#alimentation
Alimentation : le droit au choix
En France, le gouvernement Macron vient d’annoncer la délivrance d’un chèque alimentaire de 100 euros (plus 50 euros par enfant) en faveur des 9 millions de foyers les plus modestes. Ce dispositif d’urgence, ponctuel, qui entend soulager les ménages [...]
Pour une bouchée de pain
Une mie moelleuse sous une enveloppe croustillante, à la fois symbole de frugalité et de générosité, objet de mythologies et aliment de base: le pain incarne de multiples paradoxes. Il est surtout un aliment «social», dont le prix a longtemps été une prérogative de l’État.
Dis-moi quelle quantité de viande tu manges, je te dirai qui tu es…
Les Belges mangent de moins en moins de viande. Mais cette diminution varie fortement selon les catégories de population…
Lunch Garden : le dernier plaisir communiste
Alter Échos a déposé ses plateaux au Lunch Garden de Jambes, en région namuroise. Entre un vol-au-vent, des boulettes ou des moules à volonté, la chaîne de restauration apparaît surtout comme un lieu de sociabilité et de rencontre pour les habitués, tantôt âgés, tantôt seuls.
Cachez ces chips dans les boîtes à tartines…
La malbouffe à l’école reste une réalité. Vingt ans d’incitations, de recommandations en faveur des collations «saines» n’ont pas permis de déloger les «crasses» des boîtes à tartines. Sans doute parce que la malbouffe est aussi et surtout un problème de précarité, matérielle, culturelle. Et la stigmatisation des familles pauvres rendues coupables de négligence n’arrange rien.
Obésité infantile : en finir avec la culpabilisation
L’obésité infantile est devenu un réel problème de santé publique à l’échelle mondiale. Dans notre société, c’est surtout dans les couches les plus précarisées de la population que ce fléau sévit. Seuls deux centres spécialisés dans l’obésité infantile encadrent les jeunes tout en leur permettant de suivre leur scolarité, en Belgique. À la frontière entre Ottignies et Louvain-la-Neuve, Clairs Vallons accueille une quarantaine d’enfants par an en misant sur un credo: déculpabiliser, comprendre la souffrance, rassurer.
Promouvoir une meilleure alimentation sans stigmatiser : une mission impossible ?
Malnutrition, diabète, cardiopathies, accidents vasculaires cérébraux, cancers: pour l’OMS, une mauvaise alimentation constitue, avec le manque d’exercice physique, l’un des principaux risques pour la santé. Comment favoriser de meilleurs choix alimentaires sans pour autant culpabiliser les individus? Interview de Stephan Van den Broucke, professeur en psychologie à l’UCL, dont les recherches portent sur la promotion de la santé, l’éducation des patients et la lutte contre les inégalités de santé.
Avec l’inflation, la consommation bio se dégrade
C’était il y a deux ans, c’était il y a un siècle. Le confinement avait déclenché une vague d’enthousiasme pour les produits bio et en vrac. Aujourd’hui, c’est le ressac et il balaie des petits producteurs et vendeurs. Une première pour un secteur qui a grandi très (trop?) vite et voit parfois se développer les mêmes maux que ceux qui touchent le commerce traditionnel: concurrence féroce, pressions sur les producteurs, flou sur l’origine des produits… Le bio vit aussi une crise de confiance.
Des invendus alimentaires lucratifs ?
Pour combattre le gaspillage, des plateformes récupèrent et revendent les produits à petits prix. Un nouveau venu vient bousculer les codes en monétisant une partie des invendus et en donnant le reste aux associations. Si l’idée est plutôt bonne en apparence, sur le terrain, le secteur de l’aide alimentaire grogne. Entre enjeux éthiques, écologiques et économiques, Alter Échos a mené l’enquête.
Circuits courts à court de bras
Habituellement, en Belgique, près de 60.000 saisonniers – la plupart venant des pays de l’Est – prêtent main-forte aux producteurs horticoles et maraîchers. Mais le Covid-19 a bouleversé les habitudes. Quelques mesures gouvernementales et appels à citoyens plus tard, les [...]
Colruyt, fournisseur officiel des allocataires sociaux?
Le menu a séduit 70 communes en quelques mois : des familles aidées par le CPAS sont orientées vers Colruyt qui leur livre un livre de recettes et l’assurance de pouvoir faire des repas «pour un, deux, trois euros». Une aubaine pour les familles précarisées ou pour l’enseigne alimentaire ?