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Séparation linguistique des centres fermés pour mineurs à Everberg et Florennes
Ce 3 mai, fédéral et Communautés signaient un protocole d’accord pour la création de deux centres fédéraux fermés. Il s’agit en faitd’une création et d’une extension de site. En effet, comme annoncé à la suite de la réforme de la loi de protection de la jeunesse (loi de 65), s’ouvriraà Florennes un centre fermé pour jeunes. La nouveauté est que ses pensionnaires seront exclusivement francophones. Tandis qu’Everberg accueillera plus de jeunesnéerlandophones.
Le Relais social urbain namurois prêt pour cet été
Bientôt, les acteurs publics et privés du travail social de Namur et environs pourront se coordonner grâce à la mise sur pied d’un relais social urbain. Plusieurs projets– encore en chantier – viseront à répondre aux besoins des personnes en situation d’exclusion. Alter Echos a rencontré trois partenaires de ce réseau : leCPAS de la Ville de Namur1, le Resto du coeur2 et le Centre de service social3.
L’aide à la jeunesse au cœur des débats de société
L’Interfédérations de l’aide à la jeunesse1 a voulu se pencher un moment sur les convictions, les combats communs, partagés par les onzefédérations qui la compose. Un document publié ce mois d’avril donne à lire ses positions quant aux débats qui traversent le secteur.
Mais il dépasse aussi les frontières de l’aide à la jeunesse. Pour aborder ce qu’elle nomme des « défis sociaux » en matière d’emploi,de logement, d’enseignement ; pour parler de « commande sociale », d’ « activation »… L’Interfédérations e(a)ncre ainsi ce qui faitconsensus en son sein. Alors que, depuis quelques mois déjà, elle investit dans un travail de concertation conséquent, autour des mesures proposées au printemps 2006, parla ministre de tutelle, Catherine Fonck. Et ce à l’heure où le regroupement a sollicité des rencontres avec chacun des présidents de parti.
Forem, Orbem et VDAB : Les acteurs administratifs au travail
Mesure fédérale, le PAS est effectivement mis en œuvre par l’Onem dans sa dimension de contrôle et, le cas échéant, de sanction àl’égard des demandeurs d’emploi, tandis que ce sont les organismes régionaux, VDAB, Forem et Orbem, qui sont chargés de l’accompagnement des demandeursd’emploi. Pour autant, la frontière entre contrôle et accompagnement est loin d’être étanche puisque c’est notamment sur la base des informationstransmises par les organismes régionaux que l’Onem apprécie le degré d’activation du « chômeur-demandeur-chercheur d’emploi ». Cettedéclinaison régionale d’un plan fédéral a fait l’objet, dès le début, de plusieurs polémiques portant sur les différences, voiresur les divergences d’approches et de résultats entre les trois organismes régionaux.
Les activateurs : mettre les chômeurs au travail… sur eux-mêmes
À l’avant-garde de l’État social actif et de ses dispositifs, la mise en œuvre du plan d’accompagnement des chômeurs s’accompagne del’émergence de nouvelles catégories de professionnels de l’action sociale.
Aux dénominations encore plurielles et incertaines, facilitateurs à l’Onem, conseillers d’accompagnement professionnel au Forem, conseillers emploi à l’Orbemet dans les missions locales, « jobcoachers », « agents d’insertion » ou « case manager »,… les agents des dispostifs d’insertion et del’activation dessinent les contours d’un nouvelle catégorie professionnelle.
Le PAS : un échec ? Témoignages de jeunes demandeurs d’emploi
Le PAS vu par trois jeunes chômeurs bruxellois diplômés. Témoignages…
Suite des négociations, pour l’aide en milieu ouvert
Pour rappel, à l’issue du processus d’évaluation qu’ont constitué les carrefours de l’aide à la jeunesse, la nécessité declarifier la spécificité des missions des services d’aide en milieu ouvert (AMO), leur place dans le champ de l’aide à la jeunesse et leurs modalitésd’intervention est apparue essentielle pour le cabinet de la ministre Fonck. Plusieurs documents de travail ont été rédigés en vue de modifierl’arrêté AMO. Les négociations de la dernière réunion avec des représentants du secteur (20/04) semblent pouvoir être de bon augure et apaiser lescraintes nées des premières versions qui allaient bien au-delà de simples clarifications et engendraient certains changements importants des missions des AMO. Changements dontces services n’étaient au départ pas demandeurs. Seule une augmentation de moyens était en fait réclamée.
Les magistrats de la jeunesse dénoncent…
La mobilisation des magistrats francophones de la jeunesse, ce mardi 24 avril à Bruxelles, avait des accents d’exceptionnel. Une manifestation de magistrats, ce n’estdéjà pas légion. Mais en plus, celle-ci comptait sur une participation massive. Juges et substituts de la jeunesse étaient là en nombre, renforcés par laprésence de représentants d’autres secteurs, de l’aide à la jeunesse notamment. Rassemblés à l’initiative de l’Union des magistratsfrancophones de la jeunesse1, ils citent à comparaître les pouvoirs publics et les partis politiques, tirant ainsi « un signal d’alarme cinglant (…)concernant les enfants et les familles à l’égard desquels les magistrats sont trop souvent mis dans l’impossibilité de prendre leurs responsabilitéslégales ».
Flandre : une solution de compromis pour l’accueil flexible et occasionnel à la petite enfance
Cela faisait des mois, sinon des années, que l’on en discutait au sein de l’exécutif flamand, notamment autour de la question des titres-services, mais finalement ils sont là: les arrêtés d’application pour l’accueil flexible et occasionnel (c’est-à-dire, en dehors des heures normales) de la petite enfance. Ils prévoient un renforcement dessecteurs existants via un pool de 200 collaborateurs, 193 places d’accueil supplémentaires dans des structures locales et un usage possible des titres-services, mais seulement dans des casbien précis.
Interview de Jean-François Gerkens, accompagnateur syndical
Formation en Wallonie : un nécessaire recentrage, selon Bouchat et Defeyt
Dresser un inventaire détaillé du secteur de la formation en Région wallonne, de ses opérateurs et de ses dispositifs, et proposer un catalogue de mesures susceptiblesd’en améliorer le fonctionnement, tant en termes de politiques globales que d’aspects pédagogiques, de fonctionnement organisationnel et budgétaire, ou de choix despublics à privilégier, voilà les multiples gageures auxquelles s’affronte le rapport réalisé par Philippe Defeyt et Thérèse-Marie Bouchatà la demande de la ministre wallonne de la Formation, Marie Arena (PS)1.
À Laeken, un contrat de quartier fait pousser un jardin pédagogique
Rue Albert, à Laeken, un jardin pédagogique sera bientôt inauguré. Créé dans le cadre du contrat de quartier Palais Outre Ponts (2002-2006), il prend placesur le site d’une ancienne usine. Porté par l’asbl Albert Street1, il sera accessible aux écoles alentours, aux associations et aux habitants du quartier Outre-Ponts. Leprojet a reçu le soutien de l’asbl Bruxelles, Ville-Région en santé2.