#avortement
«J’ai fait un déni de grossesse»
Chaque année, quelques centaines de femmes résidant en Belgique se rendent aux Pays-Bas pour avorter après 12 semaines de grossesse, la limite pour pratiquer une interruption volontaire de grossesse (IVG) au plat pays. Marie est l’une de ces femmes. Elle a accepté de témoigner et de partager son vécu et ses constats sur les enjeux politiques et de santé de ce phénomène.
Avorter après 12 semaines : le parcours du combattant des femmes belges
Chaque année, quelques centaines de femmes résidant en Belgique se rendent aux Pays-Bas pour y pratiquer une interruption volontaire de grossesse. Enceintes de plus de 12 semaines, la limite pour avorter au plat pays, elles n’ont pas d’autre choix que de traverser la frontière. Une loi proposant d’étendre à 18 semaines le délai autorisé pour une IVG a pourtant failli être votée par le parlement fédéral. Avant de passer à la trappe, victime des négociations pour la formation de la coalition «Vivaldi».
L’IVG, c’est pas encore gagné…
Avec l’avènement de la coalition Vivaldi au fédéral, la sortie de l’interruption volontaire de grossesse du Code pénal a encore une fois été reportée. L’occasion de revenir sur les articles qu’Alter Échos a consacrés à l’accès à l’IVG, un droit que l’on aurait tort de croire comme totalement acquis…
Défilé de « servantes écarlates » à Buenos Aires pour le droit à l’avortement.
Buenos Aires en Argentine, le 5 août 2018. Des « servantes écarlates » défilent à trois jours d’un vote décisif pour le droit à l’avortement. Leur costume est inspiré par le roman de science fiction de Margaret Atwood, qui [...]
Tout comprendre à propos des débats actuels autour de la dépénalisation de l’avortement
Alors que cela s’agite autour de la dépénalisation de l’avortement et de la reconnaissance des enfants nés sans vie, Alter Échos vous propose quelques liens vers des articles qui vous permettront de mettre en perspective les débats actuels et d’en comprendre la genèse et les développements récents…
L’IVG en danger ?
Depuis quelques temps, on sent renaître certaines crispations en ce qui concerne l’accès à l’avortement, un peu partout en Europe. Les convulsions conservatrices qui agitent la France ou la marche en arrière spectaculaire de l’Espagne – le pays risque de restreindre fortement l’accès à l’IVG – en sont l’illustration parfaite. Alors, les partisans de l’accès à l’avortement vont-ils devoir descendre à nouveau dans la rue ? Se sont-ils endormis sur leurs lauriers ?
MR et CD&V à couteaux tirés au sujet de l’avortement
L’avortement en Belgique est-il en danger? Un projet de loi du CD&V concernant les «enfants nés sans vie», potentiellement dangereux, vient d’être recalé par le MR. Mais un autre texte, voté récemment, pourrait aussi constituer un problème. Deux dossiers qui inquiètent en tout cas grandement les «pro-choix». Et sèment la zizanie entre le CD&V et le MR.
MR et CD&V à couteaux tirés au sujet de l’avortement
La Chambre devrait voter ce 13 décembre le projet de loi permettant la reconnaissance du foetus et de l’enfant sans vie à partir de 140 jours. Pour rappel, jusqu’ici la reconnaissance pouvait intervenir à partir de 180 jours après [...]
L’avortement toujours menacé par le CD&V?
Une proposition de loi du parti néerlandophone entend inscrire les «enfants nés sans vie» en dessous de 180 jours de grossesse au registre des naissances. Ce qui pourrait menacer le recours à l’avortement. Le texte aurait pu être adopté en septembre. Cela n’a pas été le cas. Alter Échos vous explique pourquoi.
Dépénalisation de l’avortement : comprendre les dessous du dossier
Défi, le PS et Écolo ont récemment proposé de sortir l’interruption volontaire de grossesse du Code pénal. Cette annonce des trois partis de l’opposition au fédéral n’a rien d’un hasard. Ces quelques articles d’Alter Échos vous aideront à y voir plus clair.
L’avortement menacé par le CD&V?
Une proposition de loi portée par le CD&V propose d’inscrire les «enfants nés sans vie» en dessous de 180 jours de grossesse au registre des naissances. Le tout sur demande des parents. Pour le Centre d’action laïque, l’objectif de ce texte est de fragiliser le recours à l’avortement. Il met aussi et surtout le MR dans de sales draps.
25 ans de droit à l’avortement : «La vigilance reste de mise»
En avril 1990, le Parlement belge adoptait la loi Lallemand-Michielsens qui dépénalisait partiellement l’interruption volontaire de grossesse. 25 ans plus tard, l’avortement se pratique dans de bonnes conditions mais «il reste un tabou», constate Julie Harlet, chargée de communication à la Fédération des centres de planning familial des FPS et auteure du rapport «25 ans de la loi IVG en Belgique. Enjeux et perspectives d’avenir». Elle déplore aussi le manque d’information officielle sur l’IVG et la pénurie de médecins qui pourrait à l’avenir mettre à mal l’accès à l’avortement. Bilan et perspectives d’avenir.