#Aide
Exclus du chômage et des radars sociaux
Que sont devenus les chômeurs exclus des allocations d’insertion? Pourquoi n’ont-ils pas frappé à la porte des CPAS pour être aidés? Tant à Bruxelles qu’en Wallonie, ce sont plusieurs milliers de personnes qui ont disparu des radars sociaux. Pour tenter d’expliquer ce chiffre noir, les CPAS ne peuvent qu’émettre des hypothèses, pas rassurantes.
Un nouveau décret pour les entreprises d’insertion wallonnes
L’objectif du texte est double: accueillir quelques compétences en provenance du fédéral et favoriser le développement du secteur. Mais a-t-il tenu compte de certaines remarques effectuées par la Cour des comptes ?
Des jeunes radicalisés en IPPJ
Une poignée de jeunes dits «radicalisés» sont enfermés en institutions publiques de protection de la jeunesse (IPPJ). Comment travaille-t-on avec eux? Quel est le profil de ces jeunes? L’IPPJ est-elle une réponse adaptée à ces mineurs en révolte?
IEB et IEW : l’associatif doit-il crowdfunder ?
Face à la décrue des moyens publics accordés au secteur associatif, le financement participatif apparaît-il, aux yeux des associations, comme une solution permettant de dégager de nouveaux moyens financiers? Alter Échos a interrogé la coprésidente d’Inter-Environnement Bruxelles (IEB), Chloé Deligne, et le [...]
IEB et IEW : l'associatif doit-il crowdfunder ?
Face à la décrue des moyens publics accordés au secteur associatif, le financement participatif apparaît-il, aux yeux des associations, comme une solution permettant de dégager de nouveaux moyens financiers? Alter Échos a interrogé la coprésidente d’Inter-Environnement Bruxelles (IEB), Chloé Deligne, et le [...]
Particit, un placement de produit socialiste?
En mars dernier, le site Particit était lancé en Fédération Wallonie-Bruxelles. Concrètement, il s’agit d’une plateforme de financement participatif «centrée sur les arts, l’information et la citoyenneté». Un projet présenté comme «unique», mais qui dérange certains acteurs du crowdfunding à cause de sa proximité avec le Parti socialiste.
Le CRIOC, tel le Phénix?
Cela fait plus de trois ans maintenant que la saga du CRIOC se poursuit. L’affaire Vandercammen, du nom de son directeur licencié en 2012, a clairement rejailli sur l’institution. À un point tel que, aujourd’hui, on annonce la liquidation du CRIOC et le licenciement des vingt-deux membres du personnel, restés dans l’expectative depuis. L’espoir subsiste de créer un nouvel organisme reprenant une partie des missions et du personnel de l’ancienne fondation qui n’a pas cessé ses activités durant cette période troublée. Mais, pour cela, il faut un accord du monde politique et des organisations de consommateurs.
L’accueil familial d’urgence, un soutien aux familles bousculées
N°15 Crise familiale, problèmes psychologiques, violence, toxicomanie… Chaque année, l’AFU – pour « accueil familial d’urgence » – gère plus de 500 cas d’enfants confrontés à une situation de danger, de crise ou d’urgence au sein de leur propre [...]
Toute première fois pour le Forem
Quatre compétences viennent d’être transférées du fédéral vers le Forem. Elles sont «petites», mais ce sont les premières.
Aidants proches: «Après la loi, on fait quoi?»
Rendre financièrement accessibles des services tels que la garde à domicile ou l’accueil temporaire pour permettre aux aidants proches de s’offrir un peu de répit, plutôt que de leur allouer une allocation. Telle est la piste prônée par la Ligue des familles lors d’un colloque organisé à Bruxelles le 21 avril rassemblant mondes politique et associatifs.
Philippe Batifoulier : «Le patient est dorénavant considéré comme responsable de son sort»
«Chacun reconnaît le rôle capital de santé dans le bien-être. C’est pourquoi les soins de santé ne sont pas des biens comme les autres. Pourtant, comme pour acquérir d’autres biens de consommation, on peut désormais venir à s’endetter pour accéder aux soin.» Tel est le constat de Philippe Batifoulier dans son dernier ouvrage «Capital santé, quand le patient devient client» (La Découverte, 2014) par rapport au système de soins de santé français, qui n’échappe pas à la privatisation observée aux États-Unis. Le professeur d’économie politique à l’université Paris-Ouest Nanterre-La Défense et membre du collectif des Economistes atterrés place le patient au centre de son ouvrage, un patient devenu client d’ un système censé le protéger. «La maladie n’est plus seulement une épreuve physique et morale, Elle est devenue une épreuve financière», écrit-il. L’auteur aborde aussi les réformes de privatisation de la santé française, qui loi n de réduire les dépenses comme elles prétendent le faire, augmentent la dépense publique. Pour lui, d’autres pistes sont à emprunter, qui replacent le patient, la solidarité et la santé publique au cœur des priorités.
Prisons: des services pour la réinsertion des détenus totalement insuffisants
10 ans après l’adoption de la loi dite « loi de principes » dont l’objectif était d’encourager la réinsertion et lutter contre la récidive via un plan de détention, où en est-on ? La Caap, Concertation des associations actives en prison, fait l’état des moyens mis en œuvre dans nos prisons pour favoriser la réinsertion des détenus. Le constat est alarmant.