#Allocations de chômage
Limiter les risques de glisse du chômage vers le CPAS
Le phénomène de transfert entre le chômage et les CPAS est une réalité à laquelle les CPAS de la Région bruxelloise, à l’instar de ceuxdes autres Régions, sont confrontés depuis quelques années déjà. Ils avancent aujourd’hui quelques pistes.
Se réinsérer pendant et après la prison : la puissance du témoignage
Entre 10 à 15 %, seulement, de la population carcérale a accès à des formations, 75 % des détenus déclarent, au mieux, avoir un diplôme de primaire.Deux chiffres qui suffisent, même s’ils n’expliquent pas tout, à entrevoir le parcours du combattant que peut représenter une réinsertion professionnelle pourun “ex-taulard”, qu’elle soit intra ou extra-muros. Pour toucher d’un peu plus près cette réalité, les organisateurs de la semaine del’emploi d’Ixelles avaient invité, ce 21 novembre, l’association Après, les Petits riens et un ex-détenu, Jean-Marc Mahy, venu témoignerd’un parcours peu banal…
Allocations garanties pour les candidats entrepreneurs
Un projet d’arrêté royal approuvé à la rentrée par le Conseil des ministres fixe le statut des chercheurs d’emplois accompagnés dans le cadre d’uneCoopérative d’activités. Ceux-ci pourront conserver leurs droits aux allocations de chômage ou au revenu d’intégration durant leur période de convention.
Été agité à Binche-plage : les résidants permanents à la porte ?
Le camping de Binche-plage a connu un été agité. Quarante-et-un occupants ont été radiés. À la commune, on assure qu’il n’est pas questiond’expulser les gens mais le sentiment est tout autre chez les résidants permanents.
L'Onem bride-t-il le droit à la formation des chômeurs ?
Une instruction administrative de l’Onem prévoit à présent qu’un chômeur en formation dans l’enseignement de promotion sociale peut être dispensé de sesobligations liées à son statut de chômeur à condition de suivre au moins 20 heures (soit 24 périodes) de cours par semaine, alors qu’auparavant 10 heuressuffisaient.
Article 60 à tous prix
L’outil d’insertion professionnelle (ISP) par excellence pour les CPAS est l’article 60 § 7 et, dans une moindre mesure, l’article 61 (cf. encadré). Si ces mesures sontrégulièrement décriées pour, notamment, la précarité d’emploi qu’elles entrainent et la subsidiation publique qui est faite aux entreprisesprivées et asbl commerciales, on évoque nettement moins souvent un autre débat : la disparité énorme qui existe entre CPAS quant à la tarification de la miseà disposition de ces « article 60 ». Petits coups de sonde à Bruxelles et en Wallonie.
Activation musclée des chômeurs aux Pays-Bas
À Rotterdam, les demandeurs d’emploi qui refusent plusieurs formations ou plusieurs offres d’emploi de suite reçoivent un ultimatum : soit ils acceptent le job que leurpropose la municipalité, soit ils perdent une partie de leur allocation.
Le CSCE critique la note de politique générale pour l’emploi
Y aurait-il deux lectures possibles des chiffres relatifs à l’emploi et au chômage selon que l’on se trouve du côté de Joëlle Milquet, nouvelle ministrefédérale de l’Emploi1, ou dans le camp du Collectif solidarité contre l’exclusion (CSCE)2 ? À l’heure où l’élue CDH joue la carte dupositivisme pour la défense de sa note de politique générale pour l’emploi, le CSCE, lui, vient de publier un rapport dénonçant les abus et mensongesprésumés du plan d’activation des chômeurs…
Allongement des Plans formation insertion : une bonne aubaine ?
Le 26 avril se tenait une réunion conjointe des exécutifs de la Région wallonne et de la Communauté française. Consacrée principalement àl’emploi et à la formation professionnelle (en particulier des jeunes), elle a accouché de très nombreuses mesures (voir la rubrique télex de l’AlterÉchos n°228, »Accès des jeunes à l’emploi »1). L’une d’entre elles, l’allongement de la durée maximale des PFI (Plan FormationInsertion) a suscité une vive opposition des jeunes de la CSC et de la FGTB.
Lutte contre le chômage : trente ans de tentatives
L’actuel Plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs constitue l’énième item de la liste d’instruments de lutte contre le chômage entamée dans lafoulée de l’apparition en Belgique d’un chômage de masse, voici trente ans, et de sa persistance depuis lors. Le présent article cherche à mettre en lumière lesétapes marquantes de ces trente ans de politiques, sans viser à l’exhaustivité.
La FEB et l’UCM, même combat ?
Parmi les partisans de la première heure du plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs (le PAS), figurent en bonne ligne les employeurs. S’ils approuvent laméthode, ils se montrent toutefois critiques quant aux résultats. Interviews de Bart Buysse, conseiller au département social de la Fédération des entreprises deBelgique (FEB)1 et de Thierry Evens, rédacteur en chef du périodique de l’UCM : Union & Actions2.
Les syndicats et le PAS
Sous le régime dit « de l’article 80 », une règle de limitation de la durée d’octroi des allocations de chômage aux cohabitants avait été introduite.Les syndicats exigeaient depuis longtemps l’abrogation de cette disposition. Cette revendication a été rencontrée au cours des négociations ayant menéà l’adoption du « Plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs » (PAS). Malgré cette victoire, le plan a été d’emblée fortement critiqué par lesorganisations syndicales. Début 2004, la FGTB indiquait qu’à ses yeux « abolir cette mesure pour la remplacer par une ‘chasse aux chômeurs’ généralisée etculpabilisante » était absolument « scandaleux »1.