#appel à projets
Pacte social bruxellois : mise en œuvre des premières mesures
Le 19 février, les partenaires sociaux bruxellois et le gouvernement ont approuvé, lors d’une réunion du comité bruxellois de concertation économique etsocial, trois notes d’orientation contenant des mesures relatives au Pacte social pour l’emploi des Bruxellois. Ces trois textes ont été proposés par le ministrebruxellois de l’Emploi, Éric Tomas1. La première note a trait à la proscription des discriminations à l’embauche des travailleurs d’origineétrangère. Les mesures portent sur « la sensibilisation et la formation des employeurs et des travailleurs bruxellois et le renforcement des actions positives promouvantl’emploi des personnes d’origine étrangère sur le marché de l’emploi bruxellois ». Concrètement, il sera possible de déposer plainteà l’Orbem. Ce service travaillera en collaboration avec le Centre pour l’Égalité des chances. Fin 2003, cette problématique fera l’objet d’un forumavec les chercheurs d’emploi. Le budget prévu s’élève à 600 000 euros.
Plan pluriannuel pour les campings : tables rondes et revendications
Les 11, 12 et 14 mars, Liège, Namur et Charleroi ont accueilli trois tables rondes d’information et de concertation sur la problématique des résidents permanents dansles équipements touristiques, organisées par l’APIC (Action pilote intégrée campings). La Région wallonne y a présenté son plan d’actionpluriannuel sur l’habitat permanent aux partenaires potentiels et aux opérateurs concernés (communes, CPAS, gérants de campings et de parcs résidentiels, associatif,etc.), afin de recueillir d’entendre leurs commentaires. Tout le monde semble adhérer aux principes du plan. Mais quid de la mise en pratique ? Les pouvoirs locaux s’interrogent,entre autres, sur les moyens humains et financiers dont ils disposeront, ainsi que sur le temps qui leur sera accordé. L’associatif déplore l’intention politique deconsulter en final (les personnes) les résidents permanents. Enfin, si certains parcs résidentiels et domaines pourront être reconvertis en zone d’habitat, ce ne sera pas lecas des campings. La question du relogement est donc au centre du débat. Les logements sociaux manquent, l’action des AIS est ardue… Alors, où reloger les résidents?
180 nouveaux ACS en Région bruxelloise
Eric Tomas, le ministre de l’Emploi du gouvernement bruxellois, a présenté une nouvelle procédure d’octroi des postes ACS. Depuis plusieurs années,l’Orbem est régulièrement confronté à de multiples demandes de contractuels subventionnés : il est devenu impossible de satisfaire l’ensemble desdossiers en suspens.
Le Dispositif d’accrochage scolaire à Bruxelles : de nouveaux moyens et un exemple
Le Dispositif d’accrochage scolaire (DAS) a été lancé par la Région bruxelloise en juin 2000 afin de soutenir des projets améliorant l’attractivitéde l’école. Les initiatives financées sont sélectionnées sur la base d’un appel à projets relayé chaque année par les différents ministresconcernés : Jean-Marc Nollet et Pierre Hazette pour la Communauté française, et Guy Vanhengel pour la Vlaamse gemeenschapscommissie (la commission communautaire flamande quis’occupe de l’enseignement néerlandophone à Bruxelles).
Le Stedenfonds Brussel succède au SIF
Le 30 avril, le collège de la Commission communautaire flamande (VGC – Vlaamse Gemeenschapscommissie) a approuvé le texte relatif au « Stedenfonds Brussel ». Cenouvel outil succède au Sociaal Impulsfonds (SIF), mis sur pied en 1996. L’action du SIF s’inscrivait dans la logique européenne de revitalisation des grandes villes. EnFlandre, l’argent est versé par la Communauté directement aux communes. À Bruxelles, la Communauté octroie l’argent à la VGC qui le redistribue auxassociations actives dans la revitalisation urbaine. Depuis le 1er janvier 2003, le Stedenfonds a donc remplacé le SIF en Flandre. Il fallait prendre une mesure spécifique pourBruxelles. Pour ce faire, la VGC a établi un diagnostic sur Bruxelles en s’inspirant du nouveau PRD (Plan régional de développement).
Les écoles de consommateurs dressent leur bilan
L’évaluation annuelle des écoles de consommateurs vient de rassembler, au centre culturel La Marlagne, plus de 125 participants, mobilisés autour de questions telles que: « Que veut dire participer à une école ? », « Comment rendre visible le travail ? », « Pourquoi est-ce parfois si difficile d’avoir de nouveauxparticipants ? », « Faut-il obliger ou non à la participation ? », ou encore « Comment rêve-t-on l’école de demain ? ». Particularité decette journée de rencontres et d’échanges : dans l’assemblée, animateurs et participants des écoles de consommateurs se côtoient, sans signe distinctifapparent. Ce temps de travail convivial aura mis en évidence la diversité des pratiques au départ d’un même concept qui a comme point de départ laprévention du surendettement.
