La vie sexuelle et affective des personnes handicapées mentales n'est plus un tabou. La procréation ? Il est un pas que nos sociétés ne franchiraient pas...
Il est des questions dont les réponses sont difficiles à apporter. Parce qu'elles touchent à des enjeux multiples. Parce qu'elles émanent de situations et de personnes diverses et singulières. La stérilisation des personnes handicapées mentales est l'une d'elles. Elle met en conflit des aspects juridiques, éthiques et sociétaux. En leur sein, les acteurs voient leurs droits et libertés confrontés. Malgré cela, il faut pouvoir les concilier...
La stérilisation, atteinte aux droits fondamentaux ?
Afin de pérenniser les pratiques, d'éviter les dérives et d'assurer le respect de la dignité et de l'intégrité physique et mentale des handicapés mentaux, le cadre normatif et juridique est essentiel. A cet égard, « il est primordial que soient déterminées les conditions dans lesquelles la stérilisation peut s'effectuer », insistait déjà en 1998, le Comité consultatif de bioéthique1 (SPF santé), année de son dernier avis. Depuis lors, le statut civil relatif à la protection des malades mentaux n'a pas changé. « Rien n'existe au niveau juridique », précise Nicole Gallus2, chargée de cours à l'Université libre de Bruxelles (ULB) et avocate. Notons toutefois que la Belgique est partie de la Convention internationale de New York sur la...
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La vie sexuelle et affective des personnes handicapées mentales n'est plus un tabou. La procréation ? Il est un pas que nos sociétés ne franchiraient pas...
Il est des questions dont les réponses sont difficiles à apporter. Parce qu'elles touchent à des enjeux multiples. Parce qu'elles émanent de situations et de personnes diverses et singulières. La stérilisation des personnes handicapées mentales est l'une d'elles. Elle met en conflit des aspects juridiques, éthiques et sociétaux. En leur sein, les acteurs voient leurs droits et libertés confrontés. Malgré cela, il faut pouvoir les concilier...
La stérilisation, atteinte aux droits fondamentaux ?
Afin de pérenniser les pratiques, d'éviter les dérives et d'assurer le respect de la dignité et de l'intégrité physique et mentale des handicapés mentaux, le cadre normatif et juridique est essentiel. A cet égard, « il est primordial que soient déterminées les conditions dans lesquelles la stérilisation peut s'effectuer », insistait déjà en 1998, le Comité consultatif de bioéthique1 (SPF santé), année de son dernier avis. Depuis lors, le statut civil relatif à la protection des malades mentaux n'a pas changé. « Rien n'existe au niveau juridique », précise Nicole Gallus2, chargée de cours à l'Université libre de Bruxelles (ULB) et avocate. Notons toutefois que la Belgique est partie de la Convention internationale de New York sur la...