#Activation
JDI : Introduction
Ce mercredi 22 octobre 2008, la septième édition de la « Journée des insertions » s’est tenue à Jemeppe-sur-Meuse, sur le site « Campus 2000 »de la Haute École de la Province de Liège. Initiative bisannuelle portée par le CPAS de Liège et l’asbl Vaincre la pauvreté, elle s’appuie sur de nombreuxpartenaires (Province de Liège, Fédération des CPAS de Wallonie, etc.).
Coup d'accélérateur à l'activation des chômeurs : attention au surrégime ?
La réforme du plan d’activation des chômeurs concoctée par Joëlle Milquet (CDH), ministre fédérale de l’Emploi1, devrait bientôt devenir uneréalité sur le terrain puisqu’un nouvel accord de coopération avec les Régions est attendu pour la mi-juillet. Au programme : un rôle accru donné aux servicesrégionaux (Forem, Actiris et VDAB) et des délais de convocation des chômeurs (fortement) raccourcis. Si les syndicats semblent acquiescer tout en s’inquiétant du manque demoyens alloués à la mise en place de la réforme, le MR exige quant à lui un plan « plus ambitieux ». La Plate-forme contre le plan de chasse auxchômeurs2, de son côté, appelle les Régions wallonne et bruxelloise à ne pas « sacrifier les chômeurs sur l’autel communautaire»…
Activation musclée des chômeurs aux Pays-Bas
À Rotterdam, les demandeurs d’emploi qui refusent plusieurs formations ou plusieurs offres d’emploi de suite reçoivent un ultimatum : soit ils acceptent le job que leurpropose la municipalité, soit ils perdent une partie de leur allocation.
Le CSCE critique la note de politique générale pour l’emploi
Y aurait-il deux lectures possibles des chiffres relatifs à l’emploi et au chômage selon que l’on se trouve du côté de Joëlle Milquet, nouvelle ministrefédérale de l’Emploi1, ou dans le camp du Collectif solidarité contre l’exclusion (CSCE)2 ? À l’heure où l’élue CDH joue la carte dupositivisme pour la défense de sa note de politique générale pour l’emploi, le CSCE, lui, vient de publier un rapport dénonçant les abus et mensongesprésumés du plan d’activation des chômeurs…
Plan d'activation : évaluations croisées
La mise en œuvre du Plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs en juillet 2004 avait été assortie d’une promesse de procéder à son évaluationaprès trois ans. Quatre ministres et autant d’années plus tard, cette promesse connaît un début de concrétisation.
L'autonomisation en débat au Centre bruxellois de coordination sociopolitique
« Autonomisation et responsabilisation des individus : qu’est-ce qui ne va pas ? » À en juger par le public nombreux qui assistait à la dernière « rencontreirisée » du CBCS (Centre bruxellois de coordination sociopolitique), ce 11 février, la question faisait écho aux préoccupations de nombreux travailleurs du champsocial bruxellois.
La Région adopte un Plan pour l'emploi des jeunes bruxellois
35 % ! C’est, bon an mal an, le taux de chômage des jeunes en Région bruxelloise depuis 2005. Pas étonnant, donc, que le gouvernement bruxellois ait décidéd’adopter, à l’initiative de son ministre-président, Charles Picqué (PS), et de son ministre de l’Économie et l’Emploi, Benoît Cerexhe (CDH), un Plan pour l’emploides jeunes. Ayant reçu le soutien des interlocuteurs sociaux, il se décline en cinq axes et vingt-six mesures, qui constituent soit un approfondissement de politiques existantes, soitdes dispositions nouvelles.
Les carnets d'un garde-chasse : une autre vision de l'activation
On n’en finit plus d’attendre une évaluation qualitative du Plan d’activation et de suivi des chômeurs – alias Plan d’activation, alias Chasse auxchômeurs. S’il ne s’y substitue évidemment pas, Carnets d’un garde-chasse, le dernier livre de Vincent De Raeve1 a au moins le mérited’apporter un éclairage subjectif assumé, celui d’un accompagnateur syndical, sur ce dispositif, dont les évaluations officielles se sont jusqu’àprésent bornées à un empilement touffu de chiffres.
La localisation de la sécurité sociale comme effet collatéral du « Plan d'activation »
Le Plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs (PAS) n’en finit pas de produire des conséquences, non seulement sur les chômeurs eux-mêmes, mais également surdes institutions qui pouvaient s’en penser immunisées. Derniers en date : les CPAS wallons.
Tenir compte de la stigmatisation dans les politiques d'emploi
Sur le plan scientifique, les différents dispositifs d’activation et d’insertion socioprofessionnelle avaient jusqu’ici fait l’objet de regards essentiellement sociologiques,économiques ou politologiques, principalement inspirés par le désir d’en évaluer l’efficience ou d’en comprendre le mécanisme de mise en œuvre, depuis leniveau international et européen jusqu’au régional. Peu nombreuses étaient les études qui analysaient les ressorts psychosociaux que ces dispositifs activaientauprès des chômeurs eux-mêmes. Ce manque est désormais comblé par un livre collectif, dirigé par Ginette Herman, professeure de psychologie sociale àl’Université catholique de Louvain1.
L'activation vue par les opérateurs d'insertion bruxellois
Quel est l’impact sur le travail des missions locales et des organismes d’insertion socioprofessionnelle, des différents plans d’activation, élaborés auxniveaux fédéral et régional ? Telle était la question au menu de la Commission zonale de la zone nord-est de Bruxelles, ce 11 octobre.
L'ISP passe aussi par l'éducation permanente
Depuis longtemps, les OISP (organisations d’insertion socioprofessionnelle) souhaitent travailler mieux avec et pour un public peu qualifié. Dans cet esprit, la Febisp(Fédération bruxelloise de l’insertion socioprofessionnelle et d’économie sociale d’insertion)1 a rédigé un manifeste pédagogique et aorganisé une journée d’études.