#assistante sociale
Logement social : il existe aussi des exemples de bonne gouvernance
Le logement social a été une fois de plus au centre des débats au Parlement wallon. Si aujourd’hui on épingle surtout les SLSP « à problèmes», il en existe d’autres qui semblent gérer sainement leur patrimoine.
Journées portes ouvertes dans les CPAS
Les 22 et 23 octobre, les CPAS ouvraient leurs portes au public. L’occasion de porter un coup de projecteur sur cet acteur central des politiques d’action sociale. Le ministre del’Intégration sociale, le PS Christian Dupont, qui s’était déclaré sceptique sur l’initiative, en a reconnu l’intérêt. “Le résultat est probant :bon nombre des personnes ont poussé les portes du CPAS pour la première fois parce qu’elles se disent qu’elles seront peut-être un jour demandeuses”. Schaerbeek et Mouscron,deux CPAS parmi d’autres… sous le regard des ministres de tutelle.
La plate-forme « Justice pour tous » prône l’égalité face aux frais de justice
En raison des frais importants que peut engendrer un procès, trois quarts des Belges n’ont pas accès aux tribunaux. La plate-forme « Justice pour tous » souhaiteque soit introduite, en matière d’accès à la justice, une sécurité sociale comparable à celle mise en place dans le domaine médical. Regroupantavocats et membres de neufs associations1 actives en matière d’aide juridique et sociale, elle vient de signer une note d’orientation dont le but est de garantirl’accès à la justice pour tous.
CPAS et médiation familiale font-ils bon ménage ?
Depuis quelques années, la pratique de la médiation familiale tend à se développer au sein des CPAS. Une formation à la médiation familiale estd’ailleurs organisée par le centre de formation de la Fédération des CPAS. L’année dernière, trois groupes d’assistants sociaux en ontbénéficié. Comment expliquer cet intérêt et la création de services ou cellules internes centrées sur cette pratique ? Quel est le rôle de cesassistants sociaux « médiateurs familiaux » ? Pourquoi ne pas faire appel à des services extérieurs reconnus et expérimentés ?
Violences conjugales : stop au classement sans suite
Depuis septembre 2004, plus aucune plainte de femme victime de violences conjugales ne doit rester sans réponse à Liège. C’est le sens de la circulaire «tolérance zéro » mise en œuvre par le procureur du Roi, Mme Bourguignont, à l’intention du parquet et des services de police. Une politique pénale quirompt avec une tradition encore largement répandue par ailleurs de classement sans suite des cas de violence au sein du couple.
« NéonNord – Art et Prostitution » : des projets artistiques questionnent les clichés
Dans le cadre du contrat de quartier Aerschot-Progrès, un projet artistique peu courant voit actuellement le jour à Schaerbeek sous la forme d’une exposition en salle et dansl’espace public1. Ainsi, l’initiative « NéonNord. Art et Prostitution » revient à deux structures, l’association Espace P…, centred’accueil, d’aide et d’orientation pour les personnes prostituées, serveuses, clients et leur entourage d’une part, le Projet Rousseau, un service del’échevinat de la Santé de la commune ayant pour « intitulé officiel » : la « prévention de l’exploitation sexuelle et de la prostitution desjeunes et l’accompagnement des personnes exerçant le commerce du charme » d’autre part. Les œuvres sont d’une large facture. On peut découvrir installationssonores, reportages, photographies, interventions directement dans l’espace public (au bord de la voie de chemin de fer, sur certaines vitrines ainsi qu’au long du tunnel entre la rue duProgrès et la rue d’Aerschot) 2. Pas moins d’une vingtaine d’artistes (prostituées ou anciennes prostituées comprises) ou des structures dont letravail présente une dimension artistique (comme BNA/BBOT « Bruxelles nous appartient » ou Idées Nouvelles) ont ainsi créé seul ou en duo.
CPAS de La Louvière : un service d’aide et de maintien à domicile avec les titres-services
En 2002, grâce aux crédits de la Fondation Roi Baudouin, le CPAS de La Louvière1 faisait réaliser par la société de sondage Sonecom une étudesociologique auprès de 500 familles afin de déterminer les besoins de la population par rapport à l’offre du service social, en matière d’aide et de maintienà domicile. En première position, figuraient tous les besoins liés au logement2. Conscient de la demande croissante et de l’impossibilité de son serviced’aides ménagères à y répondre, le CPAS décidait de modifier son fonctionnement. L’arrivée des titres-services3 lui en offrel’opportunité.
Forma : petite entreprise de formation par le travail pour les femmes sans expérience professionnelle
À Namur, une petite entreprise de formation par le travail s’est développée dans les secteurs du nettoyage et de la petite restauration. « Forma»1 permet aux femmes minimexées, chômeuses, sans ressources, et sans expérience professionnelle reconnue de trouver ou retrouver le droit à lasécurité sociale tout en se formant par la pratique. Un cycle de formation théorique leur permet de s’ouvrir culturellement et de s’affirmer psychologiquement etsocialement.
« Des fils et des mains » et le CPAS de Namur s’associent autour d’un spectacle de marionnettes
Ce 21 mai dernier, sur la place d’Armes à Namur, se produisait dans le cadre du Festival des Arts forains « Namur en mai », un spectacle de marionnettes manipuléespar 11 stagiaires de la compagnie « Des fils et des mains1 » avec sa marionnettiste professionnelle, Corinne Bailleux. Les stagiaires avaient ceci de particulier qu’ilsétaient des usagers du CPAS de Namur2 ayant bénéficié de la subvention accordée en avril 2003 par le ministre de l’Intégration sociale del’époque (Johan Vande Lanotte), pour permettre aux usagers l’accès à la culture (voir AÉ N° 164).
La société de quartier carolo aura bientôt une petite soeur à Seneffe
La mutualisation des petits boulots fait son chemin. Après Défi +, dans le Hainaut occidental1, l’Union des classes moyennes2 envisage la création à Seneffed’une société de quartier, sur le modèle déjà mis en œuvre à Charleroi. Son lancement est prévu pour la fin du 1er trimestre 2005.Christophe Wambersie, secrétaire général de l’UCM, précise la démarche envisagée : « Nous en sommes toujours à la rencontre despartenaires, actuellement, mais notre volonté est de voir comment, dans le cadre de son activité économique, l’UCM peut apporter sa quote-part d’entreprise citoyennepar la mise en place d’une société coopérative à finalité sociale d’insertion, sur un site géographique à définir aux alentours deSeneffe. Sur base d’une étude de marché, l’UCM tenterait ainsi de mettre en présence différents types d’employeurs, publics, parapublics, issus dulogement, du social, de la construction, des commerces, des classes moyennes. Et de nouer un partenariat autour de petits boulots, qui pourraient être mutualisés en vue de mettre despersonnes à l’emploi dans le cadre de la société de quartier. »