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Regard critique · Justice sociale

Des dossiers de demande de subvention aux grilles d’évaluation, le secteur associatif croule sous le poids de la paperasse. Derrière cette surcharge administrative s’immisce une nouvelle forme de gestion publique, où règnent logique de résultats, mise en concurrence, réduction des coûts, vision à court terme. Des mécanismes gommant le sens des actions menées par les travailleurs de terrain.
De nos jours, pour obtenir des financements, une association doit rarement «juste» rendre un petit dossier bien ficelé. La plupart du temps, il lui faudra prendre connaissance d’un guide de bonnes pratiques pour remplir comme il se doit le dossier à remettre aux pouvoirs subsidiants. Il lui faudra trouver les mots justes, entrer dans les cases prévues à cet effet, biffer les mentions inutiles. Il lui faudra remplir des grilles d’évaluation, remettre des documents justificatifs. Et assortir le tout d’un rigoureux budget. Une paperasserie s’additionnant à d’autres, liées à l’aide à l’emploi notamment. Et à des recherches de subsides supplémentaires. Au besoin, l’association adaptera peut-être aussi son organisation en interne, à coups de tableaux de gestion du temps et autres outils pour mesurer, quantifier, évaluer…
Le secteur associatif doit plus que jamais rendre des comptes. Et il le fait pour des raisons louables, brandies par les pouvoirs publics: bonne gouvernance, transparence, efficac...

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Des dossiers de demande de subvention aux grilles d’évaluation, le secteur associatif croule sous le poids de la paperasse. Derrière cette surcharge administrative s’immisce une nouvelle forme de gestion publique, où règnent logique de résultats, mise en concurrence, réduction des coûts, vision à court terme. Des mécanismes gommant le sens des actions menées par les travailleurs de terrain.
De nos jours, pour obtenir des financements, une association doit rarement «juste» rendre un petit dossier bien ficelé. La plupart du temps, il lui faudra prendre connaissance d’un guide de bonnes pratiques pour remplir comme il se doit le dossier à remettre aux pouvoirs subsidiants. Il lui faudra trouver les mots justes, entrer dans les cases prévues à cet effet, biffer les mentions inutiles. Il lui faudra remplir des grilles d’évaluation, remettre des documents justificatifs. Et assortir le tout d’un rigoureux budget. Une paperasserie s’additionnant à d’autres, liées à l’aide à l’emploi notamment. Et à des recherches de subsides supplémentaires. Au besoin, l’association adaptera peut-être aussi son organisation en interne, à coups de tableaux de gestion du temps et autres outils pour mesurer, quantifier, évaluer…
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Des dossiers de demande de subvention aux grilles d’évaluation, le secteur associatif croule sous le poids de la paperasse. Derrière cette surcharge administrative s’immisce une nouvelle forme de gestion publique, où règnent logique de résultats, mise en concurrence, réduction des coûts, vision à court terme. Des mécanismes gommant le sens des actions menées par les travailleurs de terrain.
De nos jours, pour obtenir des financements, une association doit rarement «juste» rendre un petit dossier bien ficelé. La plupart du temps, il lui faudra prendre connaissance d’un guide de bonnes pratiques pour remplir comme il se doit le dossier à remettre aux pouvoirs subsidiants. Il lui faudra trouver les mots justes, entrer dans les cases prévues à cet effet, biffer les mentions inutiles. Il lui faudra remplir des grilles d’évaluation, remettre des documents justificatifs. Et assortir le tout d’un rigoureux budget. Une paperasserie s’additionnant à d’autres, liées à l’aide à l’emploi notamment. Et à des recherches de subsides supplémentaires. Au besoin, l’association adaptera peut-être aussi son organisation en interne, à coups de tableaux de gestion du temps et autres outils pour mesurer, quantifier, évaluer…
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Céline Teret

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