Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

#Aide

Archives

Journée des insertions : Intégration/insertion sociale : l’emploi ne suffit pas

« Organiser la vie des personnes fragilisées ou organiser la sortie de la précarité ? » Telle était la question qui sous-tendait la séanceplénière consacrée à « l’action sociale en partenariat : en Wallonie et ailleurs ». Se référant aux débats de la matinée, lemodérateur Marc Jacquemain, sociologue à l’Université de Liège, soulignait à quel point ce dilemme était problématique : « Comment faire del’insertion sociale dans une société qui continue à produire de l’exclusion? D’autant que la machine à produire des pauvres va très vite et que les travailleurssociaux doivent s’adapter, se professionnaliser. »

Archives

Journée des insertions : Le partenariat bénévole/professionnels – services publics/associations

Les bénévoles, on en parle beaucoup actuellement, puisque leur statut fera prochainement l’objet d’une loi d’application à parti du 1er août 2006. Mais sileur aide s’avère souvent précieuse, l’articulation avec les professionnels peut s’avérer parfois problématique.

Archives

Journée des insertions : L’accueil inconditionnel et anonyme

Autour de la table pour débattre de l’accueil en urgence, de sa (non-)conditionnalité, de son anonymat ou pas, des représentants des services d’aide et d’urgence sociale detrois grandes villes : Charleroi, Liège et Bruxelles. Des absents : les CPAS d’Anvers et de Gand et l’associatif, présent dans la salle mais pas parmi les invités.

Archives

Pistes pour refonder les politiques culturelles

Comment refonder les politiques culturelles ? C’est la question ambitieuse que pose le dernier livre d’Alain de Wasseige publié à compte d’auteur1. À travers 46questions, ce spécialiste des questions culturelles balaie les grands enjeux du secteur, et plus largement la question la gouvernance des politiques publiques. L’auteur nous convie à untour à 360° « à partir d’une réflexion de base qui échappe aux approches des politiques actuelles » : les fondements des politiques (modes desubsidiations, types d’opérateur, organisation de l’administration, enjeu d’une évaluation des politiques culturelles…), le contexte institutionnel et politique, les relations del’économie avec la culture, les relations aux populations, la création, les métiers de la culture. Ensuite, dans un tableau synthétique, Alain de Wasseige reprend lesobjectifs et effets attendus de chaque proposition. Interview de l’auteur, extraits.

Archives

ETA à Bruxelles : sortie d’une monographie et réflexions en cours

La demande d’emploi dans les Entreprises de travail adapté (ETA) excède l’offre bruxelloise, c’est un des principaux enseignements que l’on peut tirer de la monographie sur les ETAbruxelloises qui vient de paraître. L’occasion pour la ministre Huytebroeck (Ecolo) de faire part de quelques pistes de réflexion à l’étude actuellement.

Flandre : accueil de l’enfance et titres-services, on y est !

Le 31 mars dernier, la Flandre a approuvé un plan d’action qui devrait permettre une plus grande souplesse dans l’accueil à l’enfance à partir de 2007. Le plan,présenté par les ministres Inge Vervotte (CD&V – Aide sociale) et Kathleen Van Brempt (SP.A – Économie sociale) met surtout l’accent sur les demandes d’accueilmoins classiques : inopinées ou en dehors des heures de bureau. C’est aussi un modèle de compromis politique, qui répond aux demandes des trois partis politiques au pouvoir enRégion-Communauté flamande.

Agenda 21 : ce que les communes peuvent faire

Contrairement à la Déclaration de Rio, qui édicte surtout des principes très généraux, l’Agenda 21 (ou Action 21), adopté en juin 1992,constitue un véritable programme d’actions concrètes assez facilement appropriables, constituant potentiellement un mode d’emploi du développement durable pour leXXIe siècle. D’où l’intérêt d’observer comment ces programmes sont mis en place au niveau local – en sachant que le contexte institutionnel n’encourage quetrès modérément ces démarches : ni la Région wallonne ni la Région bruxelloise n’ont encore mis en place d’outils d’aide administrative ou financièreadressés aux communes pour la mise en œuvre locale d’un Agenda 211. Les communes en sont donc réduites au volontarisme politique – ce qui contraste avec lasituation prévalant dans les pays voisins. Exemple d’une tentative d’implantation avec la Ville de Bruxelles.

