#art
Éducation permanente : les trains sifflent et les dents grincent
Le dernier train de reconnaissances d’associations d’éducation permanente révèle, une fois encore, les difficultés d’application des nouvellesdispositions réglementaires, en particulier l’arrêté d’exécution du 28 avril 2004. Quant à la nouvelle fournée de demandes de reconnaissance (le« 4e train »), pléthorique, elle pose un nouveau problème. Pour permettre l’examen consciencieux des 174 dossiers déposés fin mars 2007, laMinistre Laanan1 propose un étalement des délais ainsi que l’impossibilité de « candidater » en 2008. En principe sans dommage financier pour qui que ce soit, saufpeut-être pour les associations qui s’apprêtent dès cette année à déposer leur candidature l’année prochaine.
Services de proximité : les premières IDESS wallonnes pour l'automne
Le gouvernement wallon a approuvé ce 21 juin l’arrêté permettant la mise en œuvre effective du dispositif IDESS (Initiative de développement de l’emploi dans lesecteur des services de proximité à finalité sociale). Cette nouvelle mesure vise à créer des emplois dans les secteurs des petits travaux d’entretien de l’habitatet de petits travaux de jardinage mais également pour les activités de buanderie sociale, transport social et de magasin social.
Les territoires : des lieux d’investissement
Nation, ensemble idéologique, corps humain, espace vital intime, imaginaire, rêve, art,… C4, le mensuel de l’asbl « d’une certaine gaieté »1 consacre le dossier de son n°155 (mai-juin) au territoire sous toutes ses formes. À travers divers éclairages, le mensuel engagé offre sa définition duterritoire : un espace caractérisé par des limites et un investissement spécifique par des êtres ou par des choses.
PAS : contrôles accrus, emplois trop rares…
Place à l’activation des chômeurs. Jusqu’en 2004, seuls les cohabitants perdaient leurs allocations si leur chômage dépassait une certaine durée,c’était ce qu’on appelait l’article 80. Depuis bientôt trois ans, les chefs de ménage et les isolés sont eux aussi dans la ligne de mire. Ils sontpriés de s’activer, de démontrer leurs efforts pour chercher un travail, décrocher un intérim, une formation. Le super-conseil des ministres de Petit-Leez de lami-janvier 2004 a en effet accouché d’un projet d’accompagnement et de suivi des chômeurs proposé par Frank Vandenbroucke, à l’époque, ministre fédéralde l’Emploi (SP.A), Un plan qui prévoit une gradation d’avertissements et de sanctions.
Évaluations du plan d'accompagnement et de suivi : controverses sur des chiffres et une lettre
Si l’évaluation globale du PAC annoncée pour juillet 2007 devrait permettre au prochain gouvernement de disposer d’un bilan complet du dispositif adopté en 2004, unesérie d’informations quantitatives et qualitatives permettent déjà de tirer quelques enseignements partiels. Depuis septembre 2006, le ministre Vanvelthoven (SP.A) affiche ainsirégulièrement sa pleine satisfaction quant aux résultats engrangés. Que ce soit au niveau des sorties du chômage, de l’augmentation des sanctions ou de lacommunication entre services administratifs, il souligne l’impact positif du PAS. Du côté des organisations syndicales et de la société civile, on est moins enthousiaste.À la tête de l’opposition au Plan, la Plate-forme « Stop chasse aux chômeurs »1 dénonce des manipulations statistiques et affirme que le PAS « sape le droit auchômage, s’en prend aux plus faibles, ne crée pas d’emploi »2. Pour la CSC, en l’absence d’une action publique sur la demande de travail, le Plan se résumeà « un parcours aberrant de recherches de preuves administratives »3.
Secret professionnel : les enseignants sont-ils concernés ?
Quand on évoque la question de la déontologie, le secret professionnel devient rapidement le centre de toutes les attentions. Le personnel des centres psycho-médico-sociaux(CPMS) ainsi que les enseignants n’échappent pas à la règle. Pour définir le cadre législatif et juridique du secret professionnel, en établirl’étendue mais aussi les limites, la direction générale de l’enseignement obligatoire vient de sortir deux brochures qui leur sont destinées.
Densité à Bruxelles : le retour des tours ?
Depuis un colloque organisé en janvier dernier par le club de réflexion Urban Forum (500 euros l’entrée …) certains prétendent que l’heure du retour destours d’habitations a sonné pour Bruxelles. La presse quotidienne a, depuis, régulièrement évoqué les arguments du ministre-président bruxellois et despromoteurs immobiliers. Détour, ici, par le point de vue d’une association et de jeunes architectes et urbanistes.
Plan d’accompagnement des chômeurs : les vases communiquent-ils ?
Alors que le « Plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs » (PAS) passera, le 1er juillet, le cap des trois ans, et qu’il concerne depuis l’annéepassée toutes les catégories d’âge en dessous de 50 ans, il commence à devenir possible d’en produire des évaluations globales.
« Nos quartiers s´affichent », quand enfants et seniors créent de concert
Un an tout juste après « Mon quartier s’affiche. De la couleur en Amercœur » (voir Alter Échos n°205, » Dans le quartier Amercoeur, le C-paje alliecréation artistique et acte de citoyenneté« ), le collectif C-paje1 élargit son action, mettant cette fois quatre quartiers à l’affiche. Le projet,logiquement intitulé cette année « Nos quartiers s´affichent », est dans la continuité de l’action menée l’année passée : créer unréseau citoyen, interculturel et intergénérationnel par le biais de l’art. Comme l’année précédente, l’objectif de cette initiative est de rapprocher despersonnes différentes et d’amener l’ensemble de la population à nouer des liens2.
Banlieues d’Europe : la culture comme moyen de résolution des conflits
Ces 23, 24 et 25 novembre, Belfast a accueilli les 13e rencontres du réseau européen Banlieues d’Europe1. Le choix de la ville n’est pas dû auhasard, elle était en effet le décor idéal pour débattre du thème « Cultures et conflits ». Les participants, pour l’essentiel des personnestravaillant sur des projets culturels et artistiques, étaient venus des quatre coins de l’Europe pour présenter leurs projets et croiser leurs expériences. Si l’artiste nesaurait empêcher le conflit, il est un catalyseur qui ne peut être réduit au rôle de démineur comme l’y invite parfois le politique.
Politique locale et culture : l’exemple des centres culturels
Depuis de très nombreuses années, les villes et communes représentent un des axes majeurs d’initiative et de financement en matière culturelle. Que ce soient lesbibliothèques, les théâtres, les centres culturels, les académies… les communes constituent un acteur incontournable des politiques culturelles. Les centres culturelsreprésentent à cet égard une des pièces maîtresses de la politique culturelle au niveau local. Interface avec le monde associatif, l’éducation permanente, lesartistes, les centres culturels sont financés pour moitié par les communes. L’enjeu revient alors à naviguer entre particularisme local et les objectifs d’undécret.
Le 101e % artistique : aller à la rencontre des habitants
Ce 29 septembre, la Cellule du 101e % artistique de la SLRB (Société du logement de la Région de Bruxelles-Capitale)1 organisait une visite de plusieurssites concernés par le 101e % pour les étudiants en communication graphique de La Cambre. Au menu, étaient entre autres prévus les sites du Merlo (Foyerucclois) et d’Esseghem (Foyer jettois). Carnet de voyage…