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Regard critique · Justice sociale

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Plus de culture dans le volet citoyenneté de l'Ouest du Brabant wallon ?

Faire de l’animation citoyenne ou culturelle pour vitaliser la citoyenneté de l’Ouest du Brabant wallon et comment l’articuler aux autres volets économique, politique, social, c’estun débat auquel participent une série d’acteurs de cette région en pleine reconversion. AE fait le point avec Luc Schoekens1, Olivier Van Hee2 et DanielRoland3, à quelques jours du colloque « Villes et communes : quelle politique culturelle ? »

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Arnaques à la formation : des indices qui ne trompent pas

Dans un marché de l’emploi en crise, s’il est un secteur qui rencontre du succès auprès des personnes à la recherche d’un travail, c’est celuide la formation. A côté des filières de formation gratuite organisées ou subventionnées par les pouvoirs publics, il existe aussi pléthore d’offres deformation qui relèvent purement et simplement de l’arnaque. Domaines privilégiés : les métiers de secrétaire médicale, podologue, esthéticienne,pédicure, langues, détective privé, garde du corps, mannequin, modèle, hôtesse d’accueil, agent commercial, garde-chasse, reporter-photographe, comptable,informatique…

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« De rien, Saïd » : un cri pour rester humain

« Ce spectacle est dur, difficile mais très beau », annonce Isabelle Gillard, du Centre culturel du Brabant wallon (CCBW)1. C’est un cri. « Est-ce que çatouche quelqu’un ? », lance Jabir, un des acteurs, depuis la scène. Oui, ça transperce. Sur fond de décor réduit à un écran, un pupitre et une chaise,les comédiens, professionnels et amateurs, belges, marocains et d’ailleurs, se déplacent dans une pénombre qui permet aux spectateurs de se laisser emporter, accrochés parle roulis des mots pourtant loin d’être tendres. « L’indifférence est ta carapace, étranger. Insensible, distant, tu sembles hors d’atteinte des attaques et des rejets quetu ressens pourtant avec la vulnérabilité d’une méduse. C’est que l’écart où l’on te tient répond à celui où tu te loges toi-mêmejusqu’au noyau indolore de ce que l’on appelle l’âme, cette humilité qui, en définitive, est une brutalité nette. »2

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Le droit à l'intégration sociale à l'épreuve de trois droits constitutionnels

À l’heure où les juridictions sont appelées à élaborer une nouvelle jurisprudence fondée sur l’application de la loi du 26 mai 2002 concernantle droit à l’intégration sociale, l’Association des maisons d’accueil (l’AMA)1, a jugé opportun de rappeler certains droits fondamentaux quisous-tendent l’action des CPAS vis-à-vis des demandeurs du droit à l’intégration sociale. Pour ce faire l’AMA a fait appel au cabinet d’avocats bruxelloisLanglet & Moreno2, spécialisé dans les affaires afférentes à la législation du travail et de la sécurité sociale, qui arédigé pour le compte de l’association une contribution très fouillée sur la question et l’a exposée lors d’une journée organisée parl’AMA le 27 mars dernier.

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La commune et le CPAS de Woluwé-St-Pierre créent une SPRL à finalité sociale

Depuis son déménagement récent dans le centre communautaire de Joli-Bois, le CPAS de Woluwé-St-Pierre1 ne s’étend pas qu’en surface, il vient en effetde mettre sur pied avec la commune de Woluwé un partenariat inédit en Région bruxelloise : la création par deux services publics d’une SPRL à finalitésociale baptisée « Le coup de pouce de Woluwé-St-Pierre »2. Objectif : offrir aux habitants de la commune un certain nombre de services à domicile dont lebricolage, le jardinage, le nettoyage, etc. Les services seront effectués par 15 « article 60 »3 engagés par le CPAS et mis à disposition de la SPRL.Pourquoi avoir choisi un tel statut ? « Parce que nous ne voulions pas démarrer sous le statut d’asbl, à notre avis trop nébuleux, explique Frédéric Lombart,responsable du service insertion du CPAS de Woluwé. Il s’agit ici de présenter une comptabilité tout ce qu’il y a de plus transparent et d’offrir un véritable label dequalité. »

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Droixhe : bilan positif pour les projets sociaux

