#alternative
Coopératives d’activités : un bilan, des perspectives
S’inscrivant depuis cinq ans dans le développement économique local, les coopératives d’activités présentaient, le mardi 6 juin, un premier bilan de leurexistence. Un bon bilan, selon elles, lié à la reconnaissance progressive de leur mission par les pouvoirs publics et à l’élaboration d’un cadre légal adaptéà leur fonctionnement.
34 nouvelles associations reconnues dans l’éducation permanente
Fin mars, la ministre en charge de la Culture et de l’Éducation permanente, Fadila Laanan (PS)1, annonçait la reconnaissance de 23 associations pour une durée de 5ans et de 11 associations à titre transitoire. C’est le 2e train de reconnaissances.
Du chômage comme maladie, une thèse de Jean-François Orianne
Au moment d’étudier l’incidence et la mise en œuvre des dispositifs d’insertion et des mesures d’activation, c’est le plus souvent les demandeurs d’emploi qui se retrouvent au centrede l’intérêt des chercheurs. Quant à ces intermédiaires du marché de l’emploi, chargés d’accompagner les chômeurs vers l’insertion et la formation, etde les aider à retrouver le sésame de l’employabilité – à défaut du Graal de l’emploi –, leur activité a été nettement moinsétudiée. Constat de carence qu’il faudra désormais nuancer avec la récente soutenance de thèse en sociologie de Jean-François Orianne. Le traitementclinique du chômage analyse le processus de mise en œuvre du parcours d’insertion en région wallonne à travers « trois groupes professionnels relativementcontrastés, qui présentent […] bon nombre de caractéristiques communes : les conseillers en accompagnement professionnel de Forem Conseil, le conseiller en formation deCarrefour Formation, le travailleur social en Entreprise de formation par le travail (EFT). »
Retour volontaire : alternative à l’immigration illégale ou option par défaut ?
C’est le 1er mai prochain que devraient débuter les travaux d’une cellule de coordination du retour volontaire au sein de l’Agence fédérale pourl’accueil des demandeurs d’asile (Fedasil)1. Financée par le ministère de l’Intégration sociale sous l’égide de Christian Dupont(PS)2, cette équipe de cinq personnes aura pour principaux objectifs d’informer les demandeurs d’asile et les acteurs de terrain, de former le personnel del’accueil et de renforcer l’accompagnement de la personne avant son retour et surtout dans le pays de retour. Missions jusqu’alors dévolues de manière permanenteà l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM)3 et plus sporadiquement à des organismes et ONG comme le Ciré4, VluchtenlingenwerkVlaanderen (OCIV)5 ou encore Caritas International6.
Régularisation : des propositions mais pas de majorité pour les porter
Depuis octobre 2005, une centaine de sans-papiers se battent pour être régularisés. Ils occupent l’église Saint-Boniface à Ixelles et viennent de durcir lemouvement en entamant une grève de la faim. Même si le ministre de l’Intérieur reste sourd à leurs revendications, leur action structurée par l’Udep, l’Union dedéfense des sans-papiers1, un mouvement national créé et géré par des étrangers en situation irrégulière, aura au moins permisl’émergence de plusieurs propositions de loi.
Vote sur la “Directive services” au Parlement européen : à chacun son compromis
Les eurodéputés ont adopté, jeudi 16 février à Strasbourg, un rapport qui doit modifier en profondeur le projet ultra-polémique de directive dite »Bolkestein ». Du nom de l’ex-commissaire au Marché intérieur, elle avait été présentée pour la première fois en janvier 2004. Cette directive vise lalibéralisation des services dans l’Union européenne (UE). Ce vote résulte d’une longue négociation entre quelques délégués du partisocialiste européen (PSE) et du parti populaire européen (PPE, droite). Ce coup de poker droite-gauche mêle à l’extrême libéralisme etpréservation des acquis sociaux1. Reste en suspend une définition plus précise des SIEG, les services d’intérêts économiquesgénéraux. À ce propos, le Crisp vient de sortir un cahier consacré aux Services d’intérêt général (SIG), ces activités de service,marchandes ou non, considérées d’intérêt général par les autorités publiques (des États membres) et soumises pour cette raison à desobligations spécifiques de service public2.
Daoust et le jobcoaching
Il y a près de cinq ans, la Fondation Roi Baudouin organisait un colloque sur le jobcoaching. Parmi ses conclusions : « Du jobcoaching, tout le monde a déjà l’impressiond’en faire peu ou prou. » Voilà un constat peu susceptible d’évoluer puisque désormais même le secteur de l’Intérim – ou en tout cas l’entrepise Daoust– semble s’y mettre… et réclame un soutien public pour continuer son action. Mais les mêmes mots signifient-ils la même chose ?
Et si on créait du logement au-dessus des écoles…
La commune de Saint-Josse-ten-Noode1 peut se targuer d’avoir trouvé une réponse à la préservation du patrimoine scolaire et au manque de logements sur sonterritoire. Deux écoles hébergent aujourd’hui des locataires.
La rue Malibran à Ixelles cherche sa place
S’il fallait décerner le titre de « rue bruxelloise au centre des préoccupations politique, académique et associative », il y en aurait peu, ces dernièresannées, qui pourraient mieux y prétendre que la rue Malibran à Ixelles. Située entre la place Flagey et la place Blyckaerts, cette rue constitue le pendant populaire destrès bourgeois étangs d’Ixelles. Non contente d’avoir été l’objet d’une étude sociologique menée par Bernard Francq (UCL) et ses étudiants1et d’être entrée dans le dispositif des contrats de quartier2, la rue est depuis cette année le cadre d’une « fête de quartier améliorée etétendue dans le temps », intitulée « Je cherche ma place3 ».
Quartier du Midi : la « confestation » s’installe
Quoi de neuf dans le quartier du Midi, depuis la lettre ouverte d’habitants au ministre-président de la Région bruxelloise et l’interpellation de ce dernier au Parlementbruxellois (voir Alter Échos n° 189) ?
Des commissions paritaires pour régler les conflits locatifs
Le 1er juillet, trois commissions paritaires locatives ont vu le jour à l’initiative du gouvernement fédéral. Leur mission : régler par la médiationles conflits locatifs.
Avant projet de décret Éducation permanente : discussions au gouvernement
L’avant-projet de décret réorganisant l’éducation permanente (EP) est sur le point d’être discuté au gouvernement de la Communauté française. Ildevrait entrer en vigueur au 1er janvier 2004.