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Regard critique · Justice sociale

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Résidents permanents en camping : le Caillou d’eau lutte contre les clichés

Vivre en camping, ce n’est pas l’assurance d’une vie d’insouciance, d’une existence bohème ou l’expression d’un refus de socialisation aubénéfice «d’un long fleuve tranquille». Ce classement stéréotypé révèle une forme d’ostracisme qui masque une autreréalité : exister au gré du vent, c’est aussi vivre avec ses caprices, tantôt chauds tantôt froids, dans des conditions de précaritéinsoupçonnées. Depuis 2004, les travailleurs sociaux de l’asbl Ciac1, une AMO (Action en milieu ouvert) couvinoise, mènent une action de sensibilisation, dereconnaissance en collaboration avec enfants, jeunes et adultes du domaine du Caillou d’Eau de Couvin. De cette coopération est né un journal de liaison qui permet aux Gens duVoyage d’exprimer leurs idées, de raconter leur vécu et de mettre en valeur leur mode de vie spécifique afin de combattre les clichés négatifs dont ils sont lesvictimes.

Accueil et services de proximité dans les villages : les GAL font le point

GAL, pour Groupe d’Action Local. Il s’agit d’un programme sexennal de collaborations intercommunales en zones rurales, soutenu par le fonds européen Leader+. On compte 15GAL en Wallonie1 (des asbl représentant des acteurs publics et privés des communes partenaires), dont le réseau est animé par la scrl Tr@me2. Quatrefois par an, à l’occasion des séminaires régionaux, les personnels et administrateurs de ces structures s’invitent mutuellement à faire le point sur unthème de travail. Ce 26 octobre, la soixantaine de participants se penchait sur  » accueil des nouveaux arrivants, mixité sociale et services de proximité  » dans le monderural.

Intervenants auprès des mineurs non accompagnés : cessons d’être protecteurs, soyons coauteurs !

Belle initiative de la part du centre de santé mentale Le Méridien1 qui, le 16 octobre dernier, invitait le pédopsychiatre suisse Jean-Claude Métraux,spécialisé en travail clinique et communautaire avec des populations migrantes. L’orateur a proposé au public de travailleurs sociaux et tuteurs de décortiquer les «vérités et mensonges dans les trajectoires des mineurs non-accompagnés » (Mena). Car il n’existe pas qu’une seule vérité dans le récit de cesjeunes.

Créer du logement social : les communes invitées à monter au front

Peut-être est-ce l’effet « crise du logement »? Toujours est-il qu’au cours de la dernière législature communale, le rôle des pouvoirs locaux aété mis en avant pour apporter des solutions. On notera au passage que c’est le plus souvent sous l’impulsion des Régions. Que ce soit au travers du Plan Logement àBruxelles ou de l’application des programmes communaux du logement en Wallonie, les communes ont été invitées par leurs tutelles régionales respectives à devenirdes acteurs clés en matière de politique du logement social.

Politique locale et culture : l’exemple des centres culturels

Depuis de très nombreuses années, les villes et communes représentent un des axes majeurs d’initiative et de financement en matière culturelle. Que ce soient lesbibliothèques, les théâtres, les centres culturels, les académies… les communes constituent un acteur incontournable des politiques culturelles. Les centres culturelsreprésentent à cet égard une des pièces maîtresses de la politique culturelle au niveau local. Interface avec le monde associatif, l’éducation permanente, lesartistes, les centres culturels sont financés pour moitié par les communes. L’enjeu revient alors à naviguer entre particularisme local et les objectifs d’undécret.

Intelligence territoriale : les communes travaillent leur Q.I.

Les démarches d’« intelligence territoriale » sont de plus en plus pratiquées par les acteurs locaux. Ce concept désigne, selon l’asblOptim@1, « l’ensemble des connaissances pluridisciplinaires qui contribuent à la compréhension des structures et des dynamiques des territoires pour aider lesacteurs à définir, animer et évaluer des politiques et des actions de développement durable ». Si c’est au niveau local que se développe surtout cetteapproche, c’est parce que, comme l’explique le Réseau européen d’intelligence territoriale, il est perçu comme « l’échelle d’actionefficace pour aborder les problèmes rencontrés par les populations ». « C’est à ce niveau qu’il est possible de mettre en œuvre des solutionsglobales, intersectorielles et participatives pour lutter contre les phénomènes complexes d’exclusion et de pauvreté ». Focale sur deux expériences, àCharleroi et à Seraing, sous l’angle de la participation et de l’emploi.

L’accueil extrascolaire « au milieu du village »

En application depuis 2003 et déjà effectif dans plusieurs communes à l’état d’avant-projet et d’expérience pilote à partir de 1999, ledécret Accueil temps libre (ATL)1 vient de boucler sa première mandature communale. Cent nonante-six communes sont donc « entrées » dans le processus dudécret. Sur les 281 que compte la Communauté française, on peut parler d’un succès d’autant que le texte, contraignant à certains égards(formation du personnel, taux d’encadrement des enfants), fonctionne sur base d’une adhésion volontaire. Que se passera-t-il à la sortie des urnes et à l’issuedes négociations scabinales ? La volonté de poursuivre ce qui a déjà été entrepris se transmettra-t-elle en même temps que l’écharpemayorale ?

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Du microcrédit à l’africaine avec La Payote à Namur

Pour réduire l’exclusion bancaire des immigrés mais aussi des autochtones précarisés, l’asbl La Payote1 – créée par GermaineBucyedusenge – fait du microcrédit en s’inspirant du modèle africain de « la tontine ». Une façon de conjuguer l’épargne et le crédit touten appliquant des critères adaptés aux immigrés.

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À Sambreville, le restaurant « La Bavette » fait office de thérapeute social

À Sambreville, le restaurant social et atelier thérapeutique « La Bavette « 1 soigne la dépression et le mal-être en offrant un cadre convivial detravail à une douzaine de participants – patients. À cheval entre l’entreprise économique et sociale et l’antipsychiatrie, elle contribue à retisser lesliens sociaux perdus ou distendus autant de ses « clients » que de ses patients. La Bavette est en quelque sorte un atelier « off » de l’hôpitald’Auvelais.

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Occupations d’immeubles privés… et sociaux?

Ces dernières semaines ont été marquées par quelques actions d’occupations d’immeubles, menées par des associations de défense de locataires. Lesoccupants de l’Hôtel Tagawa demandent même à pouvoir occuper des logements sociaux inoccupés. Autant d’actions visant à dénoncer des manquements enmatière d’application du droit au logement.

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La Région bruxelloise veut connaître ses « vieux » étrangers

Comment vieillit-on à Bruxelles lorsque l’on est d’origine étrangère ? Cette question, les autorités régionales aimeraient la résoudre, mais ce n’est passi facile. Car si l’on sait que sur les 260 000 personnes étrangères que compte Bruxelles, 20 000 ont plus de 65 ans (12 %), une part infime de celles-ci, et non chiffrée,fréquente les homes et autres centres d’accueil et de soin des personnes âgées. C’est précisément ce manque d’informations qu’Évelyne Huytebroeck et PascalSmet, ministres bruxellois en charge de l’Aide aux personnes, entendent combler.

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L’habitat rural sous la loupe des femmes de l’ACRF

Ces 18 et 19 septembre, à La Marlagne, à Wépion, l’Action chrétienne rurale des Femmes invitait ses 220 groupes de femmes répartis dans toute la Wallonieà réfléchir, s’informer et échanger sur leur habitat. L’association a également présenté en avant-première les résultatsassez inquiétants de son enquête et elle demande aux pouvoirs publics de prendre des mesures pour le logement des petits et moyens revenus.