Injustices sociales, migration et sécurité, au programme de la Fondation Roi Baudouin
La mission de la Fondation Roi Baudouin est à la fois très claire et très large : contribuer à l’amélioration des conditions de vie de la population. Elledispose pour cela d’un budget de fonctionnement d’environ 25 millions d’euros par an. Ce budget permet de réaliser pas mal de choses mais malheureusement pas tout.C’est pourquoi la Fondation a choisi de mettre l’accent sur certains thèmes prioritaires à travers quatre programmes centraux : Justice sociale, Sociétécivile, Gouvernance et Fonds et Philanthropie d’aujourd’hui. Nous avons souvent parlé dans Alter Échos des projets « Justice sociale » comme le Fonds pauvreté, le Fondsexpérimental services de proximité ou le jobcoaching. Certains de ces projets se clôturent, d’autres continuent tandis que de nouveaux surgissent. L’occasion de faire lepoint avec Françoise Pissart, directrice du programme « Justice sociale ».
Partenariat régional avec des EFT autour de l’aménagement d’un sentier Ravel
Le long de la Sambre se déroule une région industrielle en recherche de valorisation d’image de marque. L’asbl Paysage et patrimoine1 récemment crééeveut apporter sa pierre à cette reconstruction avec notamment un projet reliant les peintures paysagistes de Jean-Baptiste Scoriel, un homme du cru, dont la réputation adépassé nos frontières, mort en 1956, et les paysages qu’il a peints, grâce à des panneaux en verre, un matériau fort lié à larégion, et à l’aide de nombreux partenaires parmi lesquels les EFT (entreprises de formation par la travail) et les écoles de la région. Rencontre avec Pierre Crappeet Alain Roly, moteurs de « Paysage et patrimoine ».
Un fonds pour organiser la formation continuée des professionnels bruxellois de l’insertion
Les partenaires sociaux bruxellois de l’insertion socioprofessionnelle francophone ont créé l’automne dernier un Fonds pour la formation professionnelle des travailleursdu secteur1. Travailleurs et employeurs sont actuellement – avant le 8 octobre – en train de rentrer leurs dossiers de demandes d’intervention de ce « Fonds ISP bruxellois».
L’Ancre, un service de gardes-malades de nuit au CPAS de Saint-Ghislain
Le 23 septembre, le CPAS de Saint-Ghislain1 inaugurait son nouveau service insertion et par la même occasion un service de proximité à l’attention de sesusagers. Un projet qui s’inscrit directement dans le cadre de l’Accord de coopération relatif à l’économie sociale conclu en 2000 par l’Étatfédéral, les Régions et la Communauté germanophone. Le service en question est un service de gardes-malades, baptisé « L’Ancre ». Mis sur pied etsubsidié à la suite d’un appel à projets lancé par l’ex-ministre wallonnie de l’Emploi, Marie Arena, dans le cadre de l’économie sociale(intégration de personnes précarisées par des formations qualifiantes), le service de gardes-malades de nuit est né d’une double nécessité. D’unepart, la volonté du Conseil de l’Aide sociale saint-ghislainois de favoriser l’engagement de minimexés (57 Articles 60 sont actuellement au travail à Saint-Ghislain),principalement des femmes, espérant obtenir une formation qualifiante, dans des délais rapides2. D’autre part, le constat de carence en matièred’encadrement social, pour les personnes âgées, la nuit, période propice au sentiment d’insécurité, d’isolement et dedépendance3.
Associatif & communication : pistes et formations pour des sites dynamiques
La communication efficace grâce aux outils fournis par l’Internet est un mot d’ordre que non seulement la Communauté française mais encore le monde associatif afait sien. Encore faut-il adapter l’outil aux besoins et aux objectifs des intéressés, c’est-à-dire des utilisateurs-internautes. Or, penser en « langueinternet » nous demande de réaliser une sorte de révolution copernicienne. Jean-Claude Bonfanti1 le rappelait le 27 avril dernier lors d’un colloque organisé par laCommunauté française, « Communiquer la culture » : « Les structures dans lesquelles nous évoluons, sont – ou étaient – linéaires. Avecles nouveaux outils, dont le plus emblématique est assurément le Web, nous sommes entrés dans un monde rhizomique, dans une structure de liens. Cette horizontalité etcette non-hiérarchie des savoirs et des connaissances et donc des systèmes de circulation de la pensée et des connaissances doivent être impérativement prises encompte dans la structuration de nos modes de communication », argumentait-il.
Cocof : la cohésion sociale remplace l’intégration-cohabitation
Le 14 janvier, Alain Hutchinson, membre du Collège de la Cocof (Commission communautaire française), en charge de l’Action sociale1, présentait aux acteurs de terrain unavant-projet de décret sur la cohésion sociale. Une semaine plus tard, le 22 janvier, le Collège de la Cocof approuvait le document pour l’envoyer à sonassemblée.