Un parc immobilier moins énergivore fait partie des défis majeurs posés à la Région de Bruxelles-Capitale en matière de logement. La crise actuelle renforce cet enjeu avec des factures d’énergie qui ont grimpé de manière insolente ces derniers mois. Alter Échos s’est penché sur ces passoires énergétiques, et à travers elles sur la précarité énergétique qui touche un.e Bruxellois.e sur quatre et autant de situations où l’insuffisance des revenus et le mauvais état du logement favorisent la précarité énergétique.

Dans ce contexte, les locataires, les personnes âgées, les familles monoparentales et les femmes sont donc les catégories plus vulnérables. Et la précarité énergétique est un cercle vicieux : moins on a de moyens, moins on profite des programmes d’accompagnement et d’utilisation rationnelle de l’énergie qui se sont succédé ces dernières années… Sans parler des démarches administratives souvent rébarbatives, parfois excluantes pour pouvoir bénéficier d’investissements économiseurs d’énergie. Résultat : malgré les différents programmes de rénovation permettant d’améliorer l’état du logement pour le rendre moins énergivore, nombre de locataires et propriétaires bruxellois continuent à vivre dans une passoire énergétique.