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Le 101e % artistique : aller à la rencontre des habitants
Ce 29 septembre, la Cellule du 101e % artistique de la SLRB (Société du logement de la Région de Bruxelles-Capitale)1 organisait une visite de plusieurssites concernés par le 101e % pour les étudiants en communication graphique de La Cambre. Au menu, étaient entre autres prévus les sites du Merlo (Foyerucclois) et d’Esseghem (Foyer jettois). Carnet de voyage…
Le statut fiscal de l’artiste avance à petits pas
Inscrit à l’ordre du jour de la législature arc-en-ciel, le statut social et fiscal des artistes avait abouti à une demi-mesure. Il avait étédécidé de légiférer sur le statut social seul. Aujourd’hui, l’aspect fiscal tente de faire sa rentrée à la Chambre.
Les Centres d’expression et de créativité plantent leur tente à Tournai
En février, ils « se livraient » à la foire du Livre. En mai, ils « s’exposent » à la Maison de la culture de Tournai1 et s’ymettent en débat. Après-demain, ils se décréteront. Les Centres d’expression et de créativité (CEC) sont sous les projecteurs.
SMart day : « Peut-on faire l’économie de la culture ? »
C’était la question posée par l’asbl SMart1 le 27 avril dernier lors de sa « SMart day », l’occasion pour une centaine de personnes de débattre del’économie culturelle. Les questions qui sous-tendent le statut de l’artiste sont intéressantes à plus d’un titre. Elles constituent notamment une sorte derévélateur des tensions qui traversent l’ensemble du marché du travail. Compte rendu de cette journée et mise en perspective.
Evénement culturel et agenda politique pour l’expression et la créativité de monsieur Tout-le-monde
En février, ils « se livraient » à la foire du Livre. Aujourd’hui, ils « s’exposent » à la Maison de la culture de Tournai1.Demain, ils s’expliqueront. Après-demain, ils se décréteront. Les Centres d’expression et de créativité (CEC) sont sous les projecteurs.
« Bobineuses » : la mémoire textile et l’art contemporain au service du développement local
Depuis 2003, la commune de Leuze-en-Hainaut a vu se construire un projet de développement local peu courant, baptisé « Bobineuses ». Il s’agissait, audépart, de l’œuvre d’une seule personne, l’artiste Valéria Nagy, laquelle souhaitait exposer dans un bâtiment industriel en réfection par les soinsde la commune, les usines Dujardin, ancienne manufacture de bonnets, gants et autres bas. Rapidement, l’exposition individuelle fut dépassée. Autour de l’histoireindustrielle locale jadis florissante (150 ateliers et entreprises textiles existaient au début du 20e siècle sur la commune), l’idée de Bobineuses fut deretisser du lien social à partir de la mémoire des habitants, anciennes ouvrières et ouvriers. Une culture locale portant, non sans amertume, le poids d’un «passé glorieux » qui ne demandait qu’à revivre sous des formes nouvelles.
Le statut social des artistes gagne du terrain
Le 1er juillet 2003, diverses dispositions relatives au statut social des artistes entreront en vigueur1. Elles constituent de véritables avancées. Tout en les soulignant,la Plate-forme nationale des artistes (PFNA) émet quelques réserves. Son commentaire pourrait se résumer par : « Peut mieux faire ». De plus, certains aspects –tel le statut fiscal – se font toujours attendre.
Le Créahm-Bxl fête ses 20 ans et demande une meilleure reconnaissance
Depuis que Pascal Duquenne a littéralement crevé l’écran dans le « Huitième jour », plus personne n’ignore l’existence du Créahm(Créativité chez les personnes handicapées mentales). Fédérateur et plus parlant qu’un long discours, le cinéma et, en l’occurrence le film de Jaco VanDormael, a conscientisé les foules, levé les tabous et sensibilisé les âmes réfractaires. Dommage qu’il ait fallu autant de temps pour que le grand public se rendecompte des possibilités artistiques des personnes handicapées, diront certains. Le Créahm-Liège, lui, développe cette créativité depuis 1979, labranche bruxelloise de l’association depuis 1983. Elle fête donc cette année ses 20 ans d’existence. Rencontre avec Véronique Chapelle, directrice du Créahm-Bruxelles1.
