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Regard critique · Justice sociale

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Contrat de Ville: 25 projets dans huit quartiers liégeois

Via la consultation des représentants de la population dans les « quartiers à difficultés », le collège liégeois dit jouer sacrédibilité.

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L’Ancre, un service de gardes-malades de nuit au CPAS de Saint-Ghislain

Le 23 septembre, le CPAS de Saint-Ghislain1 inaugurait son nouveau service insertion et par la même occasion un service de proximité à l’attention de sesusagers. Un projet qui s’inscrit directement dans le cadre de l’Accord de coopération relatif à l’économie sociale conclu en 2000 par l’Étatfédéral, les Régions et la Communauté germanophone. Le service en question est un service de gardes-malades, baptisé « L’Ancre ». Mis sur pied etsubsidié à la suite d’un appel à projets lancé par l’ex-ministre wallonnie de l’Emploi, Marie Arena, dans le cadre de l’économie sociale(intégration de personnes précarisées par des formations qualifiantes), le service de gardes-malades de nuit est né d’une double nécessité. D’unepart, la volonté du Conseil de l’Aide sociale saint-ghislainois de favoriser l’engagement de minimexés (57 Articles 60 sont actuellement au travail à Saint-Ghislain),principalement des femmes, espérant obtenir une formation qualifiante, dans des délais rapides2. D’autre part, le constat de carence en matièred’encadrement social, pour les personnes âgées, la nuit, période propice au sentiment d’insécurité, d’isolement et dedépendance3.

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Pluri-services Mons Borinage : le service à domicile par Internet et pour tous

Prendre son temps. Une notion qui tend aujourd’hui à disparaître tandis que notre rythme quotidien s’accélère en fonction de nos besoins toujours plusnombreux. Dans ce canevas d’une société en constante prise de vitesse, il est important de ne pas créer de fossé vis-à-vis d’une population moinsautonome, ralentie par le vieillissement, le handicap, la maladie. C’est la raison pour laquelle a vu le jour, en août 2002, une plate-forme de services de proximité dans larégion montoise : Pluri Services Mons-Borinage. Sa particularité : l’offre de services à domicile et la possibilité de prendre commande en ligne surInternet1.

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Titres-services : premiers agréments et premières embauches en Wallonie

Le titre-services commence à se vendre. Les premiers agréments suivent en Wallonie, tandis qu’on attend toujours les premières demandes en Région bruxelloise.Tour d’horizon du démarrage effectif d’une politique dont la gestation aura pris trois ans.

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L’EFT " 1001 choses à faire " fête ses 20 ans

L’entreprise de formation par le travail (EFT) liégeoise  » 1001 choses à faire « 1 a entamé ses activités en 1983, dans l’objectif de former etinitier les jeunes aux métiers du bâtiment (maçonnerie, menuiserie, carrelage…) Le président, Benoît Drèze, note qu’à l’époque, » le chômage est passé de quelque 100.000 à 500.000 unités, touchant de plein fouet les jeunes non qualifiés « . On n’a pas tous les jours 20 ans… Lebilan de cet anniversaire? L’EFT vise un public âgé de 18 à 30 ans, doté au maximum d’un diplôme de l’enseignement primaire. Aujourd’hui, 62%des stagiaires sont belges et 38% étrangers. À l’entrée, 37% ne disposent d’aucune ressource (sont à charge ou passent à travers les mailles del’administration), 26% bénéficient du revenu d’intégration, 22% sont en stage d’attente et 15% chômeurs indemnisés. En 20 ans, plus de 700 jeunesont été formés, dont 60% ont trouvé du travail ou ont entrepris une formation plus pointue :  » Un bilan positif, note Benoît Drèze, car la moyenne du secteurest de 42% « . Après la formation, les stagiaires bénéficient d’un suivi de 6 mois.

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Les CASG interrogent les CPAS bruxellois sur leurs pratiques

Tous les deux ans, les dix centres d’action sociale globale (CASG – anciennement centres de service social) bruxellois francophones publient un rapport qu’ils concoctent ensembleet qui relate les collaborations que la législation exige qu’ils mènent ensemble. Le troisième rapport a été publié fin février. Il est presqueentièrement consacré à l’action des CPAS bruxellois1.

