Le 25 février, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté la note d’orientation Jeunesse pour la législature. Trois points forts sont mis en avant par Isabelle Simonis. Comme une mise en bouche avant son interview à paraître dans le prochain numéro d’Alter Échos.
La politique jeunesse a sa note d’orientation. Le 25 février, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles l’a adoptée… neuf mois après les élections.
Ces derniers temps la ministre de la Jeunesse, Isabelle Simonis, a consulté tous azimuts pour sonder un secteur parfois bouillonnant. Pour rappel, ce «secteur» jeunesse comprend les maisons et centres de jeunes, les centres d’information jeunesse, les mouvements de jeune (type scouts, etc.) et les organisations de jeunesse.
La note servira donc de boussole pendant ces quatre prochaines années. Elle est intitulée «Les jeunes, ces citoyens avec des droits et des devoirs».
Comme dans toute note d’intention on trouve une série de mots-clés, «transversalité», «participation», «responsabilité».
Mais aussi des éléments très concrets qui sont d’ailleurs mis en avant dans le communiqué de presse accompagnant la note.
La nouvelle ministre propose de définir le «vivre-ensemble» à travers l’organisation d’un forum participatif jeunesse qui constituera le «véritable ADN de la législature».
Le deuxième «axe majeur» d’Isabelle Simonis, c’est de nouer des contacts avec les communes pour les encourager à «adopter une politique locale de jeunesse».
Enfin, la ministre s’engage à réviser les dispositifs législatifs. Une décision importante car le décret sur les centres et maisons de jeunes, adopté en 2000, n’a jamais été évalué alors qu’il est censé l’être tous les cinq ans. Pour beaucoup d’observateurs… un dépoussiérage s’impose, voire même une refonte de fond en comble.
Le prochain numéro d’Alter Échos sera l’occasion de plonger la tête la première dans la politique Jeunesse avec, notamment, une longue interview d’Isabelle Simonis (qui évoquera aussi l’enseignement de promotion sociale) et un petit rappel de la situation d’un secteur extrêmement complexe à comprendre, même pour les spécialistes les plus en vue de l’associatif belge.