Retour volontaire : alternative à l’immigration illégale ou option par défaut ?

C’est le 1er mai prochain que devraient débuter les travaux d’une cellule de coordination du retour volontaire au sein de l’Agence fédérale pourl’accueil des demandeurs d’asile (Fedasil)1. Financée par le ministère de l’Intégration sociale sous l’égide de Christian Dupont(PS)2, cette équipe de cinq personnes aura pour principaux objectifs d’informer les demandeurs d’asile et les acteurs de terrain, de former le personnel del’accueil et de renforcer l’accompagnement de la personne avant son retour et surtout dans le pays de retour. Missions jusqu’alors dévolues de manière permanenteà l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM)3 et plus sporadiquement à des organismes et ONG comme le Ciré4, VluchtenlingenwerkVlaanderen (OCIV)5 ou encore Caritas International6.

Rapport annuel de l’Onem : en attendant le contrat de solidarité entre les générations

Pour l’Office national de l’emploi (Onem), 2005 a été une année de transition – contrairement aux précédentes, elle ne se caractérise pas par ungrand nombre de modifications réglementaires ni de nouvelles mesures. Année de mise en place ou de véritable décollage de mesures décidéesprécédemment, donc. C’est notamment le cas pour le Plan d’activation du comportement de recherche d’emploi – rebaptisé « Chasse aux chômeurs » par sesopposants –, la suppression du pointage ou encore le nouveau régime d’allocation de garantie de revenus (AGR) octroyée aux travailleurs à temps partiel. C’est à unretour sur l’activité de l’Office et, de là, à un panorama sur la situation de l’emploi (et du non-emploi) qu’invite le rapport annuel 2005 de l’Onem, rendu public à lafin du mois de mars1. Et ce, avant un redémarrage du processus de modifications réglementaires cette année, dans le sillage du « contrat de solidaritéentre les générations ».

Aide wallonne aux immigrés : budget retrouvé mais on rebat les cartes

La ministre wallonne de l’Action sociale, Christiane Vienne (PS)1, a plaidé ce 4 avril à Namur en faveur d’une politique d’intégration des personnesétrangères ou d’origine étrangère plus dynamique et moins favorable « aux rentes de situation ». Elle propose également à la Communauté françaisede sceller un accord de coopération pour un financement croisé des écoles de devoirs.

Flandre : Marino Keulen teste personnellement ses parcours d’intégration

Aller voir les acteurs de terrain est une chose, mais se mettre, ne fût-ce qu’une matinée, à la place des usagers du système, c’est encore plus concret. Dans cet esprit,Marino Keulen, ministre flamand en charge de l’Intégration (VLD), et l’échevine gantoise des affaires sociales, Martine De Regge (SP.A), ont expérimenté en versionaccélérée le parcours d’intégration que suivent depuis 2004 les primo-arrivants en Région flamande. Pour l’occasion, le ministre s’étaitmétamorphosé en Biélorusse, avec une formation de monteur, à la recherche d’un travail. L’échevine gantoise était, elle, supposée être unecitoyenne britannique désireuse d’apprendre le néerlandais.

Non-marchand : nouveau round de négociation en vue

Les accords « non-marchand » conclus en 2000 doivent permettre aux secteurs de l’action sociale d’atteindre les barèmes de la commission paritaire 305.01. Ce 29 mars, les syndicatsmanifestaient devant le cabinet de la ministre Vienne, en charge de l’Action sociale et la Santé. Comme pour la Communauté française, la revendication principale porte surl’ouverture d’un nouveau round de négociations en vue de poursuivre la (longue) marche vers les horizons barémiques promis en 2000. La ministre a reçu les partenairessociaux et une première réunion de travail a été programmée pour le 24 avril. Du côté de la Communauté française, si on part de beaucoupplus loin, le gouvernement annonce 30 millions d’euros qui arriveront progressivement chez les travailleurs des secteurs socioculturel et socio-sanitaire d’ici à 2009.