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Lire et Écrire Namur possède un service d’écrivain public

« Un adulte sur dix en Belgique éprouve des difficultés de lecture et d’écriture ». Cette petite phrase est le constat repris en bannière par lemouvement Lire et Écrire. Mission : agir pour le droit à une alphabétisation de qualité pour tous. Sensibiliser et interpeller l’opinion publique et les pouvoirspublics, multiplier des lieux de formation accessibles et adaptés aux adultes, rechercher des moyens et des structures de lutte contre l’illettrisme sont les objectifs del’association. En pratique, les actions prendront des colorations particulières selon les régions.

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Une Banque carrefour favorise les PPP pour la requalification urbaine en Wallonie

Le 14 octobre, la Banque carrefour de la requalification urbaine a vu officiellement le jour. Sa mission consiste à favoriser les partenariats publics-privés (PPP) dans les projetsde revitalisation de noyaux d’habitat. Plus précisément, elle vise « à mieux informer les acteurs tant publics que privés des possibilités departenariat que leur ouvrent les outils juridiques et administratifs existants ainsi que des aides que la Région wallonne peut leur apporter en cette matière. » Cette initiatives’inscrit dans le cadre du CAWA (Contrat d’avenir pour la Wallonie actualisé). Elle réunit quatre acteurs : la Confédération wallonne de la construction(CWC)1, la Société wallonne du logement (SWL)2, l’Union des Villes et Communes de Wallonie (UVCW)3 et la Division de l’Aménagement etde l’Urbanisme de la Direction générale de l’aménagement du territoire, du logement et du patrimoine (DGATLP)4.

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Reconversion de sites d’activité économique désaffectés en zones d'habitat à Jambes et Theux

Le 4 septembre, le gouvernement wallon a marqué son accord concernant l’octroi de subventions visant à assainir ou à rénover trois sites d’activitééconomique désaffectés (SAED), sur proposition de Michel Foret, ministre régional de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme et del’Environnement1. Les trois SAED visés sont : « Établissements Neu » à Arlon, « Menuiserie » à Jambes (Namur) et « Salle communale» à Theux. Le montant total des subventions s’élève à 868 580 euros. Les sites de Jambes et de Theux seront reconvertis en zones d’habitat.

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Le Code wallon du logement est en voie de modification

Depuis ce 18 mars, les parlementaires wallons examinent en commission un projet de décret modifiant le Code wallon du logement et l’article 174 du Code wallon del’aménagement du territoire, de l’urbanisme et du patrimoine. L’objectif premier de ce texte concerne la restructuration du secteur du crédit hypothécairesocial et la redéfinition du rôle des acteurs concernés : la Société wallonne du crédit social (SWCS), la Société wallonne du logement (SWL) etle Fonds du logement des familles nombreuses de Wallonie (FLFNW).

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Les étudiants émargeant au CPAS sont-ils condamnés à « jober » l’été ?

Le 26 juin, la Fédération des étudiants francophones (FEF)1 et le Comité de défense des usagers du CPAS (CEDUC)2 ont organisé uneconférence de presse commune concernant le respect des droits des étudiants émargeant au CPAS. Pour eux, la nouvelle loi sur l’intégration est trop axée surla mise au travail et ne tient pas assez compte des intérêts des étudiants.

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Demandeurs d'asile : les petits boulots dans les centres d'accueil bientôt réglementés

Ces derniers jours, la Croix-Rouge1 a connu plusieurs grèves, d’abord tournantes, ensuite générale, dans ses différents centres d’accueil pour demandeursd’asile. En cause : le licenciement pour faute grave par le directeur de la Croix-Rouge, Jean-Pierre Arnould, de quatre employés : le directeur du département « accueil desréfugiés » et trois personnes du centre d’accueil « Le Merisier » de Fraipont (province de Liège) dont le directeur. À l’origine du conflit : un auditqui aurait révélé l’exploitation des demandeurs d’asile dans de gros travaux de réaménagement au centre de Fraipont. Selon le directeur de l’associationhumanitaire, alors que plusieurs sociétés étaient concernées par ces importants travaux de réaménagement, des résidents auraient étéexploités de façon régulière pour livrer des prestations lourdes, notamment dans la construction. « Pourtant, ils n’ont le droit de ne réaliser que destravaux de petits entretiens tels que du nettoyage et du jardinage pour gagner de l’argent de poche. Des demandeurs d’asile ont effectué des milliers d’heures de travail sur le chantier et ce,en dehors de toute protection sociale et dans des conditions de sécurité précaire » 2.