#Belgique
Déplacements forcés : Amnesty condamne l’Europe
Conflits, catastrophes écologiques, crises économiques… 75 millions d’êtres humains sont au bas mot dans des situations de déplacement plus ou moins forcé. Les camps font durablement partie du paysage mondial. Rien qu’en Europe, pas moins de 400 centres de rétention administrative filtrent plus de 500.000 candidats par an. Chargée en conflits, 2014 a vu périr des civils en nombre. Quinze millions de personnes ont fui les combats: du jamais-vu depuis la Seconde Guerre mondiale. Dans son rapport annuel, qui passe en revue l’état des droits de l’homme dans 160 pays, Amnesty International accuse: «Les leaders mondiaux, dont l’ONU, ont lamentablement échoué à protéger les plus démunis.» L’Europe n’est pas en reste. Iverna McGowan, directrice par intérim du Bureau d’Amnesty International auprès des institutions européennes, explique pourquoi.
Secteur jeunesse dans l’expectative
Le secteur jeunesse, dans sa majorité, voit d’un bon œil l’attitude de concertation adoptée par leur ministre Isabelle Simonis. Quant à leurs revendications, elles concernent essentiellement le financement de leurs structures et l’évaluation des décrets.
Olivier de Schutter : «Le réalisme aujourd'hui, c'est de changer radicalement le cours de la société.»
À Genève pour une session du Comité des droits économiques sociaux et culturels de l’ONU, Olivier de Schutter revient sur l’importance des initiatives locales et citoyennes dans la transition de la société vers un fonctionnement plus responsable.
Querelles autour du service citoyen
Suite aux attentats parisiens, on reparle du service citoyen. Ou plutôt des services citoyens.
Des ovaires et des hommes
Qu’est-ce qu’une féministe? Tout le monde a bien sa petite idée sur la question: femme réfractaire à l’épilation, femme en guerre contre les hommes, femme engagée, qui prend son destin à bras-le-corps… Les représentations que l’on se fait des féministes sont au moins aussi nombreuses que les courants qui composent ce mouvement… Les 7 et 8 mars prochains, place au.x féminisme.s à la Maison des Cultures de Saint-Gilles! Le collectif Cargo X y présentera la troisième édition du festival Game Ovaires.
Droits de l’homme : le bilan noir d’Amnesty International
La multiplication des conflits armés a fait 50 millions de déracinés, selon le rapport annuel d’Amnesty international publié ce mercredi. Sans concessions, l’ONG pointe aussi la surpopulation carcérale et les mauvaises conditions de détention en Belgique.
Les tarifs bancaires à la hausse?
Mi-février, le gouverneur de la Banque nationale de Belgique, Luc Coene, s’est exprimé sur la santé financière des banques au travers de son dernier rapport annuel. Inquiet de la rentabilité des institutions bancaires, il invitait ces dernières à augmenter leurs tarifs bancaires.
La fin des centres fermés annoncée en Grèce
Le nouveau gouvernement grec annonce la fermeture des centres fermés pour étrangers. Une décision à contre-courant dans une Europe qui utilise à une large échelle la détention des migrants.
Sexe et handicap: une maison close ouverte à Tournai
Handicap et sexualité, voilà un sujet qui dérange. La demande est pourtant bien présente et, face à celle-ci, des services sont disponibles. Comment cela est-il perçu par la famille, le politique, les mutuelles ou encore les homes pour personnes handicapées?
El Hajjaji et Dassetto croisent leurs regards sur la radicalisation
Comment expliquer la radicalisation de jeunes musulmans en Belgique? Quelle place pour l’Islam dans notre pays? Interview croisée de Felice Dassetto, sociologue à l’UCL et créateur du Centre interdisciplinaire d’études de l’Islam dans le monde contemporain, et de Hajib El Hajjaji, du centre islamique de Verviers et porte-parole de l’initiative «Convergences musulmanes de Belgique contre la radicalisation et pour la citoyenneté».
Jean-Marc Mahy: scène ouverte
Après dix-neuf ans de prison et dix de liberté conditionnelle, Jean-Marc Mahy, 47 ans, est devenu éducateur et homme de théâtre. L’art et la culture, assène-t-il, doivent aujourd’hui être envisagés comme des moyens de prévention et de réinsertion. À défaut de tourner la page, l’homme milite aujourd’hui pour les faire tourner à d’autres.
Détecter le radicalisme: gare aux dommages collatéraux
Former les travailleurs sociaux à détecter les signes du radicalisme: la proposition est dans l’air depuis les tragiques événements de janvier. Est-ce vraiment une bonne idée? Et surtout, est-ce vraiment leur rôle? Sur le terrain, le vrai défi semble être d’une autre nature: continuer à travailler sereinement dans un climat où les tensions et les divisions sociales sont exacerbées.