Les deux transporteurs ont décidé de joindre leurs efforts et ...