Il était une fois… Et c’est alors que nos livres d’histoire relatent la venue, en Belgique, de milliers d’immigrés turcs et marocains pour travailler dans nos mines. Ce que nos livres ne racontent sans doute pas, c’est l’éclosion, avec cette nouvelle immigration, d’un tissu associatif musulman dont les contours se sont modifiés avec les années, selon l’évolution de la place qu’ont prise ces communautés dans notre pays.
À Bruxelles, ces associations, dès lors qu’elles affichaient leur étiquette musulmane, n’ont jamais vraiment bénéficié du soutien des pouvoirs publics. Déconnexion? Méconnaissance? Méfiance réciproque? Pour comprendre les raisons de ce blocage, lisez «Qui a peur de l’associatif musulman?»
À Verviers, ville dotée d’une importante communauté musulmane, un maillage d’associations a germé autour des mosquées, lui aussi dépourvu de tout financement public. Par les temps qui courent, s’appuyer sur cet associatif musulman ne permettrait-il pas de proposer de nouvelles «perspectives citoyennes» et d’éviter un certain repli sur soi? Réponse dans l’article «Verviers en quête du vivre-ensemble».
Pour Corinne Torrekens, qui a étudié de près cet associatif musulman et qui nous en dépeint le paysage, il faut aujourd’hui «prendre le risque de faire confiance». Lire: «Corinne Torrekens: ‘L’associatif musulman est difficilement soutenu’».
Le sommaire complet de l’Alter Echos 418 (février 2016)