D’aucuns déplorent la défiance des citoyens envers la politique, voire envers la démocratie représentative. Face au système en place, à ses petits jeux de pouvoir, mais aussi à ses accointances avec le monde économique, certains mouvements citoyens héritiers des «nouveaux mouvements sociaux» des années 1960-70 rompent – jusqu’à un certain point en tout cas – avec le militantisme de parti ou syndical. Sur fond de crise économique, ces groupes tentent de mobiliser et de rassembler les foules pour faire entendre leur voix.
De l’autre côté, à tous les étages, le monde politique intègre peu à peu ces critiques à la démocratie représentative en créant de nouveaux mécanismes de consultation qui ont pour but d’associer de manière plus directe le citoyen à la décision politique.
Mais, de part et d’autre, le citoyen «lambda» est-il vraiment concerné, touché par ces (pas si nouvelles) formes de participation? Et surtout, ces dernières ont-elles une véritable force de frappe ou ne sont-elles que de nouvelles occasions pour se bercer d’illusions?…
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