#Anvers
Flandre : Rapport accablant de l’Inspection du logement
L’inspection du logement flamande vient de publier un rapport sur sa dernière année d’activités (entre octobre 2004 et septembre 2005). Cent nonante-neuf immeubles ontété contrôlés et dans 4 entités sur 5, les inspecteurs ont constaté plusieurs risques sérieux pour la santé et la sécurité deshabitants. Il peut s’agir par exemple de risques d’électrocution, d’intoxication au CO ou d’explosion. La plupart du temps, il s’agit de maisons ou d’appartements dont les différentespièces sont louées séparément, souvent chacune à plusieurs personnes. Les marchands de sommeil demandent en moyenne 191 euros pour une pièce et 289 pour unappartement. Les services d’inspection sont même tombés sur un Indien qui vivait dans une épave de voiture pour laquelle il payait 100 euros par mois.
Régularisation : des propositions mais pas de majorité pour les porter
Depuis octobre 2005, une centaine de sans-papiers se battent pour être régularisés. Ils occupent l’église Saint-Boniface à Ixelles et viennent de durcir lemouvement en entamant une grève de la faim. Même si le ministre de l’Intérieur reste sourd à leurs revendications, leur action structurée par l’Udep, l’Union dedéfense des sans-papiers1, un mouvement national créé et géré par des étrangers en situation irrégulière, aura au moins permisl’émergence de plusieurs propositions de loi.
Création de deux points d’appui juridique pour femmes étrangères
Le ministre de l’Égalité des Chances Christian Dupont (PS)1 a annoncé ce 13 février la mise sur pied des premiers « points d’appui juridique pour lesfemmes d’origine étrangère », avec la collaboration de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, l’Association pour le droit des étrangers et leVlaams Minderhedencentrum.
Associations de migrants en Flandre : conception et organisation
Coup de tonnerre dans le ciel associatif wallon : fin novembre 2005, la ministre de l’Action sociale, de la Santé et de l’Égalité des chances, Christiane Vienne(PS), supprimait les subsides à 82 des 147 associations œuvrant pour l’intégration des migrants. Mais que se passe-t-il de l’autre côté de lafrontière linguistique ?
Exclus hier, experts en exclusion demain ?
L’exclusion, ils l’ont vécue, ils l’ont surmontée. L’administration parie sur leur expérience de vie pour mieux accueillir les personnesdéfavorisées. Ils, ce sont les 16 médiateurs de terrain qui seront intégrés dans divers services fédéraux.
Flandre : Nouveau plan d'activation des jeunes chômeurs peu qualifiés
Frank Vandenbroucke, ministre régional flamand de l’Emploi, de la Formation et de l’Enseignement (SP.A), et sa collègue Kathleen Van Brempt, en charge de l’Économie sociale(SP.A), ont présenté le 14 octobre dernier un nouveau plan destiné à réduire un des noyaux durs du chômage : celui constitué par les jeunes peuqualifiés. L’approche suivie diffère de ce qui a été fait jusqu’à présent en Région flamande. Tous les jeunes en question ne sont pas visés.Via une série de critères, les 13 villes et communes où le problème se pose le plus ont été sélectionnées. Et via l’économie socialelocale, ces municipalités devraient être associées au financement du nouveau plan.
Flandre : Nouveau plan d’activation des jeunes chômeurs peu qualifiés
Frank Vandenbroucke, ministre régional flamand de l’Emploi, de la Formation et de l’Enseignement (SP.A), et sa collègue Kathleen Van Brempt, en charge de l’Économie sociale(SP.A), ont présenté le 14 octobre dernier un nouveau plan destiné à réduire un des noyaux durs du chômage : celui constitué par les jeunes peuqualifiés. L’approche suivie diffère de ce qui a été fait jusqu’à présent en Région flamande. Tous les jeunes en question ne sont pas visés.Via une série de critères, les 13 villes et communes où le problème se pose le plus ont été sélectionnées. Et via l’économie socialelocale, ces municipalités devraient être associées au financement du nouveau plan.
Relance bruxelloise de l'intérim d'insertion ?
Un appel à projets paru récemment au Moniteur1 pourrait laisser croire qu’il existe une volonté politique au niveau de la Région bruxelloise,d’investir à nouveau dans l’intérim d’insertion – ce dispositif lancé lors du Plan de Printemps de 2000 et qui, c’est un euphémisme, n’avait pas tenu toutes sespromesses. Il s’avère en fait que c’est plutôt d’intérim social qu’il s’agit (même si le terme utilisé dans l’appel à projets est bien celui d’intérimd’insertion) avec, parmi les sources d’inspiration, un projet mené en Flandre depuis six ans.
Relance bruxelloise de l’intérim d’insertion ?
Un appel à projets paru récemment au Moniteur1 pourrait laisser croire qu’il existe une volonté politique au niveau de la Région bruxelloise,d’investir à nouveau dans l’intérim d’insertion – ce dispositif lancé lors du Plan de Printemps de 2000 et qui, c’est un euphémisme, n’avait pas tenu toutes sespromesses. Il s’avère en fait que c’est plutôt d’intérim social qu’il s’agit (même si le terme utilisé dans l’appel à projets est bien celui d’intérimd’insertion) avec, parmi les sources d’inspiration, un projet mené en Flandre depuis six ans.
Bea Cantillon : « La Belgique quittera bientôt le groupe des pays socialement les plus avancés. »
Selon une étude réalisée pour le compte de la présidence luxembourgeoise de l’Union européenne, la Belgique fait partie, en matière sociale, du groupe detête des pays de l’Europe des 25, mais elle en occupe la dernière place.1 Selon Bea Cantillon, vice-recteur de l’Université d’Anvers, l’une des auteures du rapport,tous les indicateurs sont au rouge : taux de chômage des jeunes et des plus âgés, niveau du revenu d’intégration, taux de renouvellement des pensions… Pour elle, le momentcharnière se situera vers 2010. Si rien ne change d’ici là, la population active commencera à diminuer cette année-là et nous quitterons le peloton des payssocialement les plus avancés.
Flandre : les listes d'attente grandissent aussi pour les agences immobilières sociales
En Flandre aussi, le secteur des agences immobilières sociales (AIS) est en pleine croissance, même si les « sociale verhuurkantoren » restent encore marginales parrapport aux sociétés classiques de logement social. Leur offre se monte aujourd’hui à 3.500 logements, mais la demande augmente, elle aussi, en proportion : 7.500 familles sontdésormais sur leurs listes d’attente. Et en l’absence d’un véritable système organisé d’allocations logement, les AIS flamandes ont de plus en plus de mal àproposer des logements à leur public cible : les plus démunis.
Flandre : les listes d’attente grandissent aussi pour les agences immobilières sociales
En Flandre aussi, le secteur des agences immobilières sociales (AIS) est en pleine croissance, même si les « sociale verhuurkantoren » restent encore marginales parrapport aux sociétés classiques de logement social. Leur offre se monte aujourd’hui à 3.500 logements, mais la demande augmente, elle aussi, en proportion : 7.500 familles sontdésormais sur leurs listes d’attente. Et en l’absence d’un véritable système organisé d’allocations logement, les AIS flamandes ont de plus en plus de mal àproposer des logements à leur public cible : les plus démunis.