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Regard critique · Justice sociale

Salariat

Salarié et indépendant? C’est – presque – possible

Être salarié tout en travaillant de façon autonome ? Dies, une structure regroupant notamment trois « coopératives de salariés », permet de réaliser ce petit tour de passe-passe.

Des salariés devenus indépendants, soit des personnes sous contrat et sans patron, le carrousel des statuts tourne fou ?

Être salarié tout en travaillant de façon autonome? Dies, une structure regroupant notamment trois «coopératives de salariés», permet de réaliser ce petit tour de passe-passe.
En Belgique on n’a pas toujours beaucoup de moyens, mais on n’hésite pas à bricoler. Une remarque qui concerne aussi tout ce qui touche aux méandres des politiques de l’emploi. Prenons un exemple: entre le statut de salarié et celui d’indépendant, il n’existe pas à l’heure actuelle de «troisième voie» permettant à certaines personnes de travailler de manière autonome tout en gardant notamment leur droit au chômage. Face à cette situation, leur choix est donc simple: soit elles optent pour le statut d’indépendant, mais perdent alors leur protection sociale; soit elles optent pour le statut de salarié... mais ne sont dès lors plus des travailleuses «autonomes».
C’est dans ce contexte que certaines solutions se sont développées, en se glissant parfois dans les zones grises de la loi, là où viennent se réfugier les projets auxquels personne n’avait jamais songé. Il en va ainsi de Dies, une «coopérative d’emploi à finalité sociale». Une précision: Dies n’existe pas en tant que telle. Il s’agit plutôt d’une coupole réunissant trois coopératives de salariés et une coopérative d’indépendants. Créée il y a 12 ans, Dies a connu des débuts difficiles avant de rencontrer un petit succès, toujours discret, depuis quel...

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Être salarié tout en travaillant de façon autonome? Dies, une structure regroupant notamment trois «coopératives de salariés», permet de réaliser ce petit tour de passe-passe.
En Belgique on n’a pas toujours beaucoup de moyens, mais on n’hésite pas à bricoler. Une remarque qui concerne aussi tout ce qui touche aux méandres des politiques de l’emploi. Prenons un exemple: entre le statut de salarié et celui d’indépendant, il n’existe pas à l’heure actuelle de «troisième voie» permettant à certaines personnes de travailler de manière autonome tout en gardant notamment leur droit au chômage. Face à cette situation, leur choix est donc simple: soit elles optent pour le statut d’indépendant, mais perdent alors leur protection sociale; soit elles optent pour le statut de salarié... mais ne sont dès lors plus des travailleuses «autonomes».
C’est dans ce contexte que certaines solutions se sont développées, en se glissant parfois dans les zones grises de la loi, là où viennent se réfugier les projets auxquels personne n’avait jamais songé. Il en va ainsi de Dies, une «coopérative d’emploi à finalité sociale». Une précision: Dies n’existe pas en tant que telle. Il s’agit plutôt d’une coupole réunissant trois coopératives de salariés et une coopérative d’indépendants. Créée il y a 12 ans, Dies a connu des débuts difficiles avant de rencontrer un petit succès, toujours discret, depuis quel...

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Julien Winkel

Julien Winkel

Journaliste

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