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Regard critique · Justice sociale

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La dernière loi-programme autorise les précarisés à s'établir dans les campings

Dans son article 377, la loi-programme du 24 décembre 2002 prévoit l’élargissement de l’application des règles particulières aux baux relatifs à larésidence principale du preneur. Concrètement, le texte suivant a été ajouté : « Un logement est un bien meuble ou immeuble ou une partie de celui-ci qui estdestiné à la résidence principale du locataire. »1

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Evaluation du « Prêt jeunes » : le budget 2007 serait 15 fois plus élevé que celui de 2002

En octobre 2002, la Direction générale de l’Aménagement du territoire, du Logement et du Patrimoine (DGATLP)1 de la Région wallonne remettait son rapportfinal sur l’évaluation du « Prêt jeunes », réalisée par la société Comase Management Consulting2. Dans ses conclusions etrecommandations, cette dernière se montrait nuancée, mais pointait l’aspect exponentiel de cette mesure.

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La dernière loi-programme autorise les précarisés à s’établir dans les campings

Dans son article 377, la loi-programme du 24 décembre 2002 prévoit l’élargissement de l’application des règles particulières aux baux relatifs à larésidence principale du preneur. Concrètement, le texte suivant a été ajouté : « Un logement est un bien meuble ou immeuble ou une partie de celui-ci qui estdestiné à la résidence principale du locataire. »1

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Travail atypique : ce sont principalement les femmes qui trinquent

La dernière décennie aura consacré l’avénement d’un nouveau mode de gestion du travail essentiellement marqué par la flexibilité. Lemodèle classique de l’emploi et de la carrière professionnelle standard, hérité de la période industrielle, n’a plus la cote auprès desemployeurs (et parfois des pouvoirs publics). Les principes de gestion et d’organisation à flux tendus ou juste à temps ne concernent plus seulement la gestion des biens, desproduits tangibles et intangibles ; ils sont aussi appliqués à la gestion des ressources humaines. Dès lors le bon vieux contrat de papa a un air suranné. Le travailà temps plein, à durée indéterminée, à des heures fixes chez un même employeur, dans un endroit stable et bien défini appartient de plus en plusau passé. Ce type d’engagement répond mal aux besoins d’entreprises à la recherche de flexibilité et « incapables » aujourd’hui des’engager à long terme vis-à-vis de ses salariés.

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Loi sur le droit à l’intégration sociale : une « mini-évaluation » par des CPAS du Namurois

Ce 9 mai 2003 au Mess provincial de Namur, le Service d’études et de documentation sociales (SEDS)1 avait concocté une « rencontre du vendredi »intitulée « Du minimex au revenu d’intégration sociale : premier bilan de la mise en application de la loi du 26 mai 2002 concernant le droit àl’intégration sociale ».

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Saint-Léonard à Liège : l’université étudie l’attractivité du quartier

Sur commande de la Commission européenne, deux chercheuses de l’Université de Liège vont lancer dans le quartier de Saint-Léonard une étude sur « laconservation active d’un quartier périphérique ». Catherine Zwestkoff (politologue) et Christine Ruelle (architecte) ont présenté dernièrement le projetau comité de quartier : sur la base d’une grille d’entretien (logement, déplacements, nuisances, citoyenneté…), une réunion, programmée pour lafin du mois de mai, tentera de cerner les requêtes, les reproches et l’attachement des habitants au quartier. La recherche, lancée parallèlement par la Commission dans huitpays européens, est qualitative, puisque la réunion comptera une dizaine de personnes sur les quelque 12.000 habitants de Saint-Léonard.

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Réactions des groupes politiques au dernier round du décret éducation permanente

Le décret relatif au soutien de l’action associative dans le champ de l’éducation permanente a été adopté par le Parlement de la Communautéfrançaise ce mardi 15 juillet, comme on pouvait le présager. Cette séance plénière faisait suite à une discussion en commission culture du Parlement,quelques jours avant. Les associations qualifiées d’émergentes espérant encore des avancées sur certains points, avaient fait parvenir une note synthétisant leurspoints de vue. Mais elles furent assez déçues. La séance plénière ne fut en effet pas le cadre de grands débats. Le décret fut voté àl’unanimité. Cependant, au cours du passage en commission culture, quelques questions et réflexions ont été adressées au ministre en charge du dossier à cemoment-là, Rudy Demotte (PS), remplacé à l’heure actuelle par Christian Dupont (PS).

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Flandre : menaces sur les alternatifs du bord de l’Escaut

Le centre Scheld’Apen est en sursis. Le centre s’est créé en 1998 dans la cantine désaffectée du personnel du port, sur un terrain le long de la rive droitede l’Escaut, au Herbouvillekaai (quai d’Herbouville). Il est rapidement devenu un des centres de jeunes les plus fréquentés de la métropole : spectacles en plein air,concerts en tous genres (« du métal au classique… »), théâtre, projection de films, expositions, ateliers pour enfants, tournois de volley-ball : toutétait possible dans cet espace non commercial, en pleine verdure et sans aucune contrainte de voisinage. Dès le début, le terrain où elle était situéeétait destiné à devenir un terrain d’accueil pour gens du voyage par le plan de secteur. Mais les travaux d’aménagement avaient pris du retard et la Villed’Anvers avait rapidement agréé l’asbl Autonoom Centrum Scheld’Apen, gestionnaire du centre. Au fil du temps, tout un petit monde alternatif était venus’installer dans des caravanes, des camionnettes ou des roulottes à côté du centre : beaucoup d’artistes et de musiciens, qui travaillaient dans les ateliers ou lessalles de répétition du centre, ou même en plein air. Au début du mois de mai, tous les « nomades » ont reçu l’ordre de partir. Selon un desfondateurs de Scheld’Apen, ils sont maintenant tous dispersés, les uns repartis vivre en appartement, d’autres partis plus à l’extérieur de la ville, avec leurcaravane, ce qui affecte déjà le bon fonctionnement du centre.

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Le PleinOPENair s’est installé pour un mois sur le site de la Cité administrative

Pour son édition 2004, l’événement PleinOPENair (POA) organisé par le cinéma Nova et City Mined1 a laissé de côtél’itinérance qui nourrissait son concept. Le festival s’est incrusté un mois durant sur l’immense site de la Cité administrative, ex-paquebot administratif del’État belge, encastré entre le boulevard Pacheco, le Jardin botanique et la rue Royale. « Nous avons changé notre manière de travailler, explique GwenaëlBrees du Nova. Un appel à projets a été lancé sur la base de deux idées fortes. D’une part, le travail de mémoire sur les quartiers etl’urbanisme à Bruxelles, d’autre part un travail sur la créativité et l’imaginaire par lequel on peut aussi s’approprier un espace public peu connu. Si unbien de l’État est privatisé, ça ne veut pas dire que les fonctions liées à l’espace public disparaissent. »