#assuétudes
No man’s lands : les nouveaux territoires de la non-mixité
Étroitement liés à l’histoire du féminisme, les espaces en non-mixité s’imposent aujourd’hui dans le secteur des assuétudes ou de la grande précarité. Si l’objectivation des violences sexistes les légitime, ces « no man’s lands » continuent pourtant de susciter la méfiance. Car ces zones de sécurité sont aussi des lieux de prise de conscience, de résistance et de changement.
« Drug courts » : de la carotte, du bâton et des félicitations
Il y a quelques jours, le ministre de la Justice annonçait la généralisation des «chambres de traitement de la toxicomanie» (CTT) dans tous les arrondissements. Objectif de ces dispositifs? Réduire la récidive des infractions liées à une consommation problématique de drogues, mais aussi venir en aide aux usagers problématiques. Le point sur ce rouage judiciaire, avec un focus sur la chambre de Charleroi.
«Petit Samedi» : un documentaire accro à l’amour
«Petit Samedi» est le premier film documentaire de la toute jeune Paloma Sermon-Daï. Sélectionnée au Festival International Francophone de Namur, la réalisatrice a remporté ce 9 octobre, le Bayard d’Or du Meilleur film ainsi que le Prix Agnès.
Trempoline : se poser pour pouvoir rebondir dans la vie
Fondé en 1985 par des professionnels de l’aide aux toxicomanes, Trempoline propose dans la région de Charleroi un programme thérapeutique qui conduit les personnes souffrant d’assuétudes à se réinsérer dans la société. Ce sont majoritairement des hommes, souvent ayant connu la prison. Depuis trois décennies, l’institution, basée sur la communauté et la paire-aidance, n’a cessé de développer son offre de services pour répondre aux besoins des usagers de drogues comme de leurs proches.
Trempoline : se poser pour pouvoir rebondir dans la vie
Fondé en 1985 par des professionnels de l’aide aux toxicomanes, Trempoline propose dans la région de Charleroi un programme thérapeutique qui conduit les personnes souffrant d’assuétudes à se réinsérer dans la société.
S’aider entre pairs pour reprendre le contrôle de sa vie
La paire-aidance a le vent en poupe en Belgique francophone. Les formations se multiplient pour ancrer dans les institutions cette pratique qui met l’expérience de la souffrance et du rétablissement au cœur du travail social. Mais les pairs-aidants cherchent aussi du soutien. Un coup de pouce sous la forme d’un statut serait le bienvenu.
Femmes sans abri et fantômes du passé
Les femmes sans abri ont aussi subi de multiples violences que les services d’aide peinent souvent à panser. Un besoin sans réponse qui pourrait expliquer qu’elles fréquentent peu ces structures comparé à leurs homologues masculins.
Jean-Luc Romero : « Le chemsex est un tabou chez les pouvoirs publics, mais aussi chez ceux qui le pratiquent »
Jean-Luc Romero, militant dans la lutte contre le sida et dans le combat pour la légalisation de l’euthanasie et homme politique français (conseiller régional d’Île-de-France, maire adjoint de Paris 12e), a pour habitude de s’en prendre aux tabous. Premier [...]
Chemsex : plaisir sous influence
Le chemsex, usage de drogues en contexte sexuel, fait de nombreux adeptes chez les hommes gay. Un phénomène qui touche un public de plus en plus large et dont les enjeux de santé ont poussé les acteurs LGBTQI+ et ceux du secteur «assuétudes» à se regrouper pour informer, réduire les risques et accompagner les personnes en demande d’aide.
Drogues et précarité : confinement sous haute tension
Pour les usagers de drogues les plus précaires, les mesures de confinement sont loin d’être une sinécure: elle les prive de leur espace de vie – l’espace public –, de leurs revenus et de certains services sociaux et de [...]
Injections de précarité dans la ville aux cinq clochers
La consommation de drogues dures monte en flèche dans le centre-ville de Tournai. Signe d’une précarité croissante qui inquiète les associations. Source d’incompréhension, voire de répulsion, chez la population. À l’instar de grandes villes du pays – Liège, la «Tox City», Bruxelles ou Charleroi –, la petite ville frontalière de 70.000 habitants doit trouver ses propres solutions à un problème toujours tabou.