Le 4 février, un bilan du Plan programme d’action sociale (PPAS) 1999-2002 dans le quartier de Droixhe, à Liège, a été tiré à la salle desfêtes. Le plan vise à soutenir les projets sociaux, renforcer les services de proximité et améliorer le partenariat public-privé : huit projets émanent duCLAJ, la Bobine, la Régie de quartier, Les Gignoux… Le PPAS a d’abord bénéficié de 650 000 euros wallons et dispose pour 2003 de 2 millions d’euros viale Fonds social européen et la Région wallonne : 11 temps pleins, un mi-temps prime et cinq emplois article 60 ont été créés. L’évaluateurJoseph Fleron note que les bénéficiaires des projets ont triplé (30 à 100 pour l’accompagnement scolaire) : « Chaque porteur de projet a atteint les objectifsprincipaux qu’il s’était fixés et la collaboration entre les associations s’est améliorée, par exemple via l’opération sur lesmédicaments menée en 2002 en partenariat entre les asbl. »

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Il est temps de pérenniser les ADL

Dans son 159e Cahier d’observations1, la Cour des comptes s’est penchée sur le sort des agences de développement local (ADL) en Wallonie. Lancées en 1997, cesdernières ne bénéficient toujours pas de cadre normatif – au cabinet de la ministre Arena, on parle d’une seconde lecture de l’avant-projet de décret à la finfévrier… Pour la Cour, l’absence de cadre réglementaire pose trois problèmes : 1) le gouvernement peut adapter à sa guise les critères auxquels il entendsoumettre la création, le fonctionnement et la subsidiation des ADL ; 2) elle insécurise fortement les agences et leur personnel (rotation importante), et empêche touteinscription dans la durée ; 3) l’absence de critères légaux jette un flou sur les missions des ADL, qui deviennent difficiles à évaluer.

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L’associatif marollien, en collaboration avec « Carrefour », lance la première supérette sociale

Les supérettes sociales, on connaît, du moins celles organisées par les CPAS mais celle qui s’est ouverte au cœur des Marolles ce 3 mars est d’un tout autre genre. Eneffet, « Les Capucines »1 – c’est ainsi qu’elle a été baptisée en raison de son ancrage rue des Capucines – est le fruit d’une associationentre les magasins Carrefour2 et plusieurs associations marolliennes. Si le concept est connu en France, il s’agit d’une première pour la Belgique. Les produits de marque y sontvendus 80 % moins cher que dans les grandes surfaces. Dans les rayons, rien que des produits classiques, des eaux au café en passant par les conserves ; alcools et cigarettes sont toutefoisbannis. Seule grande différence et de taille, le prix : 60 cents au lieu de 3,07 euros pour un pot de choco, vraiment pas cher ! Mais tout le monde n’y aura pas accès, seules lespersonnes en difficulté pourront y faire leurs courses.

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Rendre l’Internet accessible aux non-voyants

L’accessibilité à Internet pour tous, dans la perspective du développement économique par les nouvelles technologies de la communication (TIC), est unenécessité. Elle est également primordiale, si l’on souhaite éliminer les foyers d’inégalité entre les individus. Le Contrat d’avenir pourla Wallonie actualisé (CAWA) en a fait une de ses vingt priorités1.

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« Coopérative jeunesse » offre des services encadrés par l’AMO Plan J de Tubize

L’an passé, l’AMO (Aide en milieu ouvert) Plan J de Tubize1 avait réalisé « coopérative jeunesse » un projet pilote soutenu par laCommunauté française (CFWB). Celui-ci visait à encadrer des jeunes de moins de 18 ans offrant des services payants pendant leurs vacances. Le cabinet de l’Aide à lajeunesse n’ayant toujours pas donné de réponse par rapport à une reconduction éventuelle, Plan J s’est dégotté d’autres moyens. Le pointavec Geneviève Perreaux, responsable du projet.

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Un fonds pour organiser la formation continuée des professionnels bruxellois de l’insertion

Les partenaires sociaux bruxellois de l’insertion socioprofessionnelle francophone ont créé l’automne dernier un Fonds pour la formation professionnelle des travailleursdu secteur1. Travailleurs et employeurs sont actuellement – avant le 8 octobre – en train de rentrer leurs dossiers de demandes d’intervention de ce « Fonds ISP bruxellois».

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Un livre de contes créé à l’Atelier de LST à Namur : « Ferme les yeux, imagine… »

L’Atelier d’expression du mouvement namurois Luttes Solidarité Travail1, association de lutte contre la pauvreté, a produit avec les Éditions « LaRose des Vents » un livre de contes intitulé : Ferme les yeux, imagine…, quatre contes ponctués d’illustrations réalisées par les auteureselles-mêmes. Rêve d’Afrique par Blanche Waregne, Les oiseaux, par Myriam Dangreau, La chanson de Sarah par Marina Waregne, et L’arbre frère par Isabelle Van De Maelle,quatre contes comme quatre rêves où transparaît la vie de chacune comme une histoire universelle.