#banque
Des espèces en voie de disparition
L’usage du cash est en chute libre. Conséquence et cause à la fois: des distributeurs de billets supprimés les uns après les autres. Un phénomène qui met à mal l’inclusion financière de toute une partie de la population.
Monnaies locales, cryptomonnaies: peut-on échanger autrement?
Vivre, produire, échanger et consommer autrement qu’avec l’euro ou le dollar: vraie alternative ou vaste arnaque? C’est en tout cas la question, complexe, que posent des modèles comme les monnaies locales et cryptomonnaies.
Escroqueries en ligne, une criminalité à la frontière du réel
Trouver la faille. Désactiver l’alarme. Effacer les traces. Sans cagoule, sans flingue, sans mains derrière la tête. À l’heure où les vies se numérisent dans leurs moindres recoins, la criminalité se métamorphose. Les escroqueries en ligne prennent le pas sur les vols ; la manipulation psychologique sur la violence physique. Toujours plus sophistiquées, elles creusent les vulnérabilités et brouillent jusqu’à la paranoïa la frontière du réel.
Quand l’État «se frite» avec les banques
Depuis le début de la législature, les relations entre les banques et le gouvernement fédéral ne sont pas au beau fixe. Si certains observateurs estiment que l’État n’est pas assez ferme, il est clair que les relations entre ces deux interlocuteurs sont plutôt houleuses et se règlent à coups d’avis sollicités auprès d’instances régulatrices et de communiqués de presse bien sentis.
Demandeurs d’asile: leurre des comptes
Bien qu’il s’agisse d’une obligation légale, certaines banques refusent d’ouvrir un compte aux demandeurs d’asile. Pourtant, ce service financier est primordial pour les aider à s’intégrer et à couvrir les besoins essentiels de leur vie quotidienne.
Belfius: le piège à comptes
En un an, le tarif des comptes bancaires sociaux (Belfius) a doublé. Il se chiffre désormais à 25 euros au lieu de 13. Le tout à charge des CPAS. Dans son dernier rapport, Financité dénonce cette augmentation et pointe le risque de voir les bénéficiaires de ces comptes définitivement exclus.
Aide juridique: la réforme qui ne passe (toujours) pas
Les nouvelles règles de l’aide juridique, permettant aux plus pauvres d’obtenir gratuitement l’assistance d’un avocat, sont d’application depuis cinq mois. Les avocats sont divisés. Certains espèrent la revalorisation tant attendue de leur rémunération. D’autres dénoncent une loi qui violerait le principe de l’accès à la justice pour tous.
Que deviennent nos données?
J’aime, j’adore, haha, triste, grrr! Quand Facebook a lancé ses nouvelles émoticônes, quelques internautes se sont émus des possibilités ainsi offertes à la multinationale de tracer nos humeurs. Puis, l’émoi est retombé et les mêmes internautes se sont parfois mis à y recourir eux-mêmes. Utiliser nos données personnelles comme monnaie d’échange pour accéder aux services «gratuits» proposés par les géants du web est insidieusement entré dans les mœurs.
Quelle sécurité pour nos données personnelles?
Gérer l’ensemble des données électroniques des institutions publiques de sécurité sociale est sans doute une prouesse mais aussi un fameux risque. Le piratage est la hantise des informaticiens de la Smals.
Virage bancaire, un compte à vue à la fois
Depuis l’annonce maladroite des nouvelles «ambitions» d’ING, les réactions politiques et citoyennes nous semblent modestes par rapport à l’enjeu de société que soulève le projet du groupe bancaire.
Classes moyennes menacées? La Sécu en guise de parachute
Après un long essor des classes moyennes, celles-ci seraient aujourd’hui confrontées à leur propre déclin. En cause? Un marché de l’emploi envahi par les nouvelles technologies et remanié par la mondialisation. Si le phénomène est difficile à objectiver, les classes moyennes belges semblent par contre relativement protégées par notre modèle social.
>>> Vous désirez lire notre revue ? Envoyez un mail avec «AE 431 + adresse » à mmx@alter.be
Léa Frédeval, voix d’une jeunesse qui ne lâche rien
Léa Frédeval, auteure de l’ouvrage «Les affamés, chronique d’une jeunesse qui ne lâche rien», dresse le portrait à vif d’une génération dont on parle beaucoup mais qu’on entend finalement peu. Une «génération sacrifiée» qui aspire à plus de reconnaissance et de bienveillance de la part de ceux qui la précèdent.