#André Antoine
Que ressort-il de la Conférence interministérielle du logement ?
Réunie ce 10 mai, la CIL (Conférence interministérielle du logement) a présenté ses premières pistes de travail. Lancée en juillet 2005, lesgroupes de travail avaient tardé à se mettre en place… suscitant l’énervement au sein de l’associatif et chez certains politiques. État de l’avancement des travaux.
Audits dans le logement social : pas de concession
Ce 24 avril, l’attention s’est à nouveau focalisée sur les audits dans le logement social wallon. Questions parlementaires, suivi d’audits serré de la part de laSociété wallonne du logement (SWL)1, la vigilance est de mise. Des risques de sanctions menacent certaines sociétés tels autant d’épées deDamoclès.
Logement durable : les communes wallonnes invitées à passer à l’acte
Afin de promouvoir les pratiques du logement durable auprès de ses membres, l’Union des villes et communes de Wallonie1 (UVCW) organisait trois rencontres ces 15, 16 et 22 marsderniers. « Si le concept de développement durable a été bien assimilé, il reste encore à faire en termes de pratiques », souligne Philippe Van Wersh,responsable Formation à l’UVCW. Et la commune a un rôle à jouer en ce domaine.
Violences conjugales : le plan d’action national critiqué
Le 8 février 2006, une conférence interministérielle rassemblant des représentants des différentes entités fédérées a accouchéd’un » Plan d’action national commun au Fédéral, aux Communautés et aux Régions » ainsi que d’une définition commune de la violence dans lecouple, nous en parlions dans le n°202 d’Alter Echos. Àla suite de la diffusion de ce plan, Amnesty International Belgique1, qui mène depuis deux ans campagne contre les violences conjugales, se montre très mitigée. » Sil’on ne peut que se féliciter de voir que les choses bougent enfin et que les différents acteurs sensés intervenir en la matière vont enfin être réunisautour d’une même table, il est malgré tout difficile de ne pas en retirer l’impression d’un long alignement de mesures disparates et qui manquent parfois de souffle « ,analyse l’organisation. Explications.
Flandre : Vous voulez un logement social ? Allez apprendre le néerlandais !
Le nouveau code du logement (« wooncode » en néerlandais) du ministre Marino Keulen (VLD), approuvé le 24 février dernier par le gouvernement flamand, risque peut-être dedéboucher sur un nouveau conflit communautaire. Il contient en effet des dispositions à caractère linguistique : tout candidat à un logement social en Régionflamande devra s’engager à suivre des cours de langue néerlandaise s’il ne peut faire preuve de ses connaissances en la matière. Et, fort d’un avis plutôt positif duConseil d’État, le gouvernement d’Yves Leterme semble avoir décidé de se passer de toute concertation avec les francophones.
La reconversion des bureaux, une piste pour créer du logement ?
Ce 16 février, le CIVA (Centre international pour la ville, l’architecture et le paysage)1 organisait un colloque sur la « Polyvalence des fonctions urbaines -adaptation des bâtiments existants à l’offre et à la demande en bureaux et en logements ». Impulsé par Françoise Dupuis, secrétaired’État bruxelloise en charge du Logement et de l’Urbanisme, cet après-midi d’études a mis l’accent sur les possibilités de reconvertir des bureauxen logements. Et pour cause, il existe un fort potentiel à Bruxelles. En Wallonie, ce sont plutôt les sites d’activités économiques désaffectés (SAED)qui font l’objet de tels enjeux.
Le grand retour de l’allocation-loyer
Dans la foulée de la « modération » des loyers, l’allocation-loyer refait parler d’elle. L’une comme l’autre semblent indissociables. Ébauchée àBruxelles, cette mesure n’existe pas en Wallonie. Question de budget ?
Débattre des loyers, un chantier fédéral
La sortie de Guy Verhofstadt sur la nécessité d’investir dans des logements modestes pour modérer les loyers a entraîné nombre de réactions positives. Uneannonce importante à l’heure où les groupes de travail de la conférence interministérielle sur le logement tardent à se mettre en place.
Nouveau départ pour le logement social wallon
Le 1er décembre, le Parlement wallon a voté une proposition de résolution sur les défis à relever par le secteur du logement public en Wallonie. Ellefait suite aux nombreux débats qui se sont déroulés tout au long de l’automne au sein de la Commission parlementaire du Logement. Par ailleurs, le ministre AndréAntoine1, en charge de cette matière, a pris une série de dispositions.
Logement social en Flandre : néerlandais à tous les étages ?
C’était dans l’air depuis un an. Les candidats à un logement social en Flandre allaient devoir maîtriser le néerlandais. Aujourd’hui, un projet de décret vaclairement dans ce sens. Le 2 décembre, le gouvernement flamand a adopté diverses modifications au Code flamand du logement (Wooncode), sur proposition du ministre compétent,Marino Keulen (VLD)1. Désormais, les candidats locataires à un logement social en Flandre devront connaître ou apprendre le néerlandais. Ils devront êtreen possession d’un diplôme de l’enseignement flamand ou subir un test. En cas d’échec, ils devront suivre un cours de néerlandais. En cas de non-respect de ces conditions, leslocataires risquent une rupture de bail.
Logement social : il existe aussi des exemples de bonne gouvernance
Le logement social a été une fois de plus au centre des débats au Parlement wallon. Si aujourd’hui on épingle surtout les SLSP « à problèmes», il en existe d’autres qui semblent gérer sainement leur patrimoine.
Logement social : plaidoyers parlementaires pour une meilleure gouvernance
On en a moins parlé, mais l’affaire de la Carolérégienne et d’autres sociétés de logement de service public (SLSP) a interpellé lesparlementaires wallons1. Retour sur diverses propositions de décret et de résolution en vue d’une meilleure gouvernance.