#Benoît Cerexhe
Entre contentement et questionnement, les missions locales oscillent
Le Parlement bruxellois a adopté, ce 7 novembre 2008, une ordonnance relative au missions locales pour l’emploi (MLE) et aux lokale werkwinkels (LW). Points forts : le texteprévoit un financement structurel des MLE et leur confie une mission de prospection auprès de très petites entreprises (TPE). La Fédération bruxelloise del’insertion socioprofessionnelle et de l’économie sociale d’insertion1 (Febisp), qui fédère les neuf MLE, salue l’initiative tout en soulevant certaines questions.
Qualité : ça démarche auprès des secteurs socio-sanitaires bruxellois
Principale innovation du projet de « décret ambulatoire », l’implémentation d’une démarche qualité dans douze secteurs socio-sanitairesbruxellois était au centre de la journée de réflexion du 21 octobre dernier, organisée par la Coordination laïque de l’action sociale et de la santé(Class1). Enjeu : s’approprier une démarche venue du secteur industriel.
1000 nouveaux emplois pour les jeunes bruxellois ?
Un accord-cadre signé par le gouvernement bruxellois et les interlocuteurs sociaux se donne pour mission de créer 1 000 emplois pour les jeunes à Bruxelles au cours desdouze prochains mois. La convention premier emploi (CPE) et la formation professionnelle individuelle en entreprise (FPI) serviront de cadres à ces créations d’emplois.
Ambulatoire bruxellois : vers une harmonie malgré quelques notes discordantes
L’avant-projet de décret harmonisant l’encadrement des douze secteurs socio-sanitaires de l’ambulatoire à Bruxelles est prêt à passer au Parlement dela Cocof. Pierre angulaire de la réforme, l’introduction d’une démarche qualité. Seul le secteur de la santé mentale s’y est opposé formellement.Les autres pointent certains risques mais saluent l’ensemble de l’initiative.
Signature des « plans de diversité » par six entreprises bruxelloises
Le 19 décembre dernier, le « Pacte territorial pour l’Emploi », coordonné par Actiris et réunissant les partenaires sociaux, les organes publics de formation et d’emploi ettoute une série d’instances actives dans le développement économique et social de la Région bruxelloise, lançait officiellement son nouvel outil en faveur del’emploi : le site internet Diversité1.
Le gouvernement bruxellois développe un "Plan Emploi Jeunes"
Ce 19 juillet, le Gouvernement bruxellois adoptait un « Plan pour l’emploi des jeunes », constitué de 24 mesures. Avant d’entrer en vigueur, le Plan doit encoreêtre discuté et avalisé par le CBCES (Comité de bruxellois de concertation économique et sociale) : le cabinet du ministre de l’Économie et del’Emploi, Benoît Cerexhe (CDH), espère que ce sera chose faite pour la fin du mois de novembre.
Économie sociale et acteurs publics locaux : convergences bruxelloises
« La création d’emplois d’économie sociale dans les communes bruxelloises », tel était le sujet d’un colloque organisé ce 18 septembre dans lecadre du partenariat Creasoc (voir encadré). Au centre de la matinée, la question du soutien que peuvent apporter les pouvoirs publics locaux, principalement communes et CPAS, auxinitiatives d’économie sociale implantées sur leur territoire.
Le point autour du financement des EI et Ilde bruxelloises
Le gouvernement bruxellois a voté le budget 2007 pour les entreprises d’économie sociale bruxelloises1. 3 250 000 euros iront au financement des entreprisesd’insertion (EI) et des initiatives locales de développement de l’emploi (Ilde), soit plus du double du budget 2006 qui se montait à environ 1 400 000 euros. Réactions dela FéBISP et de l’Acfi, deux fédérations du secteur.
Titres-services : l’euro de trop (peu)
Dans une déclaration commune envoyée le 9 octobre, à la tonalité désormais prémonitoire, les partenaires sociaux de la sous-commission paritaire 322.01(dont relèvent les entreprises agréées titres-services) demandaient une solution « structurelle et à long terme » pour « le financement du systèmedes titres-services ». Appuyant leurs propos, syndicats et représentants du patronat insistaient : « Il n’est pas sain, ni pour les entreprises ni pour les travailleurs,d’être dépendant de discussions budgétaires récurrentes – tous les trois ou six mois – quant au financement futur du système. » Prémonitoireen effet : une semaine plus tard, le gouvernement fédéral finalisait le budget 2007. Parmi les mesures d’économie, Guy Verhofstadt annonçait la diminution de 1 euro de lapart remboursée par l’État aux entreprises prestataires. Bénéfice pour l’État : 40 millions d’euros. Coût pour les entreprises : chaque titre-service (t-s) neleur rapportera plus que 20 euros (6,70 provenant des consommateurs bénéficiaires et 13,30 – au lieu de 14,30 précédemment – provenant dufédéral). Une diminution, se plaignent-elles, qui vient s’ajouter à trois années de non-indexation.
C2E : du nouveau ?
Lorsque, voici plus d’un an, le Contrat pour l’Économie et l’Emploi (C2E) a été signé, ses promoteurs politiques, Charles Picqué(ministre-président de la Région bruxelloise – PS) et Benoît Cerexhe (ministre de l’Économie et de l’Emploi – CDH) en tête, avaientjuré qu’il ferait l’objet d’un suivi et d’une évaluation annuels.
Contrat de gestion de l’Orbem : du rêve à la réalité
Il avait été annoncé par l’accord de gouvernement bruxellois – le ministre de l’Économie et de l’Emploi, Benoît Cerexhe (CDH) en avait même fait un deses chevaux de bataille pour cette législature –, il avait été confirmé lors de la signature du C2E (Contrat pour l’Économie et l’Emploi) : le Contrat degestion de l’Orbem (Office régional bruxellois de l’Emploi)1 a désormais été signé, ce 31 mars, par le ministre Cerexhe, le président de l’Orbem,Robert Delathouwer, et son directeur général, Eddy Courthéoux… Suivant la logique maintenant éprouvée de ce type de texte, c’est notamment les idées debonne gouvernance et de management par objectifs qui sont mises en avant…
Des patrons monochromes en faveur d’entreprises multicolores
Jean-Claude Daoust a visiblement vu juste. En choisissant de diffuser par voie de conférence de presse un appel à la diversité dans l’entreprise, le président de laFédération des entreprises de Belgique (FEB), entouré pour l’occasion de six patrons de grandes entreprises belges de secteurs variés, a suscité l’approbation– et la surenchère – du côté politique.