#Alternance
Comment relever le « défi de la formation » à Bruxelles? Les pistes de la CCFEE
La Commission consultative Formation Emploi Enseignement (CCFEE) vient de remettre son dernier avis (n°66) intitulé La formation, un défi à relever en régionbruxelloise1. La CCFEE s’attache à y formuler quelques propositions à soumettre lors de la prochaine conférence régionale sur l’enseignement et laformation, prévue dans le cadre du C2E (Contrat pour l’économie et l’emploi).
Wallonie : les pénuries de main d’œuvre à l’ordre du jour
Comment se fait-il que les entreprises wallonnes ne trouvent pas de candidats compétents pour certains emplois offerts, alors que la Wallonie compte plus de 260.000 demandeurs d’emploi ?Cette question, vieille comme la montée du chômage, a déjà connu diverses réponses politiques et diverses dénominations : fonctions critiques,pénuries, difficultés d’appariement. Récemment, le plan Marshall prévoyait de consacrer 75 millions d’euros à cette problématique, en utilisant surtoutl’instrument de la formation. Le Forem a commencé à en opérationnaliser les grandes lignes depuis le début de cette année. Fin mars, c’est un rapport de recherchesur cette question que présentait le Dulbea (Département d’économie appliquée de l’ULB). Commandé par les ministres Arena (Formation – PS) et Marcourt(Économie et Emploi – PS), il s’appuie notamment sur neuf tables rondes sectorielles qui ont permis aux acteurs concernés – employeurs, salariés, Forem, enseignants,fonds sectoriels, intérim (Federgon) – d’échanger leurs points de vue1. Retour sur une question qui a déjà suscité beaucoup de mesures, sans queleurs effets n’aient toujours été visibles.
Suppression des allocations de transition : réactions syndicales
Le gouvernement a décidé de revoir les allocations d’attente. Le financement de l’augmentation se ferait en supprimant les allocations de transition. FGTB et CSCréagissent.
Informations sur les stages, les professions et les filières de formation
Parmi les orientations prises par ce gouvernement conjoint du 27 mars, deux mesures s’attachent à rendre accessibles des informations en matière de stages en entreprise, d’unepart, de métiers et de formation, d’autre part.
L’alternance organisée par l’IFAPME en voie de redressement ?
La chute de fréquentation des formations IFAPME (« classes moyennes ») semble enrayée en Wallonie. Pour la première fois depuis 1998, le nombre de jeunes souscontrat d’apprentissage est reparti à la hausse: une augmentation de 6,03% de 2004 à 2005, selon les premières estimations. En présentant ces résultatsencourageants, la ministre wallonne de la Formation, Marie Arena (PS)1, a également fait le point sur les mesures fédérales prises pour encourager tant les jeunes queles entreprises qui s’inscrivent dans un dispositif d’alternance.
Projets Equal-formation en Wallonie et Bruxelles : le cas des CEFA
Au cours du précédent trimestre, les ministres francophones et germanophones concernés ont attribué, dans le cadre d’Equal, un montant de 17.552.855 euros à 36projets visant l’inclusion de publics socialement fragilisés, en Wallonie et à Bruxelles. Les différents gouvernements (régionaux, communautaires etfédéral) ont entériné ces décisions qui concrétisent le deuxième appel à propositions de la programmation 2000-2006 d’Equal. Certains projets(comme ceux des Centres d’éducation et de formation en alternance) qui avaient été retenus lors du premier appel en 2001 ne l’ont plus été lors de cettefournée-ci. Retour sur ces décisions et petit coup de projecteur sur une méthode de décision ainsi que sur le cas particulier des projets Cefa.
Rapport sur l'avancement de la Belgique dans la concrétisation de la stratégie de Lisbonne
Le 27 février, le gouvernement de la Communauté française a approuvé, à l’initiative du ministre-président Hervé Hasquin1, ledocument « Stratégie de Lisbonne. Rapport d’avancement de la Belgique – 2003 – volet Réalisations ». Ce document reprend des décisions prises enBelgique par le fédéral ou les entités fédérées afin de concrétiser la stratégie adoptée à Lisbonne en 2000 par l’ensemble despays européens pour que notre continent voie émerger « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde ». Lors du Conseileuropéen de Bruxelles des 21 et 22 mars, il est en effet prévu de faire le point annuel sur l’état d’avancement des États. Le document concerne différents domaines,de l’économie à la mobilité durable, en passant par l’enseignement.
Les missions régionales vont élargir leur panoplie d’actions
Le 16 janvier, la ministre Arena1 a présenté en première lecture au gouvernement un avant-projet de décret sur les missions régionales. Reconnues pararrêté en 94 puis en 98, il existe aujourd’hui 10 missions régionales pour l’emploi en Wallonie. Leur activité principale : la mise en œuvre d’opérationsnégociées avec les employeurs de façon à garantir au stagiaire un emploi à la sortie.
Une nouvelle formule pour le Rosetta en alternance
Depuis le lancement, il y a trois ans, des Conventions de 1er emploi, un des trois volets de cette politique n’a pas démarré : les conventions Rosetta en alternance. Lanégociation gouvernementale sur le premier ajustement budgétaire 2003, à la mi-février, a permis à la ministre Onkelinx1 de faire entériner uneautre mesure qui a les mêmes objectifs, qualifiée de Rosetta Plus. On oublie les Conventions de 1er emploi en alternance, et on les remplace par des incitants financiers susceptiblesd’amener les jeunes vers la formation professionnelle.
Pacte social bruxellois : mise en œuvre des premières mesures
Le 19 février, les partenaires sociaux bruxellois et le gouvernement ont approuvé, lors d’une réunion du comité bruxellois de concertation économique etsocial, trois notes d’orientation contenant des mesures relatives au Pacte social pour l’emploi des Bruxellois. Ces trois textes ont été proposés par le ministrebruxellois de l’Emploi, Éric Tomas1. La première note a trait à la proscription des discriminations à l’embauche des travailleurs d’origineétrangère. Les mesures portent sur « la sensibilisation et la formation des employeurs et des travailleurs bruxellois et le renforcement des actions positives promouvantl’emploi des personnes d’origine étrangère sur le marché de l’emploi bruxellois ». Concrètement, il sera possible de déposer plainteà l’Orbem. Ce service travaillera en collaboration avec le Centre pour l’Égalité des chances. Fin 2003, cette problématique fera l’objet d’un forumavec les chercheurs d’emploi. Le budget prévu s’élève à 600 000 euros.
Rapport sur l’avancement de la Belgique dans la concrétisation de la stratégie de Lisbonne
Le 27 février, le gouvernement de la Communauté française a approuvé, à l’initiative du ministre-président Hervé Hasquin1, ledocument « Stratégie de Lisbonne. Rapport d’avancement de la Belgique – 2003 – volet Réalisations ». Ce document reprend des décisions prises enBelgique par le fédéral ou les entités fédérées afin de concrétiser la stratégie adoptée à Lisbonne en 2000 par l’ensemble despays européens pour que notre continent voie émerger « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde ». Lors du Conseileuropéen de Bruxelles des 21 et 22 mars, il est en effet prévu de faire le point annuel sur l’état d’avancement des États. Le document concerne différents domaines,de l’économie à la mobilité durable, en passant par l’enseignement.
Un plan pour le développement des connaissances et des savoir-faire
Lors de la finalisation du Contrat d’avenir renouvelé (CAR) en janvier dernier, le gouvernement wallon s’était engagé à produire quatre Plans stratégiquestransversaux (PST) supplémentaires portant respectivement sur la création d’activités (PST 1), la recherche, la formation et le développement des connaissances etsavoir-faire (PST 2 – piloté conjointement par la Communauté française et la Région wallonne sous la direction de Marie Arena), l’inclusion sociale (PST 3) et ledéveloppement territorial équilibré (PST 4). Après l’approbation en première lecture du PST 1 fin mai, ça a été au tour du PST 2 le 7 juillet.Fils du Contrat pour l’école et du Contrat d’avenir, ce Plan a renoncé à l’appellation « Capital humain » mais continue à chercher les synergies entre laRégion et la Communauté et à simplifier le paysage institutionnel de l’enseignement et de la formation. Tentative de présentation-résumé d’un document d’unesoixantaine de pages divisé en 14 impulsions touchant à trois domaines : formation, recherche, TIC. C’est essentiellement au premier de ces trois domaines que cet article estconsacré.