Le Miroir Vagabond : l’art d’unifier la culture et le social
Centre d’expression et de créativité, conventionné pour remplir des missions d’éducation permanente et organisme d’insertion socioprofessionnelle, leMiroir Vagabond, situé à Bourdon près de Marche-en-Famenne, couvre essentiellement le nord de la Province du Luxembourg avec les communes de Marche, Hotton, Rendeux et La Roche.Cette asbl, créée en 1995, lance et réussit le pari de développer l’axe social et l’axe culturel en région rurale. Entre 2001 et 2003,l’équipe passe de 7 à 15 travailleurs. Une vingtaine de bénévoles et une dizaine de professionnels vacataires renforcent l’équipe. L’asbl estsollicitée dans des projets pilotes et dans le conseil pour le statut et les contrats d’emploi des artistes et animateurs socioculturels. Le Miroir Vagabond propose des ateliersd’alphabétisation et d’expression par les langages artistiques. Et bien davantage. Il touche toutes les tranches d’âges, et toutes les populations, avec une attentionparticulière pour les personnes vivant des situations fragilisantes. Travailler au Miroir Vagabond, c’est un acte politique et un choix de vie.
À la rencontre des publics éloignés de la lecture
Deux jours de colloque, les 26 et 27 avril 2003, pour réfléchir et échanger sur des actions entreprises avec des publics qui lisent peu ou pas et sont souvent exclus desprojets de lecture. La question des publics éloignés de la lecture, et donc de la culture, interroge le sens démocratique de nos sociétés, introduit Yvette Lecomte,directrice du Service de la lecture publique du ministère de la Communauté française, organisateur de la rencontre avec le Centre de Lecture publique1. La justicesociale et culturelle se construit dans des politiques culturelles avec des apports transversaux, différenciés, interculturels. Or, 10 à 15 % de la population belge estanalphabète, il existe une corrélation forte entre diplôme, classe sociale et pratique de la lecture, 50 % des élèves de l’enseignement technique etprofessionnel (30 % en général) possèdent moins de dix livres à la maison, seulement 19 % du public fréquentent les bibliothèques, et parmi celui-ci, lamoitié a moins de 18 ans2. Le théâtre attire 10 % du public, et l’opéra 2 %, complète Jean Hurstel, de « Banlieues d’Europe»3. Si nous connaissons les pourquoi, nous restons avec des interrogations sur les comment. Nous avons pourtant raison de continuer à nous battre pour contrer la menaced’une régression politique et sociale, poursuit Jean Hurstel. Les services publics de la lecture devraient être utilisés par tous, insiste Yvette Lecomte. Lesbibliothèques sont plus que des stocks de livres. Elles ont un rôle social à jouer et sont des lieux de vie et de communication. Les bibliothèques ne doivent pas devenir,après l’école, un autre lieu d’exclusion.
« Des fils et des mains » et le CPAS de Namur s’associent autour d’un spectacle de marionnettes
Ce 21 mai dernier, sur la place d’Armes à Namur, se produisait dans le cadre du Festival des Arts forains « Namur en mai », un spectacle de marionnettes manipuléespar 11 stagiaires de la compagnie « Des fils et des mains1 » avec sa marionnettiste professionnelle, Corinne Bailleux. Les stagiaires avaient ceci de particulier qu’ilsétaient des usagers du CPAS de Namur2 ayant bénéficié de la subvention accordée en avril 2003 par le ministre de l’Intégration sociale del’époque (Johan Vande Lanotte), pour permettre aux usagers l’accès à la culture (voir AÉ